Sachez tout d’abord qu’au théâtre, la couleur verte est proscrite. Ne me demandez pas pourquoi… Je sais qu’on parle parfois de la mort de Molière, qui aurait été habillé en vert lorsqu’il s’est effondré sur scène. On évoque aussi l’époque où les théâtres étaient éclairés au gaz, à cause de la flamme verdâtre qui donnait mauvaise mine aux comédiens. Mais tout ça est évidemment invérifiable.
L’avantage d’un physique avantageux. On s’en souvient plus facilement.
Pour un marin, la corde, c’était celle du pendu. C’est pour ça qu’il y a d’autres noms pour les désigner : les drisses, les bouts…
Les comédiens en particulier, mais aussi tous les gens qui travaillent dans un théâtre, sont très superstitieux. Certains s’en défendent et prennent ça soi-disant à la légère, mais tu ne les verras jamais porter du vert, employer le mot « corde » ou se souhaiter « bonne chance ».
J'ai découvert Enzo Bartoli grâce à Agnès, une grande amie, et je ne le regrette en rien. Je pense avoir lu tous ses livres, excepté "Enquête à l'arrivée", mais je compte vite m'y mettre.
Dans ce dernier opus, nous retrouvons toute l'équipe du 36 Quai des Orfèvres, Sylvain Boulay, Gilles Tissandier, le Capitaine Pascal Guilbert dit "Tonton", le Lieutenant Guilhem Lanternier (qui, il faut bien l'avouer, est mon petit préféré), même si tous les autres personnages sont attachants. Aucun cliché, pas de caricature.
L'action commence dès les premières pages. Le célèbre acteur, Albin Clavel, est retrouvé assassiné dans sa loge. Commence alors une enquête bien ardue pour nos OPJ. Comme à son habitude, l'auteur nous entraîne malgré nous dans un tourbillon de questions qui nous laisse pantois quand on referme le livre.
Je ne peux que vous le conseiller. Vous serez conquis par la plume fluide et agréable de Enzo Bartoli.
- C’est quand même une sacrée belle gonzesse. Quel gâchis !
- Pourquoi, gâchis ?
- Tu lui as vu un mec depuis qu’on la colle aux basques ? Non. Et pourtant, elle a tout ce qu’il faut pour attirer le chaland. Je te jure que j’en ferais bien mon affaire ! Mais bon, je ne me fais pas d’illusion non plus. C’est le genre de gonzesse qui choisit ses mecs en fonction de leur compte en banque, comme d’hab’ !