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3,64

sur 586 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après mon coup de coeur pour son dernier roman Toutes les histoires d'amour du monde, j'avais très envie de me plonger dans le dernier roman que je n'avais pas lu de cet auteur. Un roman que je savais triste et mélancolique et dont j'ai repoussé plusieurs fois la lecture.
(...)
Au moment de coucher les mots pour vous livrer mon ressenti, je me retrouve bien embêtée. Je ne sais pas vous dire si j'ai aimé ou non ce roman. Au cours de ma lecture, je suis passée par différentes phases allant de la tristesse à l'incompréhension, en passant par l'ennui, l'admiration ou l'enchantement. Si je devais vous donner ma première impression à la fermeture de ce livre, ce serait que je suis déçue, notamment par la fin qui est subjective et sujette à l'interprétation de chacun. Une fin qui laisse dans le doute et comme je ne les aime pas. Je préfère quand l'auteur(e) tranche clairement et livre une fin choisie par ses soins au risque qu'elle ne me convienne pas. Mais si je réfléchis plus en avant, je retiens surtout la douceur, la sensibilité et la magie de la plume de Baptiste Beaulieu. Alors voilà, j'éprouve deux sentiments contradictoires qui me perturbent : mon côté pragmatique n'a pas apprécié quand mon côté naïf et rêveur à trouver cette histoire belle et touchante.
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Ce livre oscille entre réalité et rêve. le récit est lui même construit autour d'alternance de chapitres à l'hôpital et dans le monde extérieur, entre avant et après le décès du petit Noah. Mon côté pragmatique m'a fait préférer les chapitres qui parlent de la relation de Jo et No à l'hôpital. Je les ai trouvé pleins de douceur et de tendresse, malheureusement pleins de réalité aussi. Je regrette juste de ne pas être arrivée à m'attacher plus à Maria. J'en sors avec une grande envie de lire d'autres livres de Baptiste Beaulieu.
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Jo, membre du personnel hospitalier, se prend d'affection pour No, jeune leucémique de 7 ans. le gamin ne reçoit pas de visite, à part sa mère, de temps en temps. le jour de sa mort c'est Jo qui l'accompagne. Après celle-ci No vient hanter Jo, qui décide de le ramener à sa mère et de comprendre leur histoire. S'en suit une quête, de Rome à Jérusalem.
J'ai d'abord était surprise par le ton du bouquin, je m'attendais à un récit larmoyant mais pas du tout. C'est bien écrit, subtil. Malgré tout j'ai eu du mal à accrocher, je ne sais pas expliquer pourquoi. Ce qui m'a fait tenir c'est de savoir qu'il y avait une part de vérité dans ce récit et je ne regrette pas d'être allée au bout car j'ai adoré la fin. Un beau livre.
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Avec le 2ème roman de Baptiste Beaulieu, "Alors, vous ne serez plus jamais triste", j'avais découvert une plume d'une sensibilité rare. Avec ce nouveau roman, je me réjouissais de me replonger dans l'univers de l'auteur que j'affectionne particulièrement.

C'est avec une certaine impatience que j'ai entamé ce roman et, dès le départ, retrouvant avec joie l'écriture de Baptiste Beaulieu, j'ai senti qu'il fallait me freiner pour ne pas le lire trop vite. Car l'histoire est prenante et ce dès les premières pages. «La déchirure» est annoncée dans le 1er chapitre même si le lecteur ne sait pas encore en quoi elle consiste (et tout le long du livre vous vous poserez la question). Certes, le terme est significatif mais tout de même, il est impossible de savoir précisément ce à quoi cela correspond.
En dédicace, l'auteur m'indiquait «vous n'en devinerez jamais la fin» et c'est vrai. A la lecture des premières pages, je ne pouvais imaginer histoire plus complexe (mais la vie est si complexe !).
No' est un enfant de sept ans qui est condamné par une maladie du sang qui le rend littéralement gris. Il n'est pas l'un des patients de Jo' mais Jo' s'y attache car No' a une particularité : sa mère, Maria, est peu présente à ses côtés. Elle n'est pas souvent là, et même lorsqu'elle est là, elle repart assez vite. Elle aime son fils, à sa façon. Même si elle sent bien les regards accusateurs des soignants qui aimeraient lui faire comprendre combien sa présence peut influer sur l'état de son fils. Malheureusement, on ne fait pas toujours ce qu'on veut, mais ce qu'on peut.
Alors, pour compenser l'absence de Maria, Jo' prend No' sous son aile. Il est rieur, ça tombe bien l'enfant aussi, à deux ils font des blagues aux autres. Mais, à force de rire de tout, rien n'est plus sérieux et, pour ne pas faire peur à No', Jo' en vient à mentir au sujet des analyses et de ce qui l'attend irrémédiablement : l'entrée dans la chambre 33, celle de laquelle aucun enfant ne ressort jamais. Un mensonge en entrainant un autre, il devient difficile de dissocier le rêve de la réalité et c'est une histoire poétique qui nous est contée.

Lorsque Jo' part à la recherche de Maria, No' sur ses talons, il nous entraine dans son sillage et, de fil en aiguille, nous nous prenons à chercher des indices pour retrouver Maria, comprendre qui elle est, pourquoi elle s'est conduite ainsi avec son propre fils. La vie n'est pas un long fleuve tranquille et, pour preuve, la vie de Maria est une succession d'événements qui l'ont conduite dans cette chambre d'hôpital où «la déchirure» a eu lieu.
En quatrième de couverture, il est indiqué que c'est le choc de la disparition de l'un de ses jeunes patients qui a inspiré l'écriture de la Ballade de l'enfant gris à Baptiste Beaulieu. En effet, on sent qu'il y a du vécu. Impossible de savoir à quel point, mais peu importe, l'homme (derrière le médecin) a souffert et la perte de cet enfant l'a marqué à vie.

Le sujet est terriblement difficile. J'ai été très perturbée par les scènes à l'hôpital lorsque l'enfant questionne son ami médecin pour savoir ce qui l'attend. Et les réponses de Jo' m'ont à la fois rassurée et mise mal à l'aise. Ensuite, cette image du fantôme de No' qui accompagne Jo' dans sa quête pour retrouver Maria m'a légèrement déstabilisée. le fantôme et l'interne forment un duo improbable et pourtant complice. L'homme part à la recherche de la mère et cette fois, c'est l'enfant qui le rassure, lui donne confiance en lui.
Il faut accepter une part de rêverie pour entrer dans l'histoire. L'imaginaire prend parfois le dessus sur le réel. Pour tout autre auteur je ne sais pas si j'aurais apprécié mais Baptiste Beaulieu a le don de nous entrainer dans des histoires extraordinaires avec douceur et finesse, alors je l'ai suivi volontiers. La fin est sujette à interprétation mais j'ai l'impression que c'est pour que chaque lecteur se l'approprie. Et pourquoi pas ?
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Je vous avoue ne pas trop savoir quoi penser de cette lecture. Je n'ai pas été transportée. Peut-être un peu déçue ? Mais en même temps ravie de voir que Baptiste Beaulieu m'a encore donné à réfléchir et à observer le monde différemment.
Nous suivons une histoire en deux temps : avant et après la rupture. Noah, le patient et Jo le médecin.
Jo part en quête de l'histoire de Noah. J'ai beaucoup apprécié les réflexions faites autour de la maternité.
Pour autant, je trouve que ça n'est pas le meilleur ouvrage de l'auteur. Je m'attendais à mieux.
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Le suspense est tenu longtemps concernant un événement survenu un jour précis à l'hôpital entre Jo', No' et Marie. Et j'ai trouvé que finalement c'était pour pas grand chose!
Le récit en lui-même est intéressant, il y a beaucoup d'émotions. J'ai aimé découvrir l'attachement du jeune médecin Jo' pour le petit No' malade et tout ce qu'il met en oeuvre pour ce petit garçon qui n'a que peu de visites de sa maman. En revanche, la construction m'a perdue : tout du long les chapitres alternent entre avant et après le fameux événement ; lorsque l'auteur dévoile ce qu'il y a eu ce dimanche, il revient sur la chronologie mise en place, tout s'est mélangé et je me suis retrouvée perdue. Je pensais avoir un éclaircissement sur les dernières pages mais je n'ai rien perçu. Peut-être l'auteur voulait laisser le flou à cause de son expérience personnelle, mais je ne suis pas vraiment satisfaite de cet aspect.
Le récit nous fait voyager en Italie et à Jérusalem, rencontrer un panel de personnages assez variés. Ces points-là dynamisent l'histoire.
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J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur. La façon dont il racontait son histoire et formait ses phrases, ses mots. C'est également en soit une belle histoire. Mais je reste cependant perplexe concernant son cheminement, j'ai trouvé que cette histoire était quand même relativement confuse.
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Je ne connaissais Baptiste Beaulieu que de nom quand j'ai découvert "La ballade de l'enfant gris" chez Oxfam. J'ai voulu voir de quoi il retournait sachant que l'auteur est aussi médecin.

L'enfant gris, c'est No (Noah), 7 ans. Il se trouve à l'hôpital à cause d'une maladie du sang. Sa mère vient le voir très rarement ce qui lui vaut des regards noirs et des remarques du personnel hospitalier.

L'enfant aurait besoin d'une greffe, mais sa mère n'est pas compatible et son père est inexistant.

Un jeune interne en pédiatrie, Jo, se prend d'amitié pour l'enfant et enrage de voir que le petit est seul la plupart du temps.

Maria est la mère du petit. Elle écrit l'histoire de sa vie et de la naissance de l'enfant dans un carnet. Ce sont les messages de la mère que j'ai préférés.

Au début, je n'ai pas trop adhéré au récit. J'ai même pensé l'abandonner, mais j'ai persévéré et, finalement, je me suis attaché au petit et à son protecteur.

Un matin survient ce que l'auteur appelle "la déchirure" et tous les chapitres se passent avant ou après la déchirure.

L'auteur emmène ses lecteurs dans un hôpital, mais aussi à Rome et à Jérusalem où Jo recherche la mère.

Même s'il s'agit d'une fiction, cette histoire sent le vécu. Baptiste Beaulieu se sert certainement de ses expériences médicales pour écrire ses romans.

Ce livre n'est pas un coup de coeur pour moi, un roman auquel j'aurais peut-être plus adhéré s'il avait été écrit différemment.

PS Dans ma PAL se trouve "Les mille et une vies des urgences" que je lirai donc un jour et qui a connu un beau succès de librairie.

Avez-vous lu ce roman ou un autre livre de B. Beaulieu? Si oui, qu'en avez-vous pensé?
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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J'ai eu vraiment du mal à me mettre dedans. le côté des chapîtres qui change un coup avant la déchirure un coup après, et puis arrivée au milieu gros coup de coeur... Je ne saurais décrire pourquoi. Mais le livre m'a totalement pris par les tripes. Ce petit homme qui cherche des réponses sur sa maman... Un petit être qui souffre à cause de la maladie...

Très beau roman.
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C'est l'histoire de Jo', un jeune interne en pédiatrie à la personnalité fantasque, à qui tout sourit.
C'est l'histoire de No', un garçon de sept ans, attachant et joueur, qui est atteint d'un mal incurable et ne comprend pas pourquoi sa maman ne vient pas le voir plus souvent à l'hôpital.
C'est l'histoire de Maria, une mère secrète, qui disparaît à l'autre bout du monde au lieu de rester au chevet de son fils.

Alors quand No' disparaît, Jo' abandonne la médecine et part sur les traces de la mère, pour comprendre pourquoi elle ne reste pas auprès de son fils mourant. L'histoire alterne entre l'hôpital AVANT la Déchirure et la quête de Jo' APRES la Déchirure. On ne comprend qu'au dernier chapitre l'emboîtement final de toutes ces séquences. Un beau livre.
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