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4,2

sur 1999 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le Spleen de Paris est un recueil de 50 poèmes en prose décrivant le cynisme de Paris durant ses aventures. le Spleen de Paris évoque le cynisme, la mélancolie, la tristesse, la solitude et d'autres sujet peu joyeux. Mes poèmes favoris sont XXXIII Enivrez-vous : j'ai bien aimé ce petit poème puisque Baudelaire nous dit de devenir ivre à quelques choses comme les poèmes ou le vin, pour ne pas voir le temps passer et vivre la solitude de la vieillesse chose qui pour moi est importante et peut effrayer tout le monde de vieillir. Mon second poème favoris est XLI le port : celui ci je l'ai adorer car il est court et parle du calme du port et de la sensation d'apaisement qu'il peut procurer lors d'un jour ensoleiller. Je l'ai particulièrement apprécier car les ports sont un de mes endroits favoris pour m'apaiser : la brise, les mouettes qui chantent, la vue, l'odeur... L'un de mes derniers poèmes favoris est VII le Fou et La Venus : alors ce poème je l'ai apprécier car ici Baudelaire parle surement d'une matinée ensoleillé ou les gens ayant fait la fêtes/bues la veille sont calme pour une fois, mais un fou (peut-être une personne alcoolisées ?)s'exprime a vive voix dans la rue à propos du fait que il ne connait ni l'amour ni l'amitié, seul livrée a lui même mais il implore Vénus de le laisser goûter à ses magnifiques sentiment . Ce poème m'a particulièrement touchée car ici on parle d'une personne qui malgré l'alcool surement (puisque Baudelaire parle d'une orgie silencieuse) demandant a Vénus, déesse de l'amour dans la mythologie grecque de le laisser les découvrir, je suis assez sensible a cela alors je trouve normal qu'il m'ait plût.

J'ai aimer le Spleen de Paris malgré le fait que certain poèmes m'ont paru incompréhensible, puisque ce sont des poèmes en prose, les poèmes sont assez émotif pour moi et expriment assez bien les misères de Paris, ils peuvent nous pousser a avoir une réflexion plus approfondit de certains sentiments à notre égard ou vis a vis des autres et un tout autre point de vue de notre monde qui peut être particulièrement intéressant.
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Mon premier Baudelaire.
Je l'ai beaucoup plus apprécié que les Fleurs du Mal, étrangement. Charles Baudelaire n'est pas le dernier des zigotos quand il s'agit de bien écrire. J'ai aimé beaucoup de ses poèmes, en particulier le Flacon et la Chimère.
Je vous conseille grandement le Spleen de Paris.
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Mes lacunes en terme de littérature classique et ce même pour du Baudelaire, m'empêchent d'apprécier à sa juste valeur "Le Spleen de Paris".

Le recueil de poèmes en prose est très bien, et est doté d'une excellente préface signé Jean-Luc Steinmetz qui est une très bonne introduction à ce genre d'ouvrage pour un néophyte comme moi. Mais je n'ai peut-être pas atteint une maturité littéraire assez suffisante pour pouvoir en extraire toute l'essence de la prose de Baudelaire.
Ou peut-être aussi que j'en attendais trop... Une sorte de mystification par les mots et le verbe.

J'ai cependant apprécié cette lecture que je relirais plus tard, dans quelques mois ou quelques années quand je serais prêt à me replonger une nouvelle fois dans cet excellent recueil.
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Il excelle en vers et invente la prose poétique. Une mélodie qui n'est plus uniquement rythmée mais bien au delà : il y a des soupirs, des octaves en cascade... mais aucun bémol.
La prose de Baudelaire opère comme ses vers mais avec une lecture plus facile évidemment, il décrit toujours la vérité sur la faiblesse humaine et la triste réalité de l'existence mais malgré son pessimisme inaltérable on aime le lire et le relire toujours avec délectation.
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Pas aussi connu que Les Fleurs du mal, le Spleen de Paris est toutefois un recueil résolument moderne et novateur car les poèmes sont en prose !

Lorsqu'il commence à publier ses Petits poèmes en prose dans des revues et des journaux, Baudelaire a beau les qualifier modestement de « bagatelles », il a pleinement conscience de ce qu'ils ont de singulier. Et nous le savons mieux désormais, ce qui s'inaugure de manière capitale dans ces textes qui visent à capter l'étrangeté du quotidien de son temps, ce n'est rien moins qu'une forme littéraire nouvelle ! Rimbaud et Mallarmé – et bien d'autres après eux – vont très vite s'en inspirer.
Baudelaire y consacra les dernières années de sa vie mais ces textes ne seront publiés intégralement qu'en 1869, soit deux ans après sa mort.

Avis :
Des Petits poèmes en prose sur des petites choses de la vie et dans un Paris tant aimé. Un nouveau genre, toujours aussi moderne, à savourer !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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J'ai lu ces derniers jours le Spleen de Paris ; cela a été un délice, même si par certains moments, notamment en arrivant aux derniers poèmes, la lassitude se fait ressentir quant aux motifs qui reviennent inlassablement. Mais l'univers baudelairien, si étrange, dérangeant, macabre, mais fantastique et poétique, d'une puissance inégalée – qui connaît son apothéose dans Les Fleurs du Mal, bien sûr –, vaut bien mille lassitudes ; il n'en reste qu'à la fin, malgré quelques ennuis, nous possédons un goût que seul Baudelaire réussit à nous donner. Puisqu'on a aime à les comparer impertinemment, j'ai préféré Gaspard de la Nuit à ce Spleen, plus varié : ce dernier est une ville, tandis que le premier est un univers.
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Le terme "poème" me semble galvaudé pour certains textes de ce recueil, sans doute ceux dont la prose m'a semblé la moins éblouissante. Des textes d'autres auteurs (Colette par exemple) jamais présentés comme des poèmes, sont d'une prose parfois supérieure à celle de Baudelaire dans ce Spleen de Paris (dans l'attention portée aux sonorités, aux allitérations). Ici, quelques textes se présentent plutôt comme des contes ou des fables. Mais le plus souvent, ces Petits poèmes en prose paraissent, à la lecture, bel et bien comme des moments poétiques: l'artiste dresse avec grand soin un portrait, un paysage qui nous happe et nous plonge dans la contemplation et la réflexion. le poème nous interroge sur une partie de notre propre psychologie, nous offre une perspective nouvelle sur notre existence.
Parfois, ce qu'il y a de plus poétique se retrouve dans la forme, d'autres fois dans le sujet traité ou dans l'atmosphère dépeinte. Si je ne devais en choisir qu'un seul, ce serait assurément "Déjà !" , poème qui réunit toutes ces qualités et qui me donne envie de le relire, et le relire, et le relire ... Pour moi, ce poème résume à lui tout seul ce fameux "spleen".

Lisez ces Petits poèmes en prose et faites votre choix. Certains textes vous proposeront de devenir vos compagnons tout au long de votre vie de lecteur.
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Comme vous le savez, j'ai mes livres « du petit matin ». Cette demi-heure magique devant une tasse de café fumante et une tartine beurre confiture où je suspends le temps entre le pays des rêves et la réalité d'une journée qui démarre, accompagnée de textes inspirants.

Le Spleen de Paris m'a accompagné à raison d'un petit poème en prose par jour, afin de faire durer le plaisir 

Ces poèmes en prose s'insèrent souvent dans un épisode narratif lors d'un état contemplatif faisant fi des règles et des catégories bien établies.
Ils ne sont ni prose ni poésie, mais à la fois prose et poésie car ils empruntent à la poésie ses ressources musicales, créant une parole singulière et ouvrant la porte à l'invention et à la création.

Baudelaire s'intéresse à la vie moderne et plus particulièrement à un Paris tout en contrastes, au double visage, entre les quartiers fortunés et ceux miséreux et délinquants qu'il a fréquentés dans sa vie bohême.
Le poète observe la vie dans cette société parisienne en pleine transformation sociale et celle-ci réveille des souvenirs et sollicite sa mémoire.

Dans ce recueil posthume la nostalgie et la mélancolie sont musicalement évoquées. Les thèmes, toujours très baudelairiens tels l'oppositions de l'ici et de l'ailleurs, du bien et du mal, de l'angoisse d'aimer, sont traités par une plume d'une sensibilité profonde, où transpirent les obsessions, les angoisses, les joies et la quête de la Beauté.

Et pour citer Charles Baudelaire, ces petites pauses salutaires du matin m'ont bien aidé à échapper au « spleen » qui nous hante en ce moment pour « aller n'importe où ! n'importe où ! pourvu que ce soit hors du monde »


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Un recueil d'images, qui évoque à la fois Paris et le spleen, le monde et la volupté, l'amour et la pauvreté.
Alors oui, il y a ce Paris du XIXème siècle qui se transforme, entre la ville ancienne voire moyenâgeuse - j'emploie l'adjectif péjoratif à dessin et non "médiéval" - avec ses ruelles encore mal-famées, ses logis qui ne sont que des bouges, ses petits métiers comme les vitriers ou les saltimbanques à la peau sombre, mais aussi la modernité de la lumière des lampes à gaz, ses foules et ses plaisirs.
Et puis il y a ce spleen, qui n'est pas tant celui de Paris que celui de la vie, un dégoût de la ville et de ses orgies, mais aussi une "invitation au voyage", le rêve d'un ailleurs. le poète rêve en effet de partir, loin, mais rêver de partir, c'est déjà s'évader.
Il y a les femmes et leur beauté, la noirceur de leur chevelure, l'odeur de leur peaux.
Et au milieu de ces images sensuelles, charnelles, il y a des yeux luisants. Cette image revient plusieurs fois, toujours associée aux enfants ou à la pauvreté - et à la pauvreté des enfants. Ce contraste saisissant est marquant, à l'image de ces deux sauvages, presque pas humains, qui se battent pour un bout de pain sans être conscients des beautés de la nature, que seul peut voir un poète - mais rassasié.
Un recueil aux images fortes donc, entre charme et répulsion - et avec plusieurs hommages aux chiens, ce que j'apprécie.
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Lorsque j'ai terminé la dernière ligne du dernier poème, je me suis réellement dit "Oui, tu aimes profondément la poésie".
Baudelaire a réellement un don pour susciter chez son lecteur de l'émotion, qu'elle se traduise par des larmes silencieuses ou des sourires furtifs.
Nous sommes embarqués, peu à peu, au sein de son intimité, comme des petites souris qui captent quelques bribes de conversations interdites. Je me suis vraiment sentie privilégiée, sentiment assez idiot lorsque l'on sait le nombre de personnes "privilégiées", qui ont, comme moi, déjà franchi les portes de ce livre.
Je n'ai pas vu les pages s'égrener, tant j'étais happée par le style baudelairien, par son sens des mots toujours justes, comme si, ces mêmes mots m'étaient au final destinés.
Il parle de tout, et de rien. du monde qu'il traverse, des sentiments qui tentent de l'engloutir, de ses amours, de ses défaites.
Un recueil séduisant et enrichissant, à lire sans retenue.
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