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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qui des deux l'emportera; Dieu ou le Diable?
L'homme présomptueux, arrogant, défiant les lois de la nature,mais finalement assez stupide pour rayer toute trace de vie sur la planète.

Cette vision futuriste du monde est très sombre, elle révèle le côté ridicule de l'homme, la vanité des nations concurrentes, toujours prêtes à démontrer leur supériorité en matière d'armement, d'innovations génétiques et de conquête de l'espace, quand la terre ne leur suffit plus.

À rendre la vie trop facile, on la vide de son sens. Les modifications génétiques entrainent surabondance de nourriture et gare aux accidents!
La course à l'armement est tournée en ridicule. Chaque nation possédant les armes de destructions massives, la guerre n'a plus de sens, il n'y aura ni gagnant ni perdant.

Pourtant, l'homme puissant s'obstine. Il préfère gouverner sur des charognes plutôt que de devenir leur esclave. Tout ce qui compte pour lui, est d'imposer sa loi, ses convictions politiques ou religieuses, sans penser aux conséquences de ses actes.
L'homme est dépassé par sa propre bêtise, il déclenche des guerres pour des raisons absurdes, c'est l'engrenage...

Les personnages du roman sont passifs, ils sont résignés, soumis à la technologie, à la loi du plus fort.

Barjavel dans ce roman nous décrit un futur possible,écoeurant et sans espoir où l'homme se prend à son propre piège. À force de vouloir jouer à Dieu, il devient le diable . La terre brûle dans les flammes de l'enfer. Et l'espoir renait...
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Le diable l'emporte /René Barjavel
L'action de ce roman se situe dans un futur indéterminé : le monde alors maitrise bien l'énergie nucléaire qui sert à peu près à tout, du robot ménager à la bombe de dissuasion. On voyage alors à des vitesses phénoménales sur une Terre pacifiée depuis le GM2.
Seulement un certain M. Gé, un richissime homme d'affaires, ne croit pas à la paix éternelle et voit dans la conquête de la Lune une cause de conflit à venir. Il décide donc de construire l'Arche, un clin d'oeil à une certain Noé. Une arche en béton très spéciale, en principe indestructible. Effectivement la GM3 est déclarée et l'Arche fait le plein des espèces sélectionnées. Mais en fait, c'était une fausse alerte. Une répétition en quelque sorte avant l'apocalypse.
Jusqu'au jour où une vraie GM4 éclate suite à la disparition d'un savant russe. L'Arche est repeuplée, mais de façon différente. Ce qui ne va pas manquer d'entrainer des surprises de taille et des conflits internes. Tandis que la Mort Blanche étend son linceul glacé sur la Terre, un ultime combat fait rage au sein de l'Arche où se sont réfugiés les derniers survivants… Entre en jeu l'amour, terrifiante nécessité pour perpétuer l'espèce…et sauver l'humanité.
Ce roman de science fiction aux allures de B.D. a été écrit en 1947 et un certain nombre de moments de l'action se sont révélés prémonitoires. Comme par exemple l'obsession de conquérir la Lune, l'impuissance de l'O.N.U., la conquête de l'arme nucléaire et le développement de son arsenal pour les grandes puissances, ou encore les armes bactériologiques et les êtres génétiquement modifiés. Et puis le pouvoir impuissant d'une administration pléthorique et omniprésente.
L'humanité a connu deux guerres mondiales. Cette fois, il y en a quatre pour un roman apocalyptique où toute la bêtise, la folie et la vanité humaines sont exposées, avec à la clef : qui dans ce conflit perpétuel au sein de l'Homme, l'emportera de Dieu ou de Satan ? On peut dire que Barjavel ne fait pas ici dans la dentelle et l'ambiance sombre du roman plombe la lecture et vous assomme. À la fin il apparaît évident que c'est lui le diable, l'Homme ! mais l'emportera-t-il vraiment ?
Ce que j'ai le moins aimé dans ce roman, c'est le style, un style qui ne m'avait jamais gêné dans les autres romans de Barjavel dont j'ai lu la plupart. Un style parfois pesant et un peu à l'emporte pièce. L'écrivain en était à ses débuts et certaines légèretés ou imprécisions sont imputables à ce fait. Cela mis à part, cela reste un bon roman avec le thème éternel de l'abri souterrain… et bien d'autres encore, comme la poésie de l'amour.
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Un classique de cet auteur unique en son genre, dans son style caractéristique: quelle imagination, nous sommes ici à la frontière de la science fiction et notre auteur nous conte une histoire que seule son imagination débordante semblait pouvoir créer :Il faut absolument, pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, découvrir cet auteur fécond qui nous offre des romans uniques et inclassables mais qui sont des classique du genre.
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