On retrouve le personnage d'Oscar, héros du roman "
99 francs", non plus publicitaire, mais en charge de trouver la plus belle fille du monde pour représenter la nouvelle image d'une grande firme de cosmétiques, l'Idéal.
Toujours un ton ironique pour décrire les travers d'une société consumériste, condamnée à l'auto-destruction.
Octave est tour à tour cynique, dépressif, drogué, amoureux, dépravé.
Beigbeder est toujours très habile à provoquer, il interpelle pêle-mêle sur la lutte pour le pouvoir, l'écologie, les gens attachés à tout prix à leur jeunesse, le monde du mannequinat avec ses poupées (russes)qui sont déjà des trophées à 13 ans (!), le sexisme de ce milieu, la religion, le capitalisme...
Un discours parfois à la limite de la logorrhée, des chapitres alternant avec des témoignages, qui nous poussent à nous interroger sur la suite jusqu'au twist final. Je l'avais déjà lu à sa sortie, il y a donc une dizaine d'années. Depuis, l'auteur en a tiré un film, sorti en 2016.
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