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petit coup dur pour Baudelaire c'est parti

Bon c'est pas très fameux tout ça j'ai pas grand chose a dire a part que c'est un des livres les plus immoraux que j'ai jamais lu faisant l'apologie de la drogue en disant que c'est super, que l'on devient comme des dieux grâce à l'opium enfin bref un super message !

en plus l'écriture est lourde et ennuyante a tel point que je ne suis pas allée au bout du livre. A mon avis M Charles Baudelaire aurait du rester a la poésie

je ne le recommande pas

Prochain livre: Genèse de maxime Chattam
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Intrigué et séduit par la quatrième de couverture, cet ouvrage singulier m'a peu à peu perdu dans les méandres des réflexions qui le composent. A la fois : recueil de pensées, de textes, de poèmes; la diversité des textes m'a dérouté et ne m'a pas permis de m'immerger complètement dans cette oeuvre.

Même si le fil rouge de l'opium et du haschisch sont bien présents tout au long de ce livre, la rupture de rythme, entretenue par Baudelaire, casse la réflexion sur le contenu même du texte, notamment dans partie sur la traduction de l'oeuvre de Thomas de Quincey.

Le style littéraire est très élevé, de nombreuses références à l'histoire, à la tragédie antique, au héros des temps anciens émaillent le récit, ce qui complique la lecture mais qui démontre une fois de plus le niveau culture impressionnant de ces écrivains.
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Très différent de ce que je m'imaginais. Que j'ai voulu ou non l'entendre, je pensais que j'allais lire une sorte de panégyrique des produits psychotropiques, avec une foule de descriptions aussi enchanteresses que tentantes. En full synesthésie.
Ce qui est à la fois ce que j'ai pu lire et absolument pas ça.
Ma version contient quelques textes de Théophile Gautier sur le même thème et qui eux sont plus positifs concernant ces produits : l'opium et le "hachich". Y décrivant, effets et différences. Très bien écrits, et énervants.
Baudelaire lui s'inscrit comme moraliste et négateur de ces paradis artificiels. Pour lui, on ne fait pas d'un âne un cheval de course. Autrement dit, les effets et les hallucinations etc, n'auront de brio que si vous êtes brillant. N'espérez pas être autre chose que vous êtes déjà, vous l'êtes d'autant plus, d'autant plus intensément.
Les effets négatifs apparaissent vite et sont tout aussi bien décrits. Avec à l'appui une critique de Baudelaire du texte le Mangeur d'opium de de Quincey. C'est pur littérature. Baudelaire nous sert de très belles pages.
Mais. Pas assez. Et à de nombreuses reprises, c'est moi qui suis parti, hypnotisé par l'ennui provoqué et ça m'a souvent saoulé.
Je suis d'ailleurs étonné des pages sur le haschisch dont les effets semblent étonnamment plus intéressants qu'avec la merde actuelle. Je ne sais pas si c'était pour faire genre, pour exagérer. (Ce qui n'aurait pas de sens, vu le parti pris détracteur-moraliste de Baudelaire.) Mais, clairement, j'ai bien l'impression que ce n'est pas avec le cannabis, actuel, qu'on peut aboutir à de tels effets. Sans doute avec d'autres choses...

Un livre qu'on peut inscrire dans l'histoire, au sens livre historique, avec des moments remarquables sur le plan stylistique. Mais assez chiant quand même.
Pour ma part.
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Les paradis artificiels est le premier Baudelaire que je lis. C'est une lecture qui nous pousse à la réflexion, car ce sont des textes d'un autre temps mais toujours d'actualité.
L'auteur nous entraine dans un premier temps dans le domaine de la boisson, en parlant du Vin, qu'il compare ensuite au Hachish.
L'auteur nous décrit ce que lui pense du vin en dégraissant sur les différents effets de l'alcool. Pour parachever ses réflexions, il nous donne des exemples de personnes alcoolisées pour illustrer les conséquences des effets de l'alcool.
Dans un deuxième temps, il nous conte les effets du Hachish. Il nous narre son histoire, en tous cas, ce qu'il en connait, pour ensuite faire comme avec le Vin, développé par des exemples et bien sûr de comparer les deux.
Ensuite, il nous parlera de l'Opium, en s'appuyant sur les textes de De Quincey, en tant que auteur et consommateur; pour nous montrer les bons et les mauvais côtés de cette drogue.
de ce fait, cette oeuvre n'est ni une apologie, ni un pamphlet, mais bel et bien une réflexion sur la drogue et ses effets.
Certaines parties du livre semblent avoir été écrites sous substances, et c'est bien le réel talent de Baudelaire qui en fait une oeuvre aussi bien construite et aussi réelle.
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Vision un peu fantasmée de la prise de drogue, cela reste assez intéressant. J'y ai appris que le haschich vient du chanvre. Dans mon édition, aux textes de Baudelaire sont adjoints des textes d'autres auteurs sur le même sujet, comme Théophile Gautier, que j'ai également appréciés. A ceux qui ont aimé, je recommande Monsieur de Phocas de Jean Lorrain, qui retranscrit bien l'esprit de cette époque, le décadentisme, le dandysme, ...
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Conçu comme une conférence ou comme "un livre de morale" tel qu'il le voudrait, Baudelaire présente deux études documentaires, l'une portant sur le haschisch et l'autre sur l'opium, substances dont il faisait lui-même usage.

Concernant le haschisch, Baudelaire en décrit les effets : affinement de la sensibilité, dilatation du temps, euphorie... (chapitres " l'homme dieu " et " le théâtre de séraphin " ) comme les méfaits : extrême fatigue, paresse... ( chapitre " morale "). Pour décrire les effets de la drogue, l'auteur fait appel non seulement à sa propre expérience mais aussi à des témoignages qu'il a pu recueillir d'autres initiés. Ce qu'il y a de frappant dans cette étude, c'est son aspect clinique. Baudelaire décrit le haschisch par le menu. Il commence par opposer ce qu'en attendent les consommateurs éventuels et les effets réels :

Que les gens du monde et les ignorants, curieux de connaître les jouissances exceptionnelles, sachent donc bien qu'ils ne trouveront dans le haschisch rien de miraculeux, absolument rien que le naturel excessif. (29)

il parle de son aspect : " un peu de confiture verte, gros comme une noix, singulièrement odorante..." (29) puis des effets en trois phases : hilarité soudaine, perception accrue des choses extérieures intériorisée par l'ivresse où les hallucinations se créent " par l'action de l'imagination ", distorsion du réel puis fatigue physique. Baudelaire parle en poète et en esthète, la prise de drogue n'est pour lui qu'une occasion de pousser son imagination déjà féconde. Les incultes n'y trouveront sûrement pas cette subtilité.

Dans la deuxième partie de l'ouvrage, l'auteur se consacre à l'étude de l'opium par le biais du livre de Thomas de Quincey (Confessions d'un mangeur d'opium anglais, 1822). En traduisant en partie cet auteur et en introduisant ses propres commentaires, Baudelaire explique comment cet auteur a vécu les voluptés et les tortures de l'opium tout en ayant vécu des drames dans sa vie (mort de sa mère puis de sa soeur) qui devenaient les sujets de rêves d'opium troublés et esthétisants. (Suspiria de Profundis). Comme lui, De Quincey met en garde le lecteur en précisant que sa première prise d'opium "innocente" découlait d'un mal de dents qu'il voulait guérir. Baudelaire fait ensuite quelques coupes dans le texte et résume la vie du mangeur d'opium décrivant tour à tour les "voluptés de l'opium" qui le pousse à la contemplation et à ses "tortures" dont une des plus atroces est de ne pouvoir accomplir la moindre action malgré son désir d'agir. C'est dans la dernière partie les Suspiria de Profundis (1845) que Baudelaire montre notre mangeur d'opium, après la mort de sa jeune soeur survenue dans son enfance, il retrouve l'ambiance esthétique (on dirait presque gothique aujourd'hui) de l'apparat qui l'entourait lors de ses études à Oxford, l'opium lui permet de revivre cette scène en amplifiant les couleurs, les sons ou les odeurs avec le recul esthétique de son esprit à présent cultivé. Pour Baudelaire, l'homme qui a passé son enfance au milieu de femmes a aiguisé sa sensibilité plus qu'un autre et a gardé un goût pour les choses ondoyantes et vaporeuses... wow!! faut que j'arrête là!
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« Les paradis artificiels » est malgré son thème sulfureux une saine lecture ou les auteurs que ce soit Gautier ou Baudelaire donnent libre cours à leur imagination débridée tout en n'oubliant pas une condamnation morale bien mince pour ce dernier.

Mais Baudelaire va plus loin que Gautier dans son analyse, dépassant les pléthoriques descriptions des effets des drogues, son étude de fond menée autour de la personnalité De Quincey met en lumière tout ce qui peut conduire un esprit brillant et sensible à sombrer dans l'opium.

Pour ma part, bien que non consommateur de drogue, je pense qu'il sera toujours dans la nature profonde de l'homme de trouver des stimulants pour élever son âme et oublier une réalité bien souvent terne et sans relief truffée d'éternelles contrariétés et de problèmes à résoudre !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Une oeuvre à lire lorsque nous sommes matures niveau littérature, où que l'on connais les drogues. Faire lire cela au collège une erreur, enfin c'est mon avis..
Je pensais avant cette lecture, que Honoré de Balzac était pour la consommation d'opium, de haschich, il n'en ai pas, c'est bien le contraire, d'où le titre finalement.
Il conte la vie de Thomas de Quincey et son soucis avec le Cannabis.
Cet auteur je ne l'ai connu par hasard en Pléiade dans une librairie, j'ai hésité à acheter et finalement bien fait car je le découvre dans cette oeuvre De Balzac..


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Paradis... Un mot à employer normalement au singulier, séjour des âmes bienheureuses après la mort, avec toute une connotation religieuse. Et il est question plusieurs fois de ce paradis pour les morts, ou plutôt pour les mortes, des jeunes filles voire des enfants qui ont rejoint les anges, disparues trop jeunes - Ann, la prostituée sainte, et Elisabeth, la soeur aimante.
Les hommes, eux, ne rejoignent pas le Paradis dans cette oeuvre. Alors, il leur faut des moyens pour s'en approcher - la création artistique, et principalement la poésie qui permet de faire acte de Création si on l'auteur est béni par les Muses, la musique, l'acte d'amour dans les bras de certaines femmes, la contemplation d'un beau paysage de nature sauvage - de belles lignes sur les montagnes sous la neige !
Mais ces moyens ne sont pas donnés à tous, contrairement aux paradis artificiels qu'on peut atteindre pour quelques sous que sont l'alcool, le haschisch et l'opium. Paradis au pluriel donc, et artificiels car ils ne sont pas une oeuvre de la nature.
Mais ces paradis se transforment en enfers, lieu de la damnation, des âmes mais aussi des corps, quand les rêves deviennent des cauchemars et quand la souffrance devient plus forte que le mal initial qu'il fallait combattre.
Ce n'est donc pas un hymne à la débauche, mais la célébration de l'imagination et de la création poétique.
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User de paradis artificiels pour se plonger dans Les paradis artificiels.
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