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Basé sur des faits réels, le sanatorium a vraiment existé et est le parfait théâtre pour des scènes horrifiantes et macabres. J'ai littéralement dévoré cette intégrale et je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris d'emprunter de moi-même cette BD car je ne suis pas du tout une férue d'horreur (c'est plutôt mon cher et tendre ! qui fut surpris de mon choix). La couverture m'a attirée et ce n'est pas commun. le rythme est dynamique et les pages se tournent d'elles-mêmes ! Bonne découverte donnant des frissons.

Plus jeune, Doris a été guérie de la tuberculose dans ce sanatorium américain et s'est décidée ainsi à emmener sa petite fille Cora pour traiter sa maladie en échange de ses services en tant qu'infirmière. Sauf que les soins pratiqués sont d'un autre temps dans cet édifice perdu dans la forêt et la petite Cora n'est pas tout à fait en train de guérir mais plutôt de dépérir... Pas plus de spoils, je vous laisse découvrir les folies humaines, les morts en peine et les malades en chaîne..
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C'est une excellente BD malgré le fait qu'il faut avouer que l'histoire n'est pas très originale. Cela renvoie incontestablement à l'excellent film 6ème sens ou encore au film plus récent Fragile où Calista Flockhart campe le rôle d'une infirmière protégeant des enfants malades dans un hôpital délabré.

Cependant, la mise en scène de Bec est très efficace et le dessin est véritablement à la hauteur du sujet. L'épouvante gagne petit à petit dans ce décor d'hôpital qui est la pièce maîtresse de cette histoire. Il se dégage tout de suite une atmosphère oppressante. Dès les premières pages, le scénario saisit le lecteur qui se met à frissonner sans discontinuer.

Et ce récit est d'autant plus angoissant qu'il est fondé sur une réalité: le sanatorium de Waverly a bel et bien existé et il s'est passé des choses pas très catholiques! le personnage central de cette histoire, l'établissement possède tous les attributs d'un lieu maléfique avec ses ailes en forme de chauves-souris, ses façades imposantes et ses couloirs interminables. le lecteur éprouve vite un sentiment de claustrophobie dans ce huit-clos au milieu de nulle part.

Le dessin ajoute véritablement au sentiment de malaise avec ses vues en contre-plongée, avec ses visages de personnages aux reflets troublants. La scène d'ouverture et les enchaînements sont très réussis. La fin du tome semble cependant redondante car nous avions déjà appris la vérité sur le destin tragique de l'infirmière de la chambre 502.

Le cauchemar va se poursuivre avec la lecture d'un second tome qui a le mérite d'être encore plus flippant que le premier. La petite Cora sombre de plus en plus dans la maladie qui se manifeste par des visions terrifiantes alors que sa mère cherche à découvrir la vérité.

On regrettera juste le changement de format, de couverture et d'édition qui caractérise le passage d'un tome à l'autre. Ceci n'est pas de nature à plaire aux collectionneurs de bd, c'est certain! On attendra juste une chose des auteurs: qu'ils ne déçoivent surtout pas au troisième et dernier tome! Après lecture, je peux confirmer que cela ne sera pas le cas même si la conclusion apparaît des plus classiques. Il se passe tout de même quelque chose au niveau des émotions.

Il existe que très peu de bande dessinée abordant les méthodes barbares de la médecine. Nous savons l'exercice d'adaptation difficile. Cette histoire cauchemardesque mérite d'être dans votre bibliothèque si vous aimez avoir peur. Bref, un thriller angoissant par un maître du fantastique à savoir Christophe Bec! Avec cette série, il entre définitivement dans le panthéon du frisson.

Note Dessin : 4.25/5 - Note Scénario : 4.25/5 - Note Globale : 4.25/5.
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Pandemonium est une très bonne BD qui raconte les aventures d'une dame qui décide de faire soigner sa fille atteinte de la tuberculose dans le meilleur hôpital de la région. Enfin, c'est ce qu'elle pensait.
De fil en aiguille, elles plongent toutes deux dans un cauchemar sans fin.
Une très bonne BD horrifique donc, d'autant plus qu'elle est inspirée de faits réels et que l'établissement a vraiment existé.
Le scénario est bien mené et les dessins sont à la hauteur.
3 tomes qui se dévorent et une BD que je recommande aux amateurs du genre.
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Christophe Bec, à partir de faits réels, a réussi à mettre en place un récit assez sombre et très efficace. Cela commence avec un bâtiment qui refuse de se faire détruire. Donc une ambiance malsaine dès le début, qui fait un peu penser à Lovecraft.

Ce bâtiment, sanatorium, parce qu'il représente : lieu de maladie, souvent antichambre de la mort, exerce une sorte d'influence sur les gens qui s'y trouvent. Réputé pour les soins qui y sont prodigués, il cache une sombre vérité. J'ai eu l'impression d'y retrouver les pires personnages de la création : directeur avide de faire des bénéfices; médecin adeptes des thérapies de choc qui aurait eu sa place dans les camps de la mort; médecin pratiquant le harcèlement sexuel sur les infirmières.

Ça commence avec une touche de fantastique mais au fil des pages ça tourne à l'horreur. Certains passages sont à éviter pour les âmes sensibles comme ces wagonnets remplis de cadavres ou la trépanation sans anesthésie d'une fillette. La vérité est difficile à accepter et ceux qui vont la découvrir vont être bien seuls pour la faire éclater.

Il n'y a pas à dire une BD de Christophe Bec ça se lit sans s'arrêter et quand on a fini on a l'impression d'en avoir eu pour son argent.
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Une belle lecture, une histoire angoissante et de beaux dessins. Un bon moment pour cette période d'halloween.
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[Cette critique concerne les trois tomes de la saga!]

Le Waverly Hills Sanatorium, bien qu'il soit classé parmi les dix lieux les plus effrayants du monde (si, si, c'est la vérité), est également le lieu de vie de nos chers amis les esprits errants. Bon, mis à part le fait que plus de 60 000 personnes y sont mortes de la tuberculose, Doris Greathouse a essayé de rendre ces ruines potables pour nous y inviter le temps d'une soirée. Héroïne de la BD Pandemonium, elle a confié sa fille, Cora, au Waverly Hills Sanatorium pour qu'elle y soit soignée, tandis qu'elle-même y travaille en tant qu'infirmière. Ce qui lui permet de garder un oeil sur l'hospitalisation de sa fille. C'était en 1951, les progrès médicaux n'étaient donc pas aussi développés qu'aujourd'hui, et c'est peut-être pour cela que Cora a du mal à guérir, voire même, pour cela que sa maladie empire. Doris Greathouse a donc tenté de percer le secret que recèle cet établissement si lugubre et peu rassurant. Christophe Bec (scénario) et Stefano Raffaele (dessin), sont à l'origine de cette trilogie d'abord publiée aux Humanoïdes Associés et maintenant chez Soleil. Ce sont eux qui ont tenu à ce que vous veniez ce soir. Ne vous inquiétez pas, la tuberculose se soigne bien, au XXIe siècle…

> Coup de crayon
Le dessin est assuré par la main de maître de Stefano Raffaele (principalement auteur de comics). Sous son crayon sont nés tous les ingrédients de la bonne BD d'horreur : un lieu hanté aux allures si inquiétantes qu'on en tremble pendant la lecture, une chambre mystérieuse à la porte délabrée qui ne nous incite pas à l'ouvrir, des silhouettes pâles et éphémères vaguement esquissées, là-bas, derrière la fenêtre, des enfants qui ne sourient pas comme tous les enfants le devraient, mais qui ont ce visage blême, infiniment triste, ces yeux opaques… Stefano Raffaele réussit à nous terrifier avec ses contrastes, ses jeux de lumière, ses prises de vue, ses portraits plus que réalistes ! Les scènes qu'il esquisse sont déroutantes, les détails travaillés avec précision, rendant l'ambiance plus qu'inquiétante. J'aimerais également saluer le travail des coloristes (Marie-Paule Alluard, Olivier Thomas et Bruno Pradelle), dont je ne parle jamais mais que je juge utile pour cette oeuvre. Les coloristes, tout le long de cette trilogie, s'illustrent à merveille dans leur domaine. Les fondus, les dégradés, les zones de flou, rien n'est laissé au hasard, la colorisation participe de manière totale à l'ambiance et à la réussite de cette BD d'horreur. Vraiment, en ne regardant que la couverture, on ne se sent pas très à l'aise. On sent qu'il y a quelque chose de pas net.

> Coup de plume
Christophe Bec est également le scénariste de grands classiques comme le temps des loups, Sanctuaire mais surtout Carthago, la grande série des Humanos. Mais attachons-nous à Pandemonium. Tout d'abord, l'intrigue se déroule dans un huis clos morbide. Jusque là, la situation est gérable. Si seulement Christophe Bec n'avait pas ajouté à ce décor une intrigue angoissante, des paroles d'enfants à nous faire frissonner, de celles qui disent « Maman, y a une fille là-bas, c'est mon amie, on joue tout le temps ensemble, la nuit, quand tout le monde dort, dans la chambre au fond du couloir »… le scénario est cohérent, le langage correspond aux années 50 dans lesquelles se déroule l'histoire, il n'y a pas de longueurs, le rythme est lent et efficace. Comme dans un bon film d'horreur. On entendrait presque les personnages et autres fantômes nous susurrer à l'oreille des choses angoissantes. Christophe Bec sait nous faire sursauter. Même si ce n'est que de l'encre, ça suffit à nous faire vérifier par-dessus notre épaule que non, ce n'est pas une porte qui vient de claquer alors qu'elle était grande ouverte. C'est juste le vent. Oui, juste le vent.
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Une très bonne BD, des graphismes d'une excellente qualité, une histoire prenante bien que difficile et sombre.
Cette BD basée sur l'existence du Sanatorium, nous raconte l'enfer sans fin d'une mère et de sa fille.
À découvrir sans plus attendre et à ne pas lire la nuit 😜.
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