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3,69

sur 340 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre composé avec gout, intelligence, finesse et humour.
C'est une invitation à favoriser notre ouverture d'esprit pour devenir re-créateur de notre patrimoine écrit .
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Fait une typologie des différentes manières de lire, de lire à moitié, de ne pas lire,... Envisage comment ça influence nos discussions, nos représentations,... Il met un peu des noms sur des situations que connaît tout lecteur, c'est amusant de s'y retrouver... ou pas du tout. Il les ordonne, donne deux ou trois pistes de lecture par cas. Ça n'explique pas grand chose toutefois au niveau des implications de ces choix. En fait un relevé, mais après? Sur un thème connexe, je préfère alors Daniel Pennac.
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Ce livre m'a reconcilié avec ma façon de lire.
L'auteur expose les différentes façons de lire (mot à mot, en diagonale, en lisant que le résumé ...).
Chacun a sa façon de lire et ne se souvient pas des mêmes passages, n'a pas aimé les mêmes pages et ne fera pas le même résumé.
C'est un livre très interressant. J'ai beaucoup aimé.
Lisez comme vous voulez, il n'y a pas de bonne méthode !
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Conseillé par plusieurs de mes professeurs, ce livre au sujet franchement paradoxale m'a tout de suite intrigué et j'avais assez hâte de me plonger dedans et d'y trouver quelques conseils pour ma future vie de libraire. Si Pierre Bayard a réussi à me faire voir des tas de choses différemment, le contexte est surtout universitaire, et au final je n'ai pas trouvé grand chose de vraiment transposable au métier de libraire.

L'étude est divisée en trois parties : les différents types de non-lecture, des exemples de situations où l'on est amené à parler de livres que l'on n'a pas lus et enfin des conseils sur les conduites à tenir. J'ai trouvé la première partie particulièrement intéressante car c'est celle qui m'a fait me remettre le plus en question. Pierre Bayard m'a fait énormément réfléchir sur mon propre rapport aux livres et m'a plus d'une fois réconforté (on a tous plus ou moins une passoire à la place du cerveau et il est normal d'oublier petit à petit des éléments d'un livre)

Les parties suivantes m'ont moins plu car Pierre Bayard se concentre avant tout sur la vie en société et à l'université et tous ses astuces et conseils sont très "m'as-tu vu". Il essaye de nous expliquer comment faire en sorte d'être bien vu même en n'ayant pas lu un livre classique que tout le monde connait et que suivant le domaine dans lequel on se trouve on est obligé d'avoir lu pour faire bonne impression. Cette position m'a un peu gênée car personnellement lorsque je décide de lire un livre c'est pour moi, et pas pour les autres ni pour faire bonne figure. Et de plus, Pierre Bayard est ainsi passé complètement à côté du domaine qui m'intéressait et qui me semblait le plus intéressant : comment vendre un livre que l'on n'a pas lu ? Que faire devant un client qui nous demande notre avis sur un livre que l'on n'a pas lu ? Car en tant que libraire on est pas là pour nous mettre nous en avant mais bien le livre et le client, alors que c'est tout le contraire que conseil Pierre Bayard.

Si j'ai ainsi été un peu déçue et que mon enthousiasme est vite retombé, le livre est cependant vraiment très bien écrit. C'est très clair et j'ai aimé qu'il reformule, quitte à être redondant, certaines de ses idées pour être sur d'avoir été bien compris. J'ai aussi beaucoup aimé tous les exemples qu'il introduit dans chaque partie car il nous explique vraiment bien le contexte de chacun et commente très bien les citations utilisées. L'idée de donner son avis sous forme de notes abrégées pour chaque titre de livre croisé m'a semblé vraiment intéressante, notamment pour voir quel livre il n'a lui même pas lu, oublié ou simplement parcouru.

J'ai croisé plusieurs critiques très négatives sur cet essai, notamment sur le fait que pas une fois Pierre Bayard ne parle du plaisir de lire ou qu'il ne devrait tout simplement pas faire l'apogée de la non-lecture car ça n'a aucun intérêt. Je suis totalement d'accord avec vous, mais d'un autre côté ça montre aussi que Pierre Bayard a encore un long chemin à faire pour changer les idées de notre société et désacraliser le livre. Car non, définitivement, on ne devrait pas avoir honte de ne pas avoir lu un livre. Moi non plus je ne suis pas d'accord avec certaines de ses idées, mais en revanche j'avoue que lire ce livre m'a ouvert les yeux sur certains points et m'a appris beaucoup de choses sur ce monde du livre que j'essaye d'intégrer.
Lien : http://bookshowl.blogspot.fr..
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Tout d'abord nous sommes dans la collection "paradoxe", l'auteur, au vu de ses autres livres publiés dans cette même collection est un pamphlétaire, un provocateur. Dans cet état d'esprit, ce livre est parfait, il est vrai qu'il est difficile d'avouer dans certaines sociétés que nous ne lisons pas, ou que nous n'avons pas lu certains livres importants, il est même parfois difficile de l'assumer à titre personnel.
Cet essai est fait pour nous déculpabiliser et nous montrer que de toute façon, il y a une infinité de textes et qu'ils resteront quoi que nous fassions, de nous inconnus, il y aura toujours beaucoup plus de livres non-lus que de livres lus, c'est mathématique.
Pour parler d'un livre, ce qui est important, plus que de l'avoir lu, c'est de le contextualiser, de le comparer à d'autres livres et d'en avoir une vue d'ensemble.
Il existe plusieurs types de lectures, un livre peut être parcouru, oublié, évoqué ou même inconnu, nous devons sortir d'une vision manichéenne de la lecture; en effet, un livre lu dont nous avons oublié jusqu'à son existence sera beaucoup moins intéressant qu'un autre dont nous venons d'avoir eu vent et dont nous l'auteur et son oeuvre nous sont familiers.
Ce livre s'adresse plus à des gens de lettres, à des théoriciens de la littérature plus qu'à ses amateurs, qu'aux "lecteurs passifs", pour Pierre Bayard ce qui compte c'est d'écrire, non pas de lire, la lecture ne serait qu'une perte de temps. Je trouve ce dernier aspect un peu triste mais il va au bout de son sujet qui se veut avant tout polémique.
Ce livre en tous cas, ouvre une réflexion intéressante sur la lecture, de son usage, de son utilité et du plaisir qui peut en découler, un aspect en tous cas nullement développé dans ces pages.
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