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Citations sur Les enquêtes de Lady Rose, tome 3 : Raison et châtiments (12)

Protégés par leur richesse et leurs titres, qui formaient une coquille aussi dure et étincelante qu’un œuf de Fabergé, les aristocrates vivaient en vase clos. A peine l’Angleterre, ce vaste monde où il était possible de mourir de faim, troublait-elle parfois leur vie de fatuité.
Un jour, horreur des horreurs, l’impensable se produisit. Un gouvernement libéral fut élu et s’empressa de faire voter des pensions de vieillesse, l’assurance maladie et des allocations pour les classes défavorisées. Il récidiva avec la journée de travail de huit heures, l’indemnisation des travailleurs, la gratuité des repas scolaires et des soins médicaux. Même le jeune Churchill, pourtant aristocrate, était devenu réformiste et clamait : « Nous voulons fixer un seuil en deçà duquel nous ne tolérerons pas que des gens vivent et travaillent. »
A de rares exceptions près, les aristocrates serrèrent les rangs comme jamais auparavant. L’idée selon laquelle la Chambre des communes était une assemblée de gentlemen avait fait son temps.
Il fallait reconnaître qu’ils avaient d’abord pris ce vent nouveau pour un agaçant courant d’air, comme lorsqu’un valet de pied négligent laisse la porte ouverte. Mais chaque matin, les journaux annonçaient de nouvelles réformes et, au-dessus des rognons du petit déjeuner, les voix élégantes s’exclamaient : « Et qui paiera ? Nous, bien sûr ! »
Il était évident que la faute en incombait à la gratuité de l’école primaire, introduite en 1870. Apprendre aux classes populaires à raisonner par elles-mêmes, voilà où avait été l’erreur.
Alors, en désespoir de cause, les aristocrates se raccrochèrent au snobisme et aux règles de l’étiquette qui seuls désormais leur permettaient de se distinguer de la plèbe.
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Lady Rose aime afficher des opinions progressistes et se croit proche des petites gens. Tant qu'elle n'en croise pas en tout cas.
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" Il n'est rien de plus divin en ce monde
Q'une femme charmante dans un coin de campagne."

James Henry Leigh Hunt
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Une lady ne parle pas d'argent.
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Une femme devrait disposer de la même liberté qu'un homme, déclara Rose.
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" Vous savez, maugréa Rose en considérant pensivement Peter, resté à l'autre bout de la piéce, j'ai parfois envie d'épouser le premier venu juste pour avoir mon propre foyer et être libre.
- Ce serait une mauvaise idée, répondit Daisy. Un mari peut se révéler plus pénible qu'un père, aussi envahissant soit-il.
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Protégés par leur richesse et leurs titres, qui formaient une coquille aussi dure et étincelante qu'un oeuf de Fabergé, les aristocrates vivaient dans un monde clos.
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La canaille reste la canaille.
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" L'homme dont la demande en mariage a été acceptée est tenu par le devoir de passer la plupart de son temps libre avec sa promise. Pas question de s'absenter pour un voyage à l'étranger alors qu'elle passe quelques semaines au bord de mer en Angleterre, sauf si elle en exprime le souhait. Ce serait un véritable "camouflet"... car cela signifie presque toujours que l'homme a été pris au piége et reviendrait volontiers sur sa demande s'il le pouvait."

Mrs Humphrey
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La loi n'est pas la même selon qu'on est riche ou pauvre.
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