Daande Maayo

Merci tout d'abord aux éditions Tohu-Bohu ainsi qu'à Masse critique pour m'avoir permis de voyager sur le fleuve de l'Afrique de l'ouest en ces temps difficiles où chacun doit rester chez soi.
C'était pour moi, une ouverture sur le monde extérieur, et une découverte extraordinaire grâce à des photos d'une beauté magique. Visages burinés, barques ou pêcheurs, costumes traditionnels, femmes occupées à cuisiner, ou encore paysages magnifiques, tout m'a éblouie. A tel point que je me permettrai de m'en inspirer pour dessiner aux pastels ou à l'aquarelle.
Bref pour résumer, ce documentaire est un délice à feuilleter. Peu de commentaires mais largement suffisants pour parler de cette belle région d'Afrique, Mali, Sénégal, Mauritanie, des pays qu'on redoute de visiter à l'heure actuelle.

Pour Noël, Babélio et les éditions TohuBohu m'ont fait un splendide cadeau : un grand (31×22.5cm) beau livre cartonné ; 240 pages de magnifiques photos en grand format.
J'ai d'abord feuilleté et admiré les illustrations. J'ai retrouvé Saint Louis, les pélicans du Djoud, les couleurs chatoyantes des vêtements africains, les rires des enfants. Images de l'Afrique d e l'Ouest où j'aimerais tant retourner.



Une lecture plus attentive m'a fait découvrir le cours du fleuve qui s'écoule du Fouta Djalon en Guinée, à travers le Mali, et entre Maurétanie et Sénégal. Des commentaires passionnants sont rédigés par des spécialistes.

Occasion de rencontres avec des personnalités marquantes : les gardiens des sources sacrées, gardées par des génies, les frères Camara, agriculteurs et releveurs du niveau du fleuve selon les saisons. Des conteurs, des pêcheurs.. Fleuve gardé par des génies et des diables, un hippopotame ami d'une belle jeune fille. Merveilleuse population des peules répartis de part et d'autre des frontières.



Constructions anciennes ou récentes, comme une magnifique case à palabre, un fort ancien du temps de la colonisation, ou un barrage.

Les auteurs lancent aussi l'alerte sur les conséquences du changement climatique, de la sécheresse qui sévit depuis 1968, de la déforestation qui menace les sources et les sols, de la salinisation des sols.

Des barrages peuvent favoriser l'irrigation, produire l'électricité nécessaire au développement du pays, permettre la navigation en régulant le niveau du fleuve. Toutefois les bienfaits des aménagements sont pondérés. On n'agit pas impunément sur les équilibres naturels. le livre ouvre le débat.

C'est beaucoup plus qu'un beau livre!
Lien : https://netsdevoyages.car.blog

Merci à Babelio et Tohu Bohu pour la découverte d'un bien joli endroit qu'est le fleuve Sénégal. J'aurais aimé pouvoir faire ma chronique avec des photos mais les mots peuvent aussi parler ! Parlons d'abord des deux auteurs : Djibril Sy, photographe de l'île de Saint Louis et Yves Barou, photographe également mais basé à Vincennes en France. Ensemble, ils décident de se réunir pour nous offrir un beau voyage visuel.

Tout d'abord, le fleuve, ce sont des belles rencontres avec des habitants à la découverte de traditions, d'un mode de vie ou de coutumes qui différent de nos vies quotidiennes. C'est donc enrichissant pour le lecteur et mérite le détour. Mais vous pouvez aussi y croiser des habitants du monde animal comme des hippopotames.


Mais toutes ces photographies sont aussi là pour démontre une réalité qui fait aujourd'hui parti de notre monde actuel : les changements de climat. Partout dans le monde, les effets néfastes de la pollution commencent à avoir des conséquences sur les paysages, comme le montre des photos de sécheresse.

Un bon moyen de sensibiliser le plus grand nombre, en tout cas, j'y suis sensible. Pas vous ? Il ne vous reste plus qu'à votre tour, partir à la découverte du fleuve Sénégal. Merci encore à Babelio pour ce moment de lecture et de voyage 💓

Lien : https://unefamillebretonne.b..