e ne savais point que le diable avait son heure
Je referme "
L'heure du diable" avec un sentiment mitigé. Sans doute parce que j'ai commencé par le troisième opus de la trilogie ?
#patrickbauwen
Le pitch : le lieutenant Audrey Valenti avec l'équipe Évangile spécialiste des crimes du métro enquête sur le meurtre d'une jeune femme dont le corps a été retrouvé la nuit d'Halloween, encastré à l'avant d'un train.
Christian Kovac est cloîtré chez lui, souffrant d'agoraphobie. Il ne peut plus exercer son métier d'urgentiste à l'hôpital. Il consulte en télémédecine, depuis chez lui. Addict à l'alcool, aux benzodiazépines, à la drogue, il est bien tourmenté. Il est contacté par le Chien, un tueur impitoyable à qui il a déjà eu affaire par le passé.
En toile de fond, les dangers d'internet, l'horreur des fakes News,
de l'ésotérisme, des secrets de famille, une société secrète et des excités de la hache qui s'adonnent à un sport de combat médiéval le béhourd (j'ignorais tout de ce sport médiéval ! ! Des événements et compétitions sont organisés par la Fédération française de béhourd ou les clubs affiliés. Ils permettent la conduite du championnat de France mais aussi de présenter l'activité au public )
Les meurtres décrits sont assez gore. le style reste léger avec ses phrases très courtes et percutantes, et l'alternance entre le récit de Kovac, du Chien et celui de l'enquête de police.
L'humour avec un brin de cynisme est présent en petites doses, ce qui est assez plaisant.
Pour autant, ce roman ne figure pas à mon palmarès des meilleurs polars., j'ai trouvé quelques invraisemblances et la fin un tantinet capillotractée.
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