C’est l’année de mes quarante ans que je suis devenu complètement fou. Auparavant, comme tout le monde, je faisais semblant d’être normal. La vraie folie surgit quand cesse la comédie sociale.
Un bon moyen de rester jeune est d’être puéril.
A un moment, j’ai dû endurer la souffrance de trop, celle dont on ne se remet pas. Mon cerveau l’a effacée mais elle continue de me gouverner.
Je suis un éternel insatisfait, comme tous les enfants à qui l’on a jamais rien refusé.
C'était après mon deuxième divorce. Il me restait un peu d'argent ; j'avais quitté mon pays. J'avais aimé, j'aimerais encore, mais j'espérais pouvoir me passer de l'amour, ce " sentiment ridicule accompagné de mouvements malpropres ", comme dit Théophile Gautier. D'ailleurs j'avais arrêté toutes les drogues dures, je ne vois pas pourquoi l'amour aurait bénéficié d'une exception.
On n'a rien à perdre quand on n'aime personne.
Au milieu du chaos qu’est ma vie, la religion m’apparaissait comme un beau souvenir d’enfance, une agréable régression, une bouée de sauvetage.
Très peu de gens ont le courage de se perdre vraiment.
Ce qui excitait les hommes, au début du XXIè siècle, c'était la pureté. Tout le monde voulait de la pureté, probablement parce que les gens se trouvaient tous dégoutants.
La vrai folie surgit quand cesse la comédie sociale