Le secret de la manufacture de chaussettes inusables

Après la lecture du Cercle littéraire des amateurs d'épluchure de patates, il n'était pas question que je passe à côté de celui-ci.
J'ai mis un bon moment à y entrer vraiment, mais ensuite, je m'y suis bien accroché, et j'ai regretté d'en avoir terminé, et d'abandonner ces personnages attachants.
Rien à voir cependant avec l'énorme coup de coeur du précédent. Lequel si j'ai bien compris avait au départ été écrit par Mary Ann Shaffer, la tante, et seulement corrigé/terminé par Annie Barrows.
Ici, un bon livre, pris individuellement, mais rien d'exceptionnel, même si j'ai apprécié au fil des pages suivre cette petite communauté de Virginie, tenter peu à peu de comprendre ce qui s'était passé avant, la réalité des faits qui les a amené à cette vie, ce malaise qu'on découvre au fil des pages.
Contrairement à d'autres romans, où je trouve que c'est délayé à plaisir, et que je regrette qu'en littérature "adulte" on ait souvent l'impression que l'auteur tire à la ligne, j'ai apprécié la longueur, qui nous permet de nous installer au fil des pages dans la vie de Macedonia et de la famille Romeyn.

J'ai cependant été parfois gênée par le passage d'un narrateur à l'autre, de la première à la troisième personne. Soit sans vraie transition, soit au contraire en reprenant tout le paragraphe précédent, ce qui paraissait un peu superflu. J'ai eu l'impression que c'était plutôt une figure de style, pour rappeler la forme du livre précédent, qu'une vraie nécessité du récit.
Autant j'avais apprécié la forme épistolaire du premier, autant ici je n'ai pas trouvé que c'était très adapté ces passages d'un narrateur à l'autre.

La fin m'a tout de même laissée un peu mal à l'aise. Même si tout semble avoir été dévoilé et "mis sur la table", j'ai un peu l'impression qu'on en revient à la situation si fausse du début, avant toutes les révélations (je ne voudrais pas trop spoiler, mais la pauvre tante Jottie revient "à la case départ" ?)

J'ajoute plus personnellement que je suis très intéressée par les romans se déroulant "dans l'Amérique profonde," et c'est bien le cas ici, puisqu'on découvre une petite communauté de Virginie, juste avant la seconde guerre mondiale.
J'ai apprécié aussi que ce soit très précisément daté.

Au final, une agréable "petite" lecture, appréciable en elle-même, mais qui pâtit de la comparaison avec les "épluchures" énorme coup de coeur et belle découverte.

Que dire ? J'en attendais peut être trop, ou du moins la même magie que celle ressentie avec "le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates".
L'histoire en elle même n'est pas inintéressante, un nombre important de personnages, de l'humour, un mystère, mais je n'ai pas "accroché".
Un peu trop de longueurs, parfois un peu d'ennui, des personnages qui m'exaspéraient, ou que j'avais envie de secouer.
Peut être l'aurai-je plus apprécié si je ne savais pas qui l'avait écrit et encore une fois si je l'avais lu avant le "cercle".
J'ai été jusqu'au bout, mais la fin ne m'a pas étonnée plus que cela (le mystère de l'incendie)...

Cette lecture m'a laissée une impression très mitigée. Dans l'ensemble j'ai bien aimé, mais j'ai trouvé qu'il y avait trop de longueurs. Je l'avoue sans honte, j'ai sauté quelques passages car je voulais connaître le dénouement mais j'avais peur que l'ennui n'abîme cette lecture et me force à l'abandon. Au fond l'histoire est intéressante, les personnages hauts en couleur sont dans l'ensemble attachants, même si parfois ils peuvent être agaçants. Trois personnages féminins s'imposent dans ce roman. Il y a Layla une riche et belle jeune femme qui refuse le prétendant que veut lui imposer son père sénateur et se retrouve à devoir gagner sa vie en écrivant l'histoire (et la petite histoire) de la ville de Macedonia. Là voilà arrachée à son confort de citadine oisive et propulsée au coeur d'une famille les Romeyn qui dirigeait autrefois la célèbre fabrique de chaussettes de la ville "Les Inusables Américaines". Dans cette famille il y a Jottie la tante et la soeur dévouée, la femme meurtrie qui va petit à petit apprendre à se libérer de ses chaînes, et il y a Willa une enfant espiègle et curieuse, qui veut jouer les détectives et découvrir les petits secrets que chacun s'efforce de cacher très soigneusement. Nous suivons tour à tour chacune de ces héroïnes ordinaires dans leurs pensées, leurs espoirs, leurs choix, leurs doutes...mais au bout du compte chacune ira au bout de sa quête et trouvera ce qu'elle ne pensait pas trouver.

Livre un peu déroutant au début....Livre conseillé par mon mari avec un titre comme cela le livre l'intriguait....J'ai eu du mal à plonger dedans et puis j'ai eu du mal à m'en défaire....J'ai adoré vivre avec cette famille des années 1930....Les personnages sont adorables....Une histoire de trahison entre frère et soeur ; une histoire d'un amour déçue ; d'existences perdues....Une caricature aussi de ces années avec des portraits rigolos....Une fillette qui veut savoir et connaître son père, les raisons de ses absences....Un livre à lire et à partager.

Il y a une fraîcheur et aussi un dépaysement qui se dégagent et rendent le tout très agréable, malgré ces quelques moments longuets. L'alternance des points de vue et la combinaison de différentes narrations (narration classique, épistolaire et retranscription du travail de Layla) apportent aussi un peu de rythme en cassant la sensation de monotonie.
Bref, on reste captivé, plutôt bien ancrée dans ce cadre tout particuliers, propre aux petites villes de campagne des Etats Unis à la fin des années 30, avec la Grande Dépression, les commérages, les histoires de familles (et quelle famille !), l'accueil chaleureux, la chaleur étouffante, la simplicité des gens et la curiosité de certaines petites filles.

Le charme des lieux et l'excentricité des personnages, le suspens qui tourne autour du charismatique Félix et de l'incendie criminel de la manufacture en 1920, ainsi que les histoires de coeur rendent ce livre assez fascinant. ..................
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Premier livre audio et un avis plutôt mitigé,
je ne sais pas si cela vient du roman en lui même
ou tout simplement du fait qu'il soit audio et que des nouveaux mécanismes doivent se mettre en place.
j'ai été un peu dérouté par la lecture.

Aussi, je ne me permettrait pas de juger le roman, n'était pas très au fait ni opérationnel pour l'audio.

En ouvrant ce roman et au vue du titre, je m'attendais à avoir beaucoup d'humour. Je m'étais trompée. Au contraire, c'est un torrent dévotion qui nous emporte ici. Une histoire de secret de famille, qui se dévoile au fur et à mesure... Jusqu'à être exposé en plein jour.

Alors que j'avais beaucoup aimé "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates", je n'ai pas réussi à rentrer dans celui-ci. Et c'est donc à un peu plus du 1/4 du livre que j'y renonce définitivement.
De nombreux personnages qui paraissent avoir des secrets mais qui ne se dévoilent pas assez vite à mon goût.
Si bien que quand je m'interrompt dans ma lecture, j'ai du mal à les recentrer dans l'histoire.
Encore un livre dont tout le monde parle en bien et qui ne m'emballe pas.

C'est un roman qui se lit comme on chemine le long d'une rivière aux eaux pures et chantantes.
C'est un peu gros, plus de six cents pages et quand on arrive à la fin, on se dit « déjà ? ».
C'est tantôt écrit par un spectateur extérieur, tantôt à la première personne par une jeune narratrice et ponctué d'épisodes épistolaires.
L'histoire nous raconte la vie d'une famille de Virginie Occidentale qui a connu des jours meilleurs et qui souffre d'un traumatisme vieux de dix-huit ans.
La détermination d'une fillette intelligente qui joue à l'enquêteuse et la survenue d'une jeune femme venue écrire l'histoire de la ville vont faire évoluer les choses.
Les différents membres de la famille, principalement des femmes, sont très attachants et donnent envie de faire partie de la famille.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman qui par ailleurs ne prétend pas délivrer un message et n'est qu'un agréable divertissement. Ce n'est déjà pas si mal.

Alors voilà, j'avais adoré le premier livre de Annie BARROWS, LE CERCLE LITTERAIRE DES AMATEURS DES EPLUCHURES DE PATATES.

Donc, je me suis plongée avec appréhension (quand le premier livre d'un auteur vous a plu, la lecture du second est toujours redoutée par peur de la déception!) et enthousiasme dans LE SECRET DE LA MANUFACTURE DE CHAUSSETTES INUSABLES... Et oui, en plus d'avoir une couverture discutable (je n'aime pas du tout la couverture de ce dernier roman, trop kitsch et sans grand intérêt vu l'histoire du roman !!), les livres de Annie BARROWS ont des titres à rallonge !

Layla BECK, une riche et jeune héritière, a décidé de ne pas subir le choix imposé par son père d'un mari fortuné dont elle n'est pas amoureuse. Nous sommes en 1938, juste après la crise, et le père de Layla, par dépit, lui coupe les vivres et elle est obligée de subvenir seule à ses besoins. Recrutée par une agence gouvernementale, elle a pour mission de rédiger un livre sur l'histoire de MACEDONIA, petite ville isolée de VIRGINIE OCCIDENTALE. Logée chez l'habitant, elle va peu à peu découvrir la famille atypique chez laquelle elle a élu domicile, les ROMEYN. L'été qui s'annonçait ennuyeux va se révéler bien plus passionnant que Layla ne pouvait l'imaginer.

De révélations en scandale, la vie de la jeune femme va être à jamais liée à celle de la famille ROMEYN et son existence va connaître un nouveau tournant...

Il ne faut absolument pas se fier à la quatrième de couverture de l'éditeur car elle laisse penser à une bluette mièvre avec une riche héritière urbaine déchue qui s'enthousiasme pour sa nouvelle vie à la campagne et tombe amoureuse d'un beau prince charmant.... Il n'en est rien !

Annie BARROWS nous entraine au sein d'une histoire complexe et poignante, les personnages de son roman sont bien plus profonds qu'il n'y parait. L'auteur fait la part belle à la gente féminine avec des caractères forts et attachants, les hommes quant à eux interviennent avec beaucoup moins d'intelligence et de finesse... le fil de l'histoire nous captive, les indices et les révélations nous sont confessés avec parcimonie et permettent de comprendre au fur et à mesure les positions et les blessures de chacun.

Annie BARROWS excelle dans la forme épistolaire et son premier roman était une succession d'échanges de lettres qui tenaient en haleine son lecteur de bout en bout. Ici, on retrouve ce procédé mais aussi des chapitres où chacun des protagonistes donne son point de vue ou son vécu de l'histoire. le rythme est donc plutôt enlevé, on partage les aléas et les rebondissements selon chacun, les évènements s'enchainent et les échanges de lettre viennent ponctuer le récit. On ne s'ennuie donc pas une minute dans cette ville un peu perdue de MACEDONIA et la lecture du SECRET DE LA MANUFACTURE DE CHAUSSETTES INUSABLES devient vite addictive....

Je ne vous en dirai pas plus quant au contenu... A vous de découvrir ce roman touchant et drôle aux personnages sympathiques et authentiques !

Lien : http://cousineslectures.cana..