Allez mémé !

Ca rigole pas chez mémé. On vit à la baguette et il faut suivre les ordres.
Et en plus mémé a décidé de m'apprendre à faire du vélo mais j'ai rien demandé , moi! je suis un petit cochon qui va devoir montrer ses capacités d'apprentissage.
Mais le problème est que mémé , elle ne sait pas faire de vélo!
Petit cochon trouvera une solution qui permettra de belles ballades à partager à deux.
Cet album démontre la frustration de nos anciens. Et quel bonheur ressent-on quand on a franchi un obstacle! Fini les contraintes; vive la liberté. Quand la confiance fait pousser des ailes!
Un livre émouvant et plein de bonté .

Mémé n'est pas commode. Elle impose son rythme et sa rigueur. le jour où notre petit personnage doit apprendre à faire du vélo, mémé est intransigeante et l'oblige à persévérer encore et encore. Mais pourquoi tant d'acharnement ?

"Allez mémé !" est un album jeunesse à l'histoire touchante. J'ai ressenti beaucoup de tendresse pour cette mémé à la vie qui n'a pas dû être facile et qui va se laisser percer à jour. Il y a une grande douceur dans les dessins qui ressort aussi dans la fin de l'histoire. Un joli moment de partage et d'entraide entre les générations.

Quel joli livre très poétique ! Nous suivons les aventures d'un petit cochon qui doit passer la nuit chez sa mémé. Sa mémé est austère et ne semble pas se laisser aller à ses émotions. Celle-ci décide d'apprendre à faire du vélo à son petit-fils sans les petites roues. le petit tombe, n'y arrive pas, mais sa mémé est là pour l'encourager et le pousser à y arriver. Lorsqu'enfin il parvient à trouver son équilibre, la vieille dame est émue aux larmes. Alors pour la remercier le petit cochon trafique le vieux vélo du papy en y accrochant les petites roues. Ainsi, il pourra faire du vélo avec sa mémé.

Les dessins sont jolis, expressifs et agréables à regarder. le texte est facile à lire pour un enfant à partir de 7 ans. Ma fille a beaucoup apprécié cette histoire de part l'émotion transmise.
Vraiment c'est un très chouette livre !

Mémé n'est pas très commode. Chez elle, rigueur et traditionalisme sont lois et sa petite fille traîne des pieds lorsqu'il s'agit de passer du temps chez elle. Aujourd'hui Mémé a décidé d'initier coûte que coûte la petite à la bicyclette... sans les petites roues. Et, sans surprise, rien ne l'attendrit : ni les craintes, ni les chutes, ni les hauts cris. Quand on tombe, on remonte, un point c'est tout ! N'y a t-il vraiment rien pour émouvoir l'aïeule ? Pourquoi voit-on poindre alors une larme lorsque la fillette boucle son premier tour à vélo ? Qui se cache réellement derrière l'autoritaire Mémé ?  

Ce que j'aime dans cet album, comme dans tous les textes de Gilles, c'est la tendresse dont sont empreintes les histoires qu'il narre, la beauté des messages qu'il délivre, les mots choisis avec soin, minutie et poésie.
Dans cet album, il est plus particulièrement question de deux générations qui s'opposent, avant de s'apprivoiser et de s'entraider. de persévérance, de réussite dans l'effort, de liberté gagnée à force d'encouragements, de confiance partagée, de rêves jamais abandonnés. Derrière les valeurs en apparence surannées de Mémé, c'est une belle leçon de transmission féminine qui se dévoile et qui permet à la petite fille d'acquérir assurance et autonomie. Et aussi et surtout de rendre généreusement la pareille à Mémé !

Quant aux illustrations d'Amandine Piu, tout en douceur, tout en rondeurs, elles servent et renforcent à merveille le propos. J'en ai apprécié l'humour, l'expressivité, la portée. Bref, là aussi je suis séduite !

Ce livre démontre qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences et que certaines personnes sous leurs airs sévères cachent parfois un lourd secret. On dit souvent que nos aînés ont toujours quelque chose à nous apprendre mais parfois la vie réserve bien des surprises.

Un joli album pour les 3-6 ans ( et les plus grands aussi) , très coloré et plein d'émotions.
Lien : https://pausepolars.wordpres..

Emprunté à la bibliothèque, j'avais parcouru très rapidement cet album qui me paraissait très intéressant puisqu'il montrait que les enfants n'étaient pas les seuls à faire des apprentissages (et à devoir persévérer, faire des erreurs, dépasser leurs peurs...), la grand-mère en venant finalement elle-même à faire l'apprentissage du vélo (et grâce à la prévenance de son petit-fils, qui plus est !). J'ai simplement trouvé (très) dommage que la grand-mère ait un comportement aussi dur envers son petit-fils, on sent que c'est "à l'ancienne" mais dans les mauvais côtés d'une éducation classique où on n'encourage pas l'enfant, où on le pousse sans ménagement, où on ne lui laisse pas de répit... Vraiment dommage car, à mes yeux, le comportement intraitable de la grand-mère gâche l'histoire qui aurait pu être belle, positive et que je trouve, hélas, entachée par ce comportement rigide. Donc pour moi, l'intention était louable mais le traitement du sujet manque de bienveillance. Bien sûr, je pense comprendre que la grand-mère se comporte ainsi car elle porte en elle la blessure de n'avoir pas appris elle-même étant enfant, ou qu'on ne l'ait pas davantage accompagnée dans cet apprentissage. Mais je n'aime pas cette démonstration de force et le fait qu'un enfant subisse ainsi les regrets que sa grand-mère projette sur lui. Mes enfants de 5 et 8 ans à qui j'ai lu cet album n'ont pas accroché, ils étaient étonnés de l'attitude de la grand-mère et n'ont pas réussi à comprendre sa dureté alors que si Mémé s'était confiée sur son vécu, ses déceptions d'enfant (on sent l'enfant intérieur encore à vif !), je pense que cela aurait changé la donne.

A qu'il le choc des valeurs et le conflit des générations lorsqu'il est raconté par Gilles Baum !

La vieille est une dure-à-cuir, voir même une tape-dur, la jeune est un peu trouillarde, on préfère dire sensible ou hyper sensible aujourd'hui.

C'est le vélo qui va rapprocher ces deux extrêmes. Un très bel album.

Mémé n'est pas commode!
Quand je vais chez elle, je traîne des pieds. Aujourd'hui, elle a décidé d'enlever les roulettes de mon vélo…
Chez elle il faut se déchausser, ne rien salir…
Mémé ne va pas lâcher, elle a une volonté de fer, alors quelle le dit haut et fort, il faut apprendre à faire du vélo pour de vrai.
Une ode à la bienveillance, pour les enfants qui apprennent à faire du vélo sans petites roues, leur faire prendre confiance en eux, leur expliquer qu'ils tomberont mais se relèveront, toujours.
Lorsque les enfants sont découragés et disent qu'il n'y parviendront jamais, les adultes sont présents pour leur dire qu'ils vont y arriver, qu'il faut persévérer, et surtout ils sont fiers!

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D'emblée, le personnage de la Mémé ne nous parait pas sympathique, l'illustratrice Amandine Piu noircit même le trait et l'atmosphère autour du personnage.

Et pourtant, ce que les jeunes lecteurs ne verront pas tout de suite mais que les grands comprendront, c'est que la vision de la Mémé est à hauteur de petit bouchon à queue en tire-bouchon.



Notre petite cochonne ne se plait pas à aller chez sa grand-mère, on l'aura compris, mais finalement tout ce qu'elle lui demande n'est certainement pas très éloigné des consignes parentales.

Il manquerait le petit truc tendre et ludique en plus.

Cela va venir, on le sent.



Mémé emprunte une bicyclette chez la voisine et c'est aussitôt une corvée pour la pitchoune toute rose.

Et pourtant, apprendre à faire du vélo, c'est chouette,

Evidemment tout dépend avec qui à hauteur de mangeurs de truffes qui vont encore à l'école.



Notre héroïne est une coquine, une petite casse-cou aussi dès qu'échapper aux limites est possible.

Mémé ne connait pas encore le port du casque, c'est bien dommage mais en revanche, elle connait la persévérance et ça, c'est chouette.

Quand on tombe, on remonte en selle!

Il y aura des petits coeurs qui battent et des petites larmes d'émotion même.

On adore.