Agatha Raisin enquête, tome 28 : Chasse aux sorcières

Déjà le 28 ème tome des aventures d'Agatha Raisin, la détective la plus bizarre des Cotswolds !
On pourrait croire que ces petits villages typiquement anglais sont paisibles, et pourtant les meurtres se succèdent avec une régularité incroyable et pendant ce temps, Agatha continue de fourrer son nez partout, dans chaque volume ou presque, on tente de l'assassiner mais malgré tout ça, elle ne prend pas une ride et à toujours le même âge qu'au début !
L'auteure utilise les même ficelles d'un roman à l'autre, des meurtres, du mystère, des personnages récurrents, de la romance et une Agatha qui se rend ridicule à cause de sa capacité à tomber amoureuse toutes les 10 minutes, mais j'avoue qu'entre deux romans plus denses, ça me détend et je souris souvent aux aventures de cette détective qui a parfois du flair mais qui n'est pas toujours bien futée.
Dans ce volume, nous allons une fois de plus être confronté à des crimes, Agatha commence à penser à sa retraite, car elle fatigue et se rend bien compte qu'elle n'a plus toujours l'énergie nécessaire pour mener des enquêtes de jour comme de nuit et elle se sent seule, n'ayant aucun amoureux sous la main.
Un volume distrayant avec une bonne intrigue.

J'avais hâte de retrouver Agatha Raisin mais cette lecture m'a légèrement déçu. J'ai l'impression que cette saga s'essouffle. Malgré un début assez prometteur la suite n'a malheureuse pas pris. On y retrouve tout les protagonistes habituels, des meurtres saucent british mais il m'a manqué un petit renouveau pour faire que cette lecture me fasse passé un bon moment. J'espère que le tome suivant sera plus intéressant.

La lecture parfaite pour ce samedi de novembre noyé dans le brouillard :Agatha Raisin au prise avec une bande de sorcières de village!
Si parfois j'ai pu trouver que l'histoire prenait son temps, cette fois-ci, elle démarre sur les chapeaux de roues ! le premier cadavre est découvert au bout de quelques pages dans une mise en scène macabre. Notre Agatha qui s'ennuie beaucoup entre les chats perdus et les divorces se lance dans une nouvelle enquête à corps perdu, toujours aussi fascinée par les meurtres.
Si l'enquête est intrigante, le coeur de l'histoire reste selon moi les tribulations amoureuses de l'héroïne. Toujours attirée par son ex-mari James, coincée dans une sorte de friend-zone avec Charles, prête à se jeter dans les bras d'un potentiel mari (et les candidats ne manquent pas), Agatha prend néanmoins conscience de ce qu'elle souhaite réellement chez son futur compagnon de vie. le début de l'autorité pour notre quinquagénaire au caractère bien trempé ?
J'ai beaucoup apprécié cette lecture comme toujours grâce à ce côté burlesque dans l'enchaînement des mésaventures. Je n'ai qu'un léger regret, le passage à l'arrière-plan de Bill, dont le rôle dans ce tome est réduit à quelques ligneset où il n'est pas forcément très agréable alors qu'il a toujours été très bienveillant envers Agatha.

Lecture distrayante.
Une ambiance so British, dans un village des Cotswolds où derrière les fenêtres de cottages au toit de chaume, le parfum des scones accompagne celui du thé ou du café.
Rivières, bois, presbytère entouré d'un cimetière où un pasteur et sa femme, nouveaux arrivés, découvrent un soir un cadavre pendu à l'arbre des sorcières.
Manoir lugubre où vit un homme arriviste, en quête de reconnaissance et sa vipérine épouse.
Village et gens en émoi face aux crimes odieux et incompréhensibles. Ambiance glauque d'une assemblée de sorcières, esprits malfaisants…
Tout s'y trouve pour créer une atmosphère sombre au milieu de laquelle Agatha Raisin, la déjantée détective interviendra.
Son personnage hanté par le désir d'amour et la phobie du vieillissement s'en donne à coeur joie en réparties et en réactions hors du commun.
L'auteure la veut comique parfois vulgaire et d'une irréalité qui nous oblige à jouer le jeu pour y croire et ne pas arrêter la lecture.
Sans être de la haute littérature, une lecture plaisante.

J'avais commencé cette lecture en étant agréablement surprise. Je croyais tenir (enfin) un bon cru, ce qui me manquait depuis si longtemps avec Agatha Raisin. A mes yeux, le début de l'intrigue était particulièrement réussi, surtout quand nous suivons pas à pas Molly, la femme du pasteur, pour découvrir à travers ses yeux, Agatha Raisin, 53 ans depuis 28 tomes d'intrigues. Découvrir qui a commis un meurtre, puis deux, à l'ombre de l'arbre des sorcières, me semblait prenant.
Puis... les anciens ingrédients sont revenus au galop, comme si M.C. Beaton avait voulu n'en oublier aucun. Nous croisons James, un peu, et surtout le regret que leur mariage n'ait pas duré, parce que James voulait une docile femme au foyer comme épouse. Pourquoi épouser Agatha, alors ? Roy sera au rendez-vous, inchangé y compris dans sa manière de changer de style à chaque roman et de vouloir à tout prix être dans la lumière. Même les enquêteurs d'Agatha font pâle figure et semblent être réduits au rang de figurants, dégustant beignets sur beignets, comme dans les séries américaines. Charles sera là, du début à la fin, et je me suis surprise à espérer que.... Et puis non, toujours pas.
Nous retrouvons aussi des éléments de l'intrigue commun à presque toutes les intrigues mettant en scène Agatha Raisin, comme cette personne qui se vante de connaître l'identité du coupable - et qui finit assez mal, du coup. Ce qui change ? le fait que le roman se rattache à l'actualité, un peu. Sinon, Agatha risque toujours sa vie, et n'a plus vraiment, à la fin de ce tome envie de le faire. Passer la main ? Elle y songe.

Histoire décousue et écriture à la passoire. Pas grand chose à sauver de ce tome 28... que j'ai terminé plus par habitude que par envie, il a traîné sur ma table de chevet durant 4 soirs!! Je ne sais pas c'est le travail de traduction qui a été bâclé ou si MC Beaton en avait marre de son héroïne mais le résultat est là : un style indigent et un cosy indigeste.

Difficile de résister à une enquête d'Agatha. Je les ai toutes lues jusqu'à maintenant et j'aurais quand même scrupules à ne pas aller jusqu'au bout de cette série, même si les derniers opus commençaient déjà à sentir le tournage en rond.
Avec "Chasse aux sorcières", il semblerait que MC Beaton soit arrivée au bout de ce qu'elle pouvait exploiter avec son personnage.
C'est vraiment toujours pareil !
Charles, James, un bellâtre de passage pour faire un peu fantasmer notre quinquagénaire en mal d'amour, les repas au pub, les allées et venues dans les petits villages des Cotswals et une enquête complétement farfelue.
Pourtant, le début paraissait prometteur, avec un meurtre découvert dès les premières pages et une mise en scène plutôt macabre, plusieurs pistes à explorer et une galerie de personnages assez variée.
Mais, très vite, tout part à veau l'eau (je me suis même demandé si ce n'était pas un problème de traduction) : des changements de décor qu'on comprend mal, des bizarreries chronologiques, des incohérences...on finit par ne plus rien comprendre et là j'ai été franchement déçue.
Je laisse quand même trois étoiles, parce que c'est malgré tout Agatha, je lirai quand même les quelques tomes qu'il me reste parce que j'ai malgré tout du mal à la lâcher, mais on en arrive là aux limites de ces séries à rallonge.
À un moment, il semblerait qu'il n'y ait plus grand chose à dire.

C'est une Agatha Raisin plus sensible et émotive que nous retrouvons. La détective quinquagénaire se voit confier une enquête suite à plusieurs crimes qui pourraient avoir été perpétrés par des sorcières. La sémillante héroïne se sent seule et ressent un besoin infini de retrouver l'amour. C'est pour elle une période de troubles intérieurs qui l'amènent à se remettre en question tout en menant tambour battant son travail. Un 28 ème tome que j'ai apprécié et je ne me lasse pas de cette série.

Le début de cette nouvelle enquête paraissait plutôt bien parti avec un dîner chez un nouveau gentleman farmer exilé dans les Cotswolds au cours duquel l'ambiance est jubilatoirement délétère. Passé ce début prometteur où le lecteur se dit que ce roman semble au dessus des précédents tomes, l'auteure retombe dans es travers : les personnages se renouvellent peu et l'intrigue policière est faible. le rythme m'a même paru assez décousu. Bref, la série continue de s'essouffler. On y revient quand même mais plus pour l'ambiance cosy des Cotswolds.

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Chasse aux Sorcières ?
"Quoi de mieux qu'un cosy mystery, mettant en scène cette chère Agatha et, qui plus est, avec un tel titre, en cette période ! Je ne vois pas comment j'aurais pu résister."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Une assemblée de sorcières, un corps retrouvé pendu à un arbre, la femme d'un pasteur en détresse... Il n'en faut pas plus à Agatha Raisin pour venir fourrer son nez dans toute cette histoire. Ah si ! J'oubliais... Un séduisant célibataire..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Au moment où j'ai lu ce roman, je ne savais pas encore que la série allait être reprise par un autre auteur, suite au décès de M.C. Beaton, et je pensais donc que nous approchions enfin du dénouement. Et franchement, j'étais plutôt optimiste. J'ai beaucoup aimé l'évolution du comportement d'Agatha dans ce tome-ci, un personnage qui me touche toujours énormément par ses failles, et j'avais bon espoir que sa relation avec Charles aboutisse enfin à quelque chose. Maintenant, bien sûr, je me rends compte que ce n'était sûrement qu'un énième rebondissement de plus mais ça ne m'a pas empêchée de savourer ma lecture. Je ne sais pas ce que j'aime le plus d'ailleurs, l'humour de l'auteur ou les moments de lucidité d'Agatha qui font vraiment tout son charme."

Et comment cela s'est-il fini ?
"J'avais hâte de retrouver notre enquêtrice de choc pour ses deux dernières aventures mais maintenant tout est chamboulé... Je ne sais trop quoi penser de cette prolongation de la série, sans être toutefois sûre de pouvoir y résister. Dans tous les cas, je lirai sûrement au moins un ou deux des romans écrits par R.W. Green pour me faire une idée."
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