On croit changer les choses, mais en fin de compte ce sont les choses qui vous changent, pas vrai ?
Parfois, la vie vous offre un petit miracle. Un instant parfait.
Les événements se combinent dans le bon sens, les tensions s'effacent, les nuages se dissipent comme par enchantement, et le soleil arrive alors que vous ne l'attendiez plus. Dans ces moments-là, les choses viennent à vous d'elles-mêmes, sans forcer. On se surprendrait presque à croire en Dieu.
Les gens vous jugent ; mais l'important, c'est ce qu'il y a au fond de vous, non ?
Les hommes sont moches, dit-elle, je le crois sincèrement. Il y a quelque chose en eux. Une faille. Peut-être que ce n'est pas leur faute. La génétique, ou Dieu. Mais je sais qu'ils sont capables de choses qu'une femme ne ferait jamais.
L'inéluctable est plus facile à accepter lorsque c'est quelqu'un d'autre qui l'énonce.
Si l'on veut s'en sortir, il faut parvenir à s'accepter soi-même. Trouver des éléments positifs et s'y accrocher coûte que coûte.
Face à l'angoisse, à toutes les souffrances, on pouvait toujours s'en sortir. Il suffisait de se réfugier ailleurs. De fermer son esprit et de nier les faits.
J'ai travaillé pour diverses ONG. [...] Mais j'ai arrêté. L'humanitaire, c'est comme une fièvre. Un tas de personnes dépendent de vous. Au bout d'un moment vous devenez accro. Vous commencez à croire que vous possédez une sorte de pouvoir. Sauver des vies, vous voyez. Changer les choses. C'est une phase dangereuse. (p. 185)
Le tour le plus rusé que le Diable ait jamais inventé, c'est de faire croire au monde qu'il n'existait pas.
Les mecs et nous, c'est deux espèces différentes. Ils te traitent comme un chien, te trompent avec tout ce qui bouge et reviennent ensuite en pleurnichant, avant de recommencer. Même les gays se croient supérieurs aux lesbiennes, tu savais ça ? Moi je dis qu'on pourrait se débrouiller sans la plupart des hommes. Suffit de faire le tri.