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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il semble qu'Aurélien Barrau soit désormais moins connu comme astrophysicien (ce fut son métier initial) que comme philosophe très engagé en faveur de l'écologie. Lui qui est scientifique, il s'interroge dans ce nouveau livre sur la science. Selon lui, celle-ci n'est pas neutre dans le processus qui conduit inexorablement la Terre à sa perte. Elle contribue à cautionner, voire à accélérer la catastrophe annoncée. Cette thèse est discutée d'une manière globale, mais aussi individuelle (au niveau de la déontologie personnelle du chercheur). A noter que l'auteur insiste sur le fait qu'on ne devrait pas se focaliser uniquement sur le réchauffement climatique, car il est aussi accompagné de problèmes très graves, comme l'extinction massive de la biodiversité par exemple.
Vers la fin, Aurélien Barrau tente une comparaison. Considérant l'actuelle prolifération technico-scientifique non maîtrisée et inconditionnellement productiviste, il fait le rapprochement avec le cancer [en grec karkinos = crabe, d'où l'initiale K qui apparait dans le titre du livre]. Cette maladie peut être soignée, avec plus ou moins de succès, mais la meilleure approche n'est autre que la prévention. C'est donc une prévention rigoureuse qui devrait s'imposer aussi dans la gestion de notre planète… mais ce n'est vraiment pas le cas.
L'écriture d'Aurélien Barrau n'est pas toujours agréable, car elle est à la fois nerveuse et ampoulée. J'avouerai que le personnage - presque fanatique - ne me semble pas très sympathique, même si je lui donne largement raison sur le fond.

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Je sympathise sur le fond avec les idées développées ici par Aurélien Barrau, la nécessité d'une remise en question profonde de nos façons de faire de la science et plus largement de voir le monde, sur fond de crise écologique majeure.
Mais quel ton pompeux ! Monsieur Barrau a l'air de prendre très au sérieux son rôle de penseur. Il nous dit en beaucoup de pages et de belles phrases qui en jettent ce qui aurait pu être dit en quelques paragraphes. Je me suis sentie bien bête face à tant de références et de tournures savantes. Et je ne suis pas sûre d'avoir appris grand chose.
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