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sur 340 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bof, bof, bof... Ou comment parler d'un livre dont on espérait beaucoup, qu'on a lu consciencieusement et qu'on n'a pas aimé? L'auteur enfonce des portes ouvertes et le texte est ennuyeux. Voilà ce que je retiendrai de ce livre qui démarrai bien pourtant... Mais je n'ai pas accroché et je n'ai rien appris. Au final une grosse déception malgré un titre accrocheur.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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Critique Pierre Bayard

Pierre Bayard est un universitaire de 68 ans issu d'un milieu où on ne lisait pas et qui a fait Normale Sup. Les classes préparatoires sont un nid de futurs intellectuels issus de milieux le plus souvent cultivés dans lesquels la connaissance des grandes oeuvres littéraires est la norme. A 18 ans le bagage littéraire est forcément réduit mais l'imaginaire nous incite à penser que les autres ont tout lu, alors comment ne pas se sentir complexé devant cette équation impossible, tout lire dans une temporalité aussi restreinte.
En 2007, Bayard écrit un essai « comment parler d'un livre que l'on n'a pas lu »qui est sans doute le fruit de la méthode dont il a abusé pour ne pas sembler ignorant dans un milieu où le paraitre domine l'être.
Cet essai vise donc à déculpabiliser le lecteur n'osant pas avouer ce qu'il n'a pas lu, en rendant floue la frontière entre la lecture et la non lecture. En mettant au coeur de son ouvrage le non-lecteur, il s'ingénie à mettre en lumière l'hypocrisie ambiante (mais de quelle ambiance parle-t-il ?) qui tendrait à nous faire croire que tout le monde lit les livres qui comptent dans le panthéon de la littérature.
La question posée par l'auteur me gêne car elle pousse à la méthode du mensonge uniquement pour paraitre, en oubliant que le lecture est un outils d'enrichissement personnel que l'on peut faire partager mais qui avant tout doit toucher notre être en profondeur.
Il a publié un essai « comment parler de lieux où on n'a pas été ?» et aussi « comment parler de faits qui ne se sont pas produits ?»
A qui s'adresse -t-il, sans doute à ceux qui veulent briller en société en s'économisant l'effort de voyager, de lire, d'aller au cinéma, d'écouter la radio, c'est valoriser l'illusion au détriment de la connaissance, celle qui nous rend réellement libre au sens de Spinoza.
Dans cette logique de mensonge, on pourrait épiloguer sur des gens que l'on n'a jamais rencontré, sur des restaurants où l'on n'a jamais mangé, sur des médecins que l'on ne connait pas, sur des sujets politiques qui nous échappent complétement , où sur des sujets sur lesquels on a aucune connaissance, on donne son opinion, on appelle ça le café du commerce.
Tout cela revient à flatter l'imposture uniquement pour paraitre !!
Pour en revenir à l'essai, les citations sont pléthore et font appel à Greene, Céline, Pierre Siniac (que je ne connaissais pas), Montaigne , Balzac, Wilde et Umberto Eco.
En revanche, je reconnais qu'il m'arrive de ne pas finir un livre, de le lire parfois en sautant quelques passages lorsque je repère quelques redondances et descriptions interminables, d'oublier la teneur d'un livre lu ce qui revient à un livre non lu mais notre esprit préfère dire qu'il l'a lu, je pense à Kundera, auteur incontournable dont on peut facilement oublier parfois la teneur (l'insupportable légèreté de l'être).
Quand Bayard fait quelques citations d'auteur, il devient paradoxal de lui faire confiance puisqu'il survole voire parfois invente une réflexion d'un auteur c'est ce qu'il appelle le facteur créateur de la non lecture !!
En conclusion si je m'en tient à la raison profonde de cet essai, à savoir qu'il suffit de situer le contexte, la personnalité de l'auteur et surtout l'arbitrage temporel qu'il est nécessaire de faire lorsque l'on choisit un livre, je suis satisfait d'avoir pu en parler sans en avoir lu une ligne.

Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Pour la première réunion du café littéraire auquel je suis inscrite, le livre proposé était "comment parler des livres que l'on a pas lus ? " (Pierre Bayard).
Passionnée de lecture, lisant par plaisir, je pense que les livres que je choisis doivent se lire de la première à la dernière page. C'est la raison pour laquelle j'imaginais naïvement que l'ouvrage de Pierre Bayard était une critique des personnes qui, notamment dans des dîners mondains (lieux que je ne fréquente pas !), parlent de livres qu'ils n'ont pas lus.

Surprise ! en 162 pages, l'auteur avec talent (il faut être honnête) et de nombreuses références, démontre, dans un langage parfois abscons, exactement le contraire. Il propose les différentes manières de ne pas lire un livre tout en sachant échanger de manière passionnante sur l'ouvrage non lu.

Je me suis sentie totalement étrangère au contenu de cet ouvrage, destiné sans aucun doute aux professionnels du livre (bibliothécaires, libraires, critiques littéraires, enseignants, étudiants en lettre).

Lectrice de la première à la dernière page du livre choisi, j'aime la définition de la lecture donnée par Jane Austen :
"La personne, homme ou femme, qui n'éprouve pas de plaisir à la lecture d'un bon roman ne peut qu' être d'une bêtise intolérable."


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L'auteur semble tout voir par le prisme de la conversation et des mondanités. Pour lui la lecture n'est qu'un prétexte à rencontrer les autres et donc seuls les idiots focalisent sur ce prétexte. Il n'est aucune question de bouleversement intérieur généré par la lecture et seulement de technique de communication.
Que ce monsieur soit en plus professeur de littérature et se vante de ne pas lire les livres sur lesquels il fait cours témoigne que tout cela n'est qu'un canular. Il suffit pour s'en convaincre de voir comment à rebours de sa thèse Bayard se délecte à décrire précisément les quelques livres et films qui lui servent dans son argumentation. Il ne lit peut être pas les livres mais il en lit des extraits avec une telle précision que l'intérêt de toute sa thèse finit par nous échapper complètement.
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J'ai lu quelques critiques négatives avant de commencer la lecture de ce livre. Je n'en attendais donc pas grand chose quand je l'ai commencé. La préface de ce livre donnait envie et annonçait que le titre du livre représentait vraiment le contenu du livre. Mais plus ma lecture a avancé, plus je m'ennuyais. le livre qui est écrit par un universitaire représente ce monde. Il raconte la non-lecture dans la littérature classique et ne donne pas d'exemples concrets pris dans la vie de tout les jours. La seule chose que j'ai retenu c'est que les universitaires ne lisent pas tout les livres dont ils parlent, et que donc il ne faut culpabilier de lire peu de livres.
En résumé : ce livre n'est qu'un essai sur la non-lecture dans la littérature.
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Pourquoi faire un livre sur l'apologie de la non-lecture ?
L'auteur semble considérer avoir totalement raison, ce qui agace rapidement le lecteur. Doit-on se considérer comme inférieurs, nous les vrais lecteurs, qui lisent les livres de la couverture à l'achevé d'imprimer ?
En somme, un essai qui tourne globalement en rond, mais a le mérite de proposer quelques exemples intéressants.
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