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sur 342 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que Dieu me savonne !
Et que Bernard Pivot me pardonne !
Je ne l'ai pas lu, et du coup sans l'avoir lu, j'ai décidé de ne pas le lire, car sans avoir l'intention d'en parler en ne l'ayant pas lu, je me porte aussi bien que ceux qui en parlent en l'ayant lu.
Donc on pourrait ne pas lire les livres dont on va parler !
Voilà un théorème qui ouvre de nouvelles perspectives.
Et qu'en est-il de sa transitivité* ?
A-t-on le droit de lire un livre dont on ne va pas parler ?
A-t-on le droit de ne pas lire un livre dont on ne va pas parler ?
A-t-on le droit de lire un livre qui n'a pas été lu ?
A-t-on le droit de lire un livre qui n'a pas été écrit ?
Déjà, avec Mr Pennac, le droit du lecteur avait bien progressé.
Merci Mr Pennac !
Nous avions acquis le droit de griffonner, de corner, d'abandonner, de lire n'importe où, et n'importe quoi, le droit de grappiller, de lire à haute voix ou de nous taire ...
C'est encore parfois ce que l'on fait de mieux.
Que Dieu me savonne !
Et que Bernard Blier, Jean Lefebvre, Michel Serrault et Tsilla Chelton me pardonnent !
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ...

*Je ne suis pas sûr du terme "transitivité", je n'ai pas lu, durant mon année de sixième, le manuel de math dont par contre je pourrai bientôt faire une critique passionnante, acerbe, drôle mais cependant émouvante, et finalement si juste.






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Arrêtez de lire! ça abime les yeux, ça fait perdre du temps, ça coûte cher, il faut s'acheter des étagères, qu'il faudra épousseter, ça prend trop de place, et surtout ça ne sert à RIEN!
Contentez-vous d'être des non-lecteurs, et avouez franco que vous n'avez jamais lu Proust, ni Shakespeare, ni Montaigne, ni le Parfum, ni Houellebecq. Mais attention, vous savez de quoi ça parle. Vous l'avez vu au cinéma, ou à la télé, vous avez lu des critiques, des amis vous en parlent, bref, vous en savez quelque chose. Il en est ainsi pour les milliers de livres que nous n'avons pas lus, que nous avons oublié, ou dont nous gardons un souvenir confus.
Le lecteur est comme un nageur, plongé dans l'immense océan de l'écriture, il dérive et s'accroche un moment aux Trois Mousquetaires, ou à Crime et Châtiment, à Jane Eyre, à Don Quichotte, jusqu'à ce que la vague les emporte ou que Moby Dick les avale.
le lecteur est un naufragé. Peut-être est-ce la raison du succès de tous ces récits de voyage, ces romans de pirates et d'îles mystérieuses, ces histoires de héros des mers ou du désert. Parfois il croise un autre naufragé qui lui parle de certaines rencontres, inoubliables, magiques, surnaturelles. Des livres qui lui ont révélé ce qui est enfoui et caché au fond de lui, qu'il ignorait, qu'il taisait. le lecteur transporte avec lui ces milliers de livres, livres d'images, romans de jeunesse, livres scolaires, de poche, de collection, livres-cadeau, livres volés, feuilletés, relus, rejetés, détestés.
Mais des phrases ont disparu, des pages manquent, elles se sont collées ou sont devenues blanches, elles se sont envolées, les mots se sont embrouillés, se sont dissous pour mieux faire partie de nous.
Cessez de lire pour savoir, pour comprendre, pour grignoter, comme des souris, la haute montagne des nouveaux_livres_qu'il_faut_lire.
Cessez de lire: écrivez!
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Cet essai gentiment provocateur (et attention, je divulgache, parfois piégé) est un petit bonheur de lecture. Je l'ai lu, mais pour mettre en application ses préconisations peut-être aurais-je du écrire cette critique sans l'avoir ne serait-ce qu'ouvert ? Je dois avouer que j'aurais eu bien du mal à imaginer des arguments aussi réjouissants et intelligents que ceux qui s'y trouvent vraiment…

Pierre Bayard nous fait vertigineusement toucher du doigt le peu de certitudes que nous pouvons avoir en matière de lecture. Peut-on dire que l'on a lu un livre dont on n'a pas le moindre souvenir, et parfois même qu'on ne se rappelle pas avoir lu ? Et quand bien même on en aurait gardé quelques bribes, peut-on être sûr que celles-ci sont bien dans le texte ?

Quid des livres seulement parcourus ? Ou bien partiellement explorés ?

Notre ressenti d'un livre peut-il seulement être partagé ?

Grâce à de judicieux exemples et citations, cet essai ne relève pas de l'exercice de style un peu trop sec. J'y ai découvert quelques monuments de vacherie, comme le discours de réception de Paul Valéry à l'Académie Française : il aurait dû faire l'éloge de son prédécesseur, Anatole France. Et il s'arrange pour ne pas le nommer une seule fois et ne pas donner un seul exemple de son style ou de son oeuvre !
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Ce livre contient un florilège de citations extraordinaires (Valéry, Montaigne, Balzac, Wilde, Eco, Lodge, Greene (Graham) et aussi Pierre Siniac, dont il m'a donné une envie furieuse de découvrir le Ferdinaud Céline : http://www.babelio.com/livres/Siniac-Ferdinaud-Celine/106364).
Au début j'ai eu du mal à savoir s'il parlait sérieusement (surtout après avoir bien ri en lisant son Qui a tué Roger Ackroyd : http://www.babelio.com/livres/Bayard-qui-a-tue-roger-ackroyd-/28543). Comment croire que Paul Valéry ait pu faire un discours sur Bergson devant l'académie Française sans avoir lu une seule de ses lignes? Mais l'évident goût de Pierre Bayard pour le paradoxe est appuyé sur des réflexions qui me semblaient tellement vraies et sur des citations irréfutables, et j'ai fini par comprendre qu'il fallait prendre tout ou presque au premier degré. Donc oui il est parfois nécessaire (en tant que professeur ou critique) de parler de livres qu'on a peu ou pas lus, et c'est vraiment possible, en ayant lu quelques critiques, d'autres ouvrages du même auteur, et en comprenant les relations qui existent entre ce livre et la bibliothèque universelle.
Beaucoup de thèmes intéressants liés à la lecture et à l'oubli (voyez par exemple la critique de Ohoceane) mènent à comprendre que si un livre imprimé est irréfutable (merci Vialatte pour ce mot que j'adore et répète : voyez http://www.babelio.com/livres/Vialatte-Lelephant-est-irrefutable/285222), le livre existe en nous (nous en tant qu'individu, en tant que collectivité), à un moment donné et est un objet extrêmement variable. Et ces chapitres sont d'une lecture très stimulante.
La dernière partie, avec l'aide d'Oscar Wilde, autre maître du paradoxe, nous donne une vision bien amusante et parfaitement acceptable du rôle du critique - j'ai beau être critique débutant, j'ai quand même compris qu'il ne faut pas tout dire, aussi je vous invite à en découvrir plus par vous-mêmes.

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Je crains que mon avis, que je vais tenter d'exprimer, ne paraisse extrêmement paradoxal. Mais, en réalité, ce n'est pas mon avis, le paradoxe, mais celui-ci nait, en réalité, du sujet même de cet essai.

Naturellement, comme toutes celles et tous ceux qui ont écrit sur ce livre (avant de publier cette chronique, mais après avoir décidé ce qui en serait le contenu, j'ai été regarder ce que d'autres avaient pu faire et dire !), j'ai connu la tentation de mettre en oeuvre la recommandation et de ne pas lire ce livre. D'habiller une forme d'indécision de ma part des oripeaux de la facilité.

Mais j'ai finalement fait un autre choix, pour appuyer, pour souligner le paradoxe de cette lecture. J'indiquais précédemment que le dispositif, dans la plupart des chapitres, on part d'une oeuvre, qui étaye un raisonnement. Et pratiquement à chaque chapitre, il me semble qu'il y a un biais. le premier, autour du livre de Robert Musil, ne parle en réalité pas de lecture, mais d'un bibliothécaire, c'est à dire quelqu'un dont le métier – éminemment honorable, ce n'est évidemment pas la question – n'est pas de travailler sur le contenu des livres mais sur leurs métadonnées.

Dans le chapitre autour de l'oeuvre d'Umberto Eco, le développement vise à montrer que l'on peut, comme Guillaume de Baskerville, déduire d'une enquête le contenu d'un livre que l'on n'a même jamais vu… mais, justement, entre mener une enquête, au risque de se tromper, et se contenter de lire le livre, quelle démarche est la plus pratique ?

Dans le chapitre construit autour de Graham Greene, on revient sur cette notion de bibliothèque, mais là encore, la démarche qui consiste à construire, organiser, structurer, faire vivre une bibliothèque n'a rien à voir avec la question de la lecture, qui est pour moi une démarche personnelle, interne, presque !

Bref, chacun des développements peut être critiqué. Et pourtant, au fur et à mesure du livre, on est amenés à se poser la question de ce qu'est en réalité un livre, de la différence qu'il y a entre parler d'un livre et se nourrir d'un livre. Et c'est, finalement, sur cette image que je veux rester : certes on peut parler des livres que l'on n'a pas lu. Les exemples ne manquent pas. Mais je suis devant un livre comme devant une pâtisserie : la regarder me permet évidemment d'en parler, d'en identifier le type, mais c'est tout de même en la mangeant – et, parfois, en la dévorant – que je m'en nourris le mieux !

Enfin, notamment dans le chapitre articulé autour des écrits d'Oscar Wilde, la réflexion tourne autour de la question de savoir en quoi, en parlant d'un livre, le locuteur parle en fait d'abord – et avant tout ? – de lui. Une idée qui évidemment ne peut que parler à tous les lecteurs : chacun de nous a forcément fait l'expérience d'un livre que tout désignait comme étant exactement le type de livre qui devrait nous plaire, mais, parce que ce n'est pas le bon moment pour nous, que nous ne recevons pas. C'est bien que le lecteur aussi a sa place dans le livre… et qu'il est, dans ce que nous en disons, une expression de nos egos, aussi.

Enfin, cet essai se termine sur une idée extrêmement intéressante et motivante : l'idée que débarrasser les élèves, les étudiants, de la pesanteur culturelle des « grands livres » serait une façon de débrider leur créativité. Et, en effet, créer, c'est démonter, détruire, déconstruire, pour réorganiser. Mais j'ai un doute sur le fait que cette activité soit réellement aussi démocratique qu'il y paraisse, parce que pour déconstruire, il faut avoir les codes. Penser que l'on peut passer de l'absence de codes à la création me parait discutable… mais ce pourrait être l'objet d'un autre essai !

Sortant de cette lecture, je ne parlerai pas plus qu'avant de livres que je n'ai pas lus. Mais l'intérêt de cet essai est pour moi bien davantage dans la réflexion qu'il suscite que dans le guide pratique qu'il propose… et dont je ne crois pas réellement que ce soit le but de l'auteur…

J'espère enfin, en forme de clin d'oeil à la citation proposée plus haut, ne pas blesser Pierre Bayard : peut-être ai-je apprécié son livre juste assez pour ne pas « le confronter abruptement à ce qu'il y a d'irréductible en lui-même » !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/1..
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Quelle drôle d'idée d'écrire un livre intitulé "Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?" car il faut bien le lire pour pouvoir en parler et faire une critique sur Babelio. Et bien non, tel le courageux chevalier Bayard, l'auteur nous démontre avec beaucoup de talent, et même un peu d'humour, que cela est possible sans problème.

Ce livre a été évoquée par une collègue au cours d'une réunion alors j'ai eu la curiosité de m'y intéresser. J'ai été tout à fait convaincue par Pierre Bayard qui connaît son sujet puisque il est professeur de littérature française et psychanalyste.
Il explique qu'il y a plusieurs manières de lire un livre et effectivement on n'a pas la même assiduité selon le thème ou le style du livre en question.
Au premier abord, cela m'a paru assez incongru car j'ai du mal à ne pas terminer un livre même lorsqu'il ne me plaît pas.
Pourtant, on peut effectivement se surprendre au cours d'une conversation à évoquer un livre que l'on pense avoir lu et qu'après vérification on n'a jamais ouvert. C'est ce qui arrive notamment avec les adaptations au cinéma de certains romans dont on connait l'histoire, et ce n'est pas grave du tout.

Les références de Pierre Bayard sont souvent pointues pour ces démonstrations et je trouve ces explications intéressantes comme dans "Le nom de la rose" d'Umberto Eco (que j'ai lu récemment) où le discours sur le livre est plus important que le livre lui-même parce qu'on peut le réinventer. Il pense même qu'il faut se décomplexer et ne pas hésiter à s'exprimer sur les livres lus ou pas.
Au final, ce qui compte c'est de parler des livres et c'est ce que fait celui-ci. Il est donc réussi.


Challenge Riquiqui 2022
Challenge Multi-défis 2022
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Voilà un livre que j'avais lu il y a pas mal de temps et que j'avais un peu oublié.

Car, qu'est-ce qu'avoir lu un livre ? Peut-on dire qu'on a lu un livre si on l'a totalement oublié ou dont seules quelques bribes indistinctes et confuses zèbrent encore nos vagues souvenirs ? L'oubli et la transformation ne sont-ils pas des éléments indispensable de la mémoire ?

Pour en revenir à ce bouquin drôle et érudit, Pierre Bayard nous parle de ces livres dont on parle (en bien ou en mal) alors qu'on ne les a parfois que parcouru, qu'on a oublié ou même… dont on avait juste entendu parler.

Un premier jet sur les grandes mythomanies sociales nées de nos complexes et qui avait donné lieu à d'autres expérimentations du même style dont "Comment parler des lieux où l'on a pas été ?"
Lien : https://www.noid.ch/comment-..
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C'est un éloge pédagogique de la lecture décomplexée.

Ce livre peut se prendre comme un pamphlet de la désacralisation de la littérature, et comme un manuel du savoir-lire.
Bayard y théorise les règles intellectuelles de la critique littéraire, ou comment briller en société sans s'infliger tous les « incontournables ».

Le propos est illustré avec des démonstrations extraites d'oeuvres « classiques », qui orientent notre perception de ce qui compte dans une oeuvre, ou non.
Car, comme il y a un méta-langage, il y a une méta-littérature. Il vaut mieux situer un livre par rapport à d'autres, plutôt que de s'en infliger la lecture : notre point de vue se retrouve orienté. Et puis, nos souvenirs s'effritent avec le temps ; nous ne faisons que garder à l'esprit des bribes de ce que nous lisons. Selon Bayard, ce qui compte, c'est l'image mentale que l'on retire d'une oeuvre.

Il s'agit de l'essai littéraire le plus enrichissant que j'ai lu jusqu'à présent. Il m'a transmis une vision de la littérature et une nouvelle manière de l'appréhender.
Ce sont des règles intellectuelles de bon sens, mais qui valent la peine d'être soulignées.



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Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ? Derrière ce titre volontairement provocateur se cache une réflexion sur la place qu'occupe la littérature dans notre for intérieur et au sein de la Société.
Parmi les objets culturels, le livre occupe une place particulière ; symbole d'intelligence, il impose le respect et demeure auréolé d'un caractère quasiment sacré. Malheur donc à qui n'a pas lu tel ou tel classique de la littérature mondiale !
Pourtant, et c'est une évidence que de le rappeler, le temps humain est insuffisant pour appréhender l'intégralité du contenu ne serait-ce que d'une bibliothèque municipale. Dès lors, nous sommes contraints de parler, un jour ou l'autre, des livres que l'on a pas lu.
Encore faut-il savoir ce que l'auteur entend par "livre non-lus". Refusant la dichotomie lecteur/non lecteur puisque, et c'est là toute sa thèse, on ne maîtrise pas toujours à la perfection les livres lus et, inversement, nous savons parfois beaucoup sur un livre non lu. Pierre Bayard propose alors sa propre classification : livres inconnus, livre oubliés, livres dont on a entendu parler et livres parcourus.
Le livre oublié peut-il encore être considéré comme un livre lu ? doit-on s'interdire d'en parler ? le maîtrise-t-on mieux qu'un livre dont on a seulement entendu parler ? Par exemple j'ai lu Vipère au poing de Bazin, dont je me souviens très peu et dont je serais bien en peine de parler. En revanche, j'ai simplement parcouru l'Orange Mécanique de Burgees dont je pourrais parler des heures, le film de Kubrick étant ma référence cinématographique absolue et je me suis beaucoup documenté à son sujet.
Pierre Bayard répertorie ensuite les situations dans lesquelles nous sommes amenés à parler des livres non-lus : avec l'être aimé, avec le professeur ou avec les collègues, le contexte change énormément ce que l'on peut dire, ou ne pas dire, à propos de livres non-lus (ou mal lus, ou oubliés).
En définitive l'auteur appel à une participation active du lecteur/non lecteur qui doit s'approprier les oeuvres lues/non-lues afin de les dépasser et en faire sa propre analyse. Cette vision créative du critique a pu faire grincer des dents un certain nombre de babeliotes, mais il faut pour la comprendre, lire les précédents ouvrages de Pierre Bayard.
Dans qui a tué Roger Ackroyd et La vérité sur dix petits nègres, l'auteur rouvre deux enquêtes célèbres d'Agatha Christie et se met à la recherche du "véritable" coupable. Pour ce faire, il utilise strictement le texte sans rien n'y ajouter. C'est brillant et cela constitue une nouvelle manière, ludique, de critiquer un livre. Cela permet de pleinement comprendre la thèse défendue dans Comment parler des livres que l'on a pas lu, à savoir, qu'un livre doit vivre à travers ses lecteurs, ou non lecteurs, désireux d'en parler et d'y apposer leur propre interprétation.
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Voici la réponse à ceux qui se demandent comment le lauréat du classement bibliophage de Babelio peut totaliser 84927 livres, ce qui, à raison d'un livre lu par jour, représente 232 années de lecture! PB, à la fois malicieux et érudit, nous explique très bien qu'entre les livres lus et oubliés, ceux que l'on a juste parcourus et ceux dont on a tant entendu parler qu'on a l'impression de les avoir lus, l'opposition lu/non lu est peu pertinente. Nourri de références judicieuses, convoquant Balzac, Musil, Greene, Montaigne, Lodge ou Wilde au soutien de sa démonstration, l'auteur nous livre une réflexion stimulante et plus profonde que le titre ne le laisse présager sur notre passion commune. Un must pour tout membre de Babelio.
NB : je promets que j'ai lu le bouquin avant de rédiger cette critique...
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