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Citations sur Oedipe sur la route (71)

Chacun va bientôt devoir retrouver l’itinéraire de ses songes et tracer sur la terre et dans le ciel le chemin inconnu qui correspond à son image intérieure
(Le Labyrinthe, J’ai lu, p. 132)
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Il est parsemé de ces pierres à demi cachées [...], c'est un sentier comme il y en a beaucoup en Grèce. Un chemin qui n'est jamais, qui serpente indéfiniment et sans dire d'avance où il va.

Chapitre 16 : Le chemin du soleil.
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Polynice est là ! Il est énorme, superbe et, bien que sans armes, avec tout l'aspect d'un grand prince et d'un guerrier redoutable. Il est consterné en voyant Œdipe et Antigone en haillons. On voit qu'enfermé dans la citadelle de lui-même, il n'a jamais imaginé jusqu'ici ce qu'ils avaient pu devenir depuis qu'ils les avait laissé chasser de Thèbes. Il se jette impétueusement aux genoux d'Œdipe, les étreint, les embrasse en pleurant. Il le supplie de lui pardonner son crime et de venir aujourd'hui à son aide.
Œdipe l'arrête avec une singulière autorité, ses gestes et toute son attitude disent : Je sais, je sais. Son fils le sent et s'apaise. Il passe avec tendresse ses mains sur le visage de Polynice, sur son cou puissant et sa magnifique chevelure. Il dit : " Tu es roi, mon fils. " Il le fait se relever, se dresse en face de lui, et c'est Polynice qui est le plus grand. Il touche ses épaules, sa taille, ses mains longues, il se réjouit de sa prestance, de sa force et de sa beauté. " Tu es roi, dit-il, tu es plus, tu es le roi, comme ta mère était la reine. C'est ce qu'Étéocle n'a pas pu supporter. C'est donc à toi de comprendre pour deux et de faire la paix avec la force de ton âme. Un vrai roi, comme tu l'es, n'a pas besoin de trône pour régner.

Chapitre 15 : Récit de Narsès à Diotime.
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Le tonnerre retentit pour la deuxième fois, sans troubler Œdipe. Il est toujours celui qui a pu, sur le cap, dominer et faire retomber dans la mer l'énorme vague de la folie.

Chapitre 16 : Le chemin du soleil.
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Le travail vous soumet à ses lois, vous lime, vous renforce, mais vous demeurez le même. Tandis que l'amour, tel qu'Antigone l'a connu cette nuit, tel qu'elle le connaît sans le savoir depuis longtemps, cette certitude d'être attendue dans l'ardeur, c'est un autre niveau de la vie, ou de ce qui est plus que la vie.

Chapitre 14 : La route de Colone.
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Les cités et les peuples naissent sous le signe de sombres et inéluctables passions et il est vrai qu'emporté par elle l'esprit n'est pas de force à leur résister. Mais l'esprit est patient, il ne craint pas les fatigues ni les dangers de la route. Son courage n'est pas de vaincre, mais d'aller sans savoir où il aboutira et de revenir sans cesse à la charge.

Chapitre 15 : Récit de Narsès à Diotime.
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La terrible guerre des forts, de ceux qui sont armés et pourvus pour la vie contre ceux qui sont pauvres, désarmés, dénués de tout, n'a pas cessé de lui apparaître depuis qu'elle est sur la route.

Chapitre 9 : Les portes de Thèbes.
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Le naufrage est sûr, vous êtes déjà tout engourdi par les vagues glacées qui vous assaillent, mais en somme tant qu'on crie, on est vivant.

Chapitre 8 : Calliope et les pestiférés.
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Votre vie n'est pas à vous, elle n'est pas votre bien, et celui qui vit dans l'instant comment pourrait-il déchiffrer la langue épineuse du temps ? La vie, la mort, la maladie sont de grands fauves, d'intrépides joueuses qui lancent leurs dés sans hésiter.
Sans la mort quels terribles combats entre ceux qui ne mourraient plus et ceux qui grandissent, avides de terres et de liberté.

Chapitre 8 : Calliope et les pestiférés.
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- La maladie, Calliope, travaille à la fois le champ de la vie et celui de la mort. Elle nous fait peur, elle nous égare, mais l'existence n'est-elle pas troublante, exigeante comme le petit enfant. La maladie est vigilante, elle nous prévient, elle sait combien le mal est nécessaire et secourable au bien.

Chapitre 8 : Calliope et les pestiférés.
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