Je ne sais rien, rien ; non seulement pas une réponse mais aucune manière valable de poser la question.
(page 343)
Je continuais avec passion à désirer cette autre chose que je ne savais pas définir puisque je lui refusais le seul nom qui lui convînt : le bonheur.
(page 339-340)
Je n’avais qu’une vie à vivre, je voulais la réussir
(page 335)
Je savais une chose : je détestais l’extrême-droite.
(page 329)
M’enfermer dans les limites d’un autre ! Horreur de cet amour qui m’enchaîne, qui ne me laisse pas libre.
(page 322)
Les problèmes qui les agitaient - le redressement du franc, l’évacuation de la Rhénanie, les utopies de la S.D.N. - me paraissaient du même ordre que les affaires de famille et les ennuis d’argent ; ils ne me concernaient pas.
(page 317)
Je travaillais pour avoir un métier ; mais un métier, c’est un moyen : vers quelle fin ? Le mariage, pour quoi faire ? Elever des enfants ou corriger des devoirs, c’était la même inutile ritournelle.
(page 315)
Jacques n’était que lui ; mais à distance il devenait tout : tout ce que je ne possédais pas.
(page 305)
Nous n’avions foi ni l’un ni l’autre dans les valeurs traditionnelles ; mais moi j’étais décidée à en découvrir ou à en inventer d’autres ; et lui ne voyait rien au-delà
(page 303)
J’ai besoin d’agir, de me dépenser, de réaliser ; il me faut un but à atteindre, des difficultés à vaincre, une oeuvre à accomplir. Je ne suis pas faite pour le luxe.
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