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Citations sur L'homme en rouge (20)

It’s strange that the term ‘gold digger’ is reserved exclusively for women who attach themselves to men for upward financial mobility. The biggest gold diggers of the Belle Epoque were English and French male aristocrats who married American heiresses to renew their bloodline, revive their sense of entitlement, and bolster their bank balance.

C’est étrange que l’expression « chercheur d’or » soit exclusivement réservée aux femmes qui s’accrochent aux hommes riches. Les plus grands «  chercheurs d’or » de La Belle Époque,étaient des hommes aristocrates anglais et français qui se marièrent avec des riches héritières américaines pour rafraîchir leur lignée, redorer leur blason et renforcer leur compte en banque.
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Proust used to say that the Prince was like ‘a disused dungeon converted into a library’.
Proust disait que le Prince* était comme "un donjon désaffecté converti en bibliothèque ".

* Le Prince de Polignac
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The Count* had fresh and idiosyncratic theories of home decoration: he displayed a sledge on a polar bearskin, items of church furniture, an array of silk socks in a glass case, and a live, gilded tortoise.
Le comte avait des théories neuves et idiosyncratiques concernant la décoration d’intérieur: il exposait une luge sur une peau d’ours, des articles de mobilier d'église, un tableau de chaussettes en soie dans une vitrine, et une tortue vivante, la carapace recouverte d’une fine couche d’or.

*Comte de Montesquiou.
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Le mariage n'était qu'un camp de base d'où le coeur aventurier s'élançait vers telle ou telle cime.
(page 56)
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Cet "intérieur" est rendu par des nuances plus sombres de rouge, un fond grenat qui fait ressortir l'écarlate du motif central. On voit de lourdes tentures retenues par une embrasse, et d'autres pans d'étoffe ; le tout se fond dans un tapis de la même teinte grenat, sans ligne de séparation visible. L'ensemble est très théâtral : il y a comme un air de plastronner non seulement dans la pose, mais aussi dans le style pictural.
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Les Britanniques sont censés être pragmatiques, les Français plus sentimentaux. En réalité, dans les affaires du cœur, c’était souvent le contraire. Les Britanniques croyaient à l’amour et au mariage – croyaient que l’amour menait et survivait au mariage, que la sentimentalité était une expression d’amour vrai, et que la tendre union et le fidèle veuvage de leur reine Victoria étaient un exemple national. C’étaient les Français qui avaient l’approche la plus pragmatique : on se mariait pour la position sociale, pour l’argent ou pour les biens, pour la perpétuation de la famille, mais non pour l’amour. L’amour survivait rarement au mariage, et il était sottement hypocrite de faire comme s’il le pouvait. Le mariage n’était qu’un camp de base d’où le cœur aventureux s’élançait vers telle ou telle cime.
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On a attribué au compositeur Erik Satie ce mot d'esprit: " Un Anglais est un Normand qui a mal tourné." On dit que le futur Edouard VII a approuvé et répété ce mot.
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Alors oui, commençons par cette visite à Londres de l'été 1885.
Le prince était Edmond de Polignac.
Le comte était Robert de Montesquiou-Feznsac.
Le roturier au nom italien était le docteur Samuel Jean Pozzi.
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Léon Daudet n'hésitait jamais à ruiner une réputation, et a certainement infligé des blessures plus profondes avec sa plume qu'avec son épée. Quelqu'un lui reprocha un jour de mentir. "Bien sûr, répliqua-t-il. Si je ne mentais jamais, je ne serais qu'un indicateur des chemins de fer!"
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En 1905, [Paul] Hervieu fut membre de la commission chargée d'examiner et de reformuler au besoin l'article 212 du Code Civil en cours de révision : "Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance." Hervieu suggéra à ses collègues d'ajouter un seul mot : "amour". La commission, estimant sans doute que ces trois exigences était tout ce qu'un état matrimonial était en mesure de supporter, refusa d'adopter sa recommandation. En 2006, un mot a bien été ajouté à ce vieux trio de devoirs. Toutefois, c'est "respect" plutôt qu'"amour". Les plus romantiques Britanniques, bien entendu, ont toujours promis d'aimer.
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