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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Etre un parent pauvre au XIX ème siècle, ça signifiait devoir vivre aux crochets de sa famille et accepter d'être traité comme une personne n'ayant plus aucun droit, ce qui n'était guère réjouissant.
Et pour les plus fiers, cela voulait dire vivre seul mais de façon extrêmement modeste, au point que ça ressemblait beaucoup à de la misère, car lorsqu'on ne peut ni se chauffer correctement, ni se vêtir de façon digne, ni même manger à sa faim, la respectabilité et un titre de noblesse sont un bien maigre lot de consolation.
Les héros de cette série sont tous des parents pauvres, des hommes et des femmes ayant perdu leur richesse, parfois aussi leurs conjoints, et laissés à l'abandon par leur famille.
Par le plus grand des hasards, ils vont se rencontrer et s'unir pour ouvrir un hôtel tous ensemble, ce qui leur permettra non seulement de pouvoir à nouveau vivre un peu mieux et de lutter contre la solitude.
J'ai bien aimé les deux premières histoires de cette nouvelle série qui se passe au XIX ème siècle et dans laquelle l'auteure met l'accent sur les conditions de vie des oubliés de la bourgeoisie et surtout le sort des femmes, qu'elles soient veuves ou vieilles filles.
J'ai toutefois été un peu étonnée que l'auteure fasse passer toutes les femmes pour des midinettes, qui croient que l'amour naît en un regard, qui sont prêtes à épouser le premier venu pourvu qu'il ait une jolie tenue ou un portefeuille bien garni et qui ne pensent qu'à s'acheter des babioles pour agrémenter leurs robes ou leurs cheveux.
Le mode de vie de l'époque est bien décrit et de nombreux passages sont drôles, mais les femmes y sont quand même un peu trop souvent décrites comme des idiotes futiles et cupides.

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Il faut toujours un roman “pas prise de tête” ni trop long sous le coude pour valider une case piégeuse aux Jeux en Foli...ttérature !!

L'idée d'aristocrates parents pauvres se lançant dans l'hôtellerie au début du XIXè siècle m'a bien tentée mais ce n'est pas un cosy mystery pour ceux qui connaissent M.C. Beaton !

Sont décortiqués les us et coutumes de la haute société anglaise à Londres où les néo-hôteliers ne sont plus admis. Lesquels sont prêts à tout pour trouver de quoi démarrer leur affaire dans l'hôtel particulier de lady Fortescue.

“Les Parents pauvres” devient rapidement un lieu où les femmes peuvent se rendre seules pour un café ou un thé, un restaurant renommé pour sa cuisine française et un hôtel pour la Saison plus abordable que l'entretien d'une maison en ville.

Chaque volume est composé de 2 romans qui mettent en avant une des personnes du groupe, sans réelle intrigue, mais une romance prince charmant compensé par le ridicule et méchant comportement de l'un des protagonistes. le tout assaisonné d'humour, les personnages n'étant jamais aussi niais et irritant qu'Agatha Raisin !

Pour tout dire j'ai lu les 3 tomes d'affilé (ce que je ne conseille pas) et ceci dicté par mon humeur morose ! Cette critique fera pour les 3 tomes car je trouve que les résumés en disent suffisamment, que la trame est classique et n'offre aucune surprise.

Jeux en Foli...ttérature XVIII
Challenge Pavés Thématique 2023
Lecture Thématique octobre 2023 : Auteur déjà lu
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Un livre pioché dans ma PAL pour le mois d'Octobre et lu dans les temps car je me suis régalée. Oui, j'ai hâte de commencer le deuxième tome. Pourtant ce n'était pas gagné car le début est long et manque de dynamisme. Un autre petit passage à vide dans le début de la deuxième partie mais plus facile à franchir car je savais que l'histoire allait redémarrer.

Des personnages hauts en couleur rythment le déroulé de cette romance qui frise parfois un peu trop le fleur bleue. Toutefois, les personnages et la plume de l'auteure permettent tout de même une liaison parfaite entre intrigue et romance avec un grand R.

Les personnages principaux et les personnages secondaires ont tous du caractère ce qui permet de tenir le lecteur en alerte et de vouloir tourner les pages pour lire la suite.

Les descriptions des lieux sont brèves et efficaces et évitent des longueurs ce qui donne un attrait supplémentaire à la lecture.

En ce qui me concerne, je recommande la lecture de cette saga qui est bien écrite et bien traduite. Les amateurs de littérature anglaise apprécieront sûrement. Pour les amateurs de lecture américaine ça risque de coincer un peu.
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Je pensais découvrir un polar historique du genre Les enquêtes de Lady Rose mais MC Beaton nous propose une comédie romantique historique.
Ce tome se divise en deux histoires : Lady Fortescue à la rescousse et Miss Tonks prend son envol.
Dans la première histoire, on découvre six parents pauvres qui ont décidé de sortir de la misère quitte à se mettre tous les gens de leur rang à dos (au XIXe siècle à Londres les parents pauvres sont des nobles qui n'ont plus aucune fortune et vivent bon gré mal gré aux dépends de leur famille riche). Avec les cinq autres, lady Fortescue va transformer sa demeure en hôtel, un hôtel familial. En mettant leur maigre pécule en commun les six personnages vont petit à petit se remettre à flot. Tricherie, mensonge, vol, tout est bon pour permettre de mener à bien leur projet. Leur situation de nobles désargentés crée des situations cocasses. L'humour anglais et l'ambiance XIXe siècle donnent de la légèreté et du rythme. Cependant cette première histoire est plutôt monotone.
Cela dit la seconde histoire est bien plus intéressante avec de l'action et des rebondissements. Dans cette seconde histoire, les six personnages sont à nouveau sous l'eau, pour relancer l'hôtel ils envoient l'une d'eux en quête d'argent. Ce n'est cette fois pas un simple vol qui sauvera la bande de protagonistes.
Tricherie, mensonge, attaque à main armée, fuite, infiltration... Beaucoup d'humour, on a l'impression parfois d'être dans un vaudeville. Les personnages sont hauts en couleur. On en aime certains, on aime en détester certains autres.
J'ai passé un bon moment de lecture, leger et divertissant. Je lirai la suite à l'occasion avec plaisir.
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M.C. Beaton est surtout connue pour ses séries policières mais ce n'est pas son seul champ d'action. Les chroniques de Bond Street fait partie de ses romances historiques. Toutefois le ton sarcastique est toujours aussi preseet son angle d'attaque très particulier : Les parents pauvres de l'aristocratie, trop fiers pour demander de l'aide ou trop détesté par leur famille pour obtenir une rente, parfois simplement des familles qui n'imaginent même pas que leurs collatéraux soient dans le besoin. Alors quand quelques laissés pour compte de l'aristocratie, moureant presque de faim, décident de mettre leurs maigres ressources en communs, la solution auraient pu être idéale. Mais un aristocrate ne change pas vraiment et leurs besoins sont dispendieux. Commence alors une association encore plus folle: ouvrir un hotel familial (et s'abaisser à travailler), mais d'abord il daut trouver comment le financer; escroquerie, vol, tout est bon, et tout cela attire les jalousie et l'attention des famille, quel scandale ! Et au milieu de tout ça un couple se formera...
Une lecture extrêmement drôle.
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Voilà une lecture qui m'a énormément surprise ! Avec M.C. Beaton je m'attendais à un cosy-mystery mais pas du tout ; je ne saurais pas trop d'ailleurs dans quelle catégorie classer cette histoire.

Ce livre se découpe en deux parties. La première introduit tous les personnages et met plus particulièrement en avant Lady Harriet James ainsi que le Duc de Rowcester et la seconde met en avant Miss Tonks.

Nous voilà donc dans le Londres du XIXème avec des nobles ayant connu des revers de fortune et qui n'ont donc pas suffisamment d'argent pour vivre dignement !

Lady Fortescue qui possède une grande demeure a alors l'idée saugrenue de « recruter » d'autres gens bien nés dans la même situation qu'elle, pour unir leur revenus et partager sa maison.

Cela améliore grandement leurs conditions de vie mais pas suffisamment, c'est alors qu'ils décident de transformer cette maison en hôtel, « Au parent pauvre », ce qui ne va pas être au goût des autres membres de leurs familles, d'autant que pour renflouer les caisses ils n'hésitent pas à commettre quelques larcins …

Malgré certaines longueurs, je me suis prise d'intérêt pour cette histoire grâce aux personnalités très différentes des protagonistes, certains sont très attachants et d'autres carrément détestables…

C'est divertissant, burlesque avec une touche d'humour mais j'avoue avoir quelques réserves pour les tomes à venir, s'ils sont sur le même schéma cela risque de devenir lassant, tout du moins pour moi. Pour un MC Beaton je m'attendais à plus de rebondissements.

➡️ En bref une lecture sympathique que les amateurs de littérature anglaise sauront apprécier mieux que moi je pense
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Au XIXe siècle, Lady Fortescue, veuve septuagénaire, se retrouve complètement ruinée. Elle vit seule dans une immense maison dépouillée de ses meubles, avec deux domestiques qu'elle ne peut plus rémunérer.

Au détour d'une promenade, elle repère un homme qui semble lui aussi souffrir de sa pauvreté derrière son apparence d'aristocrate.

Après lui avoir proposé son hospitalité, ils recrutent d'autres infortunés pour mettre en commun leurs maigres ressources.

Ensemble, ils décident de transformer sa maison en hôtel qu'ils nomment « Au Parent Pauvre ».
Mais cette brillante idée est loin d'être au goût des familles de ces nouveaux hôteliers qui feront tout pour les en dissuader...

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ces nouvelles aventures signées MC Beaton et j'ai été agréablement surprise par cette lecture. le postulat de départ est original : des riches devenus pauvres qui doivent travailler pour subvenir à leurs besoins. Pour restaurer la maison quoi de mieux que de voler leurs proches indifférents à leur infortune.

Le livre se décompose en deux histoires, la première centrée sur Miss Harriet James, cuisinière de l'hôtel, qui essaie d'éviter de croiser le neveu de Lady Fortescue, et la seconde autour de miss Tonks qui doit aller dépouiller sa soeur pour renflouer les caisses. Toutes leurs péripéties nous plongent vraiment dans le Londres du temps de la Régence, les femmes rêvent d'hommes riches pour faire le meilleur mariage possible. Une mention spéciale pour Cassandra qui, attachée à sa liberté, espère bien pouvoir échapper à toutes ces conventions...

Cette comédie est drôle et bien rythmée avec des personnages ayant tous leur petit grain de folie. J'ai aimé les suivre dans leurs aventures cocasses pleines de rebondissements et de bonne humeur.

C'est une romance anglaise un peu burlesque que je retrouverai avec plaisir pour les prochains tomes...
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C'était ma première lecture de Mme Beaton, je l'ai choisi dans le cadre du challenge Féminin 2023 mais je regrette un peu de ne pas avoir essayé ses livres avant ça. (Certain.es me reprocherons peut-être de ne pas avoir débuté par les Agatha Raisin…) En tous les cas, c'est une belle petite découverte. Je vais me laisser tenter par ses autres romans d'ici peu, question de voir se que j'ai manqué.

Les chroniques de Bond Street se déroulent dans une époque qui fait un grand retour depuis quelques années, le 19e siècle. Malgré cela, j'ai trouvé que M.C. Beaton y apportait un regard différent, elle sort des clichés et nous parle d'un aspect trop souvent tabou, la pauvreté dans la «bonne société».

Un véritable tourment, si l'on considère que les membre de cette classe sociale ne pouvaient travailler. Alors ils devaient choisir soit ils restaient dans l'indigence, soit ils devenaient des parias en travaillant pour améliorer leur pitance. Les héros de ce roman choisissent de devenir hôteliers pour le meilleur et pour le pire.

Bref, c'est comique et c'est léger, on soupir et on sourit. Les personnages sont attachants, tout en ayant des caractères bien prononcés. J'aime quand chacun à sa propre personnalité et qu'on arrive à mieux cerner le pourquoi de leur actions. En conclusion une bonne recommandation pour se changer les idées et ne pas se casser la tête.
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Ne connaissant M.C Beaton que pour sa série de cosy mystery Agatha Raisin (j'ai lu 7 tomes), j'étais curieuse de la découvrir dans un autre registre, celui ici de la romance historique puisque l'histoire se déroule dans le Londres du XIXe siècle.

Divisé en deux nouvelles, nous découvrons dans ce premier tome la naissance de l'Hôtel des Parents pauvres puis les techniques que les propriétaires trouvent pour maintenir l'hôtel à flots. Mais qui sont ces parents pauvres ? Lady Fortescue possède une grande maison mais plus du tout d'argent. Pour ne pas avoir à se séparer de sa maison, elle décide de « recruter » d'autres parents pauvres, c'est-à-dire des personnes bien nées qui n'ont plus d'argent et dépendent de leur famille fortunée. Tous viennent emménager dans la maison de Lady Fortescue et mettent en commun leurs maigres ressources. Si ça marche un temps, ils se retrouvent vite à sec. Ils ont alors l'idée de faire de la grande demeure un hôtel. Mais pour ça, il faut de l'argent et ils en manquent cruellement. Les parents pauvres vont donc commettre quelques larcins pour mener à bien leur projet…
Les parents pauvres forment une belle ribambelle de personnages. On en découvre certains plus en détails comme Harriet dans la première nouvelle et Miss Tonks dans la seconde. Chaque personnage possède son petit truc qui le rend attachant ou bien détestable, comme Sir Philippe même si ses manigances m'ont bien amusée. Les parents pauvres se retrouvent parfois dans des situations rocambolesques et la plume drôle et satirique de M.C Beaton rend la lecture très sympathique.

Ce premier tome des chroniques de Bond street est donc une bonne lecture, j'ai passé un chouette moment en compagnie de cette farandole de personnages truculents.
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Contre toute attente, j'ai beaucoup aimé ce 1er tome des chroniques de Bond Street signé M. C. Beaton ! D'ailleurs, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde avec cette petite bande d'aristocrates désargentés qui décident de mettre leurs économies en commun pour ouvrir un hôtel dans le centre de Londres. Au début du XVIIIe siècle, l'idée est pour le moins étonnante mais elle pique la curiosité de la bonne société britannique qui se presse alors au "Parent Pauvre", devenu le dernier endroit à la mode. Mais un tel établissement coûte cher et pousse ses heureux propriétaires à commettre quelques petits larcins...

Je pensais lire un énième cosy mystery, dans la veine des Agatha Raisin et Hamish McBeth qui ont fait le succès de l'autrice, mais j'ai découvert un petit roman charmant et bien rythmé ! Les personnages sont attachants, bien que caricaturaux, et leur petite association coupable se révèle particulièrement réjouissante.

Le tome 1 comporte en réalité deux histoires bien distinctes, chacune centrée sur l'un des propriétaires de l'hôtel alors chargé de trouver des fonds pour faire vivre le "Parent Pauvre". Vol, coups bas et mise en scène sont alors à l'honneur car, dorénavant, aucun des propriétaires n'est prêt à renoncer à son confort et à la sécurité que leur offre leur association commune. Quitte à outrepasser les règles de bienséance et quelques lois au passage...
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