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3,04

sur 554 notes
De bonnes idées (quelques analyses de la Russie et de la France)
Un cadre et un thème original (la Russie, le mannequinat, la beauté extrême le tout accordé à la publicité)
Certains magnifiques paragraphes, superbes aphorismes comme Beigbeder a le talent.

Au bout de la deuxième partie, ça s'essouffle pas mal, on s'ennuie un peu, beaucoup, les fins des chapitres montrent qu'il y a une espèce d'"enquête policière" très limitée.

La fin propose un rebondissement original (quoique) très bienvenu mais bien trop impulsif, mal engagé, trop vite expédié donc décevant. Dommage.

Pas le meilleur de Beigbeder. A l'image de 99francs, très enthousiasmant mais bâclé
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..toujours aussi efficace...!
language direct et anecdotes savoureuses, teintées de cynisme... seul reproche, et il a ça en commun avec Jean d'Ormesson ( !!!!), cette propension à citer à chaque page un auteur...!!!!!!! à force de références, le propos en devient chargé et comme déplacé de son moi ....!
mais.. ça reste de la bonne lecture...!!!!!!
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un bon roman du beigbeder comme on l'aime!!
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Ça faisait un moment que ce livre était dans ma PAL (je crois même que je peux compter en année...). Il s'agit de la suite de 99 francs, on retrouve Octave qui n'est plus publicitaire mais "Talent scout" (un genre de chasseur de tête dans le milieu du mannequinat).

On rejoint Octave au beau milieu de la Russie, en pleine recherche de la fille parfaite ! Il est toujours dans le même état nerveux que dans 99 francs c'est-à-dire dépressif, alcoolique et drogué. Il va pendant une grande partie du roman se confesser auprès d'un prêtre orthodoxe, il va nous raconter sa rencontre avec Lena... une ado qui va lui faire tourner la tête ! Il va aussi nous faire voyager et nous raconter la Russie au travers ce livre.

Octave est toujours le névrosé qu'il était dans 99 francs, j'ai apprécié le style de Fréderic Beigbeder et surtout toutes les allusions qu'il peut faire à notre société actuelle et au mode de consommation actuel (exemple : l'Idéal Cosmétique...vous aurez compris à quel groupe il s'attaque).
C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur, j'apprécie vraiment beaucoup et vous le conseille vivement.
Lien : http://luniversdemathilde.wo..
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Cela faisait quelques temps que je voulais découvrir cet auteur (depuis que j'ai vu l'adaptation cinématographique de 99 F) et je ne suis pas déçue. Dans ce roman, il montre à quel point notre monde est basé sur l'apparence mais aussi sur le fait que la seule chose que l'on cherche c'est se faire aimer des autres même si on en perd notre propre personnalité ! le fait que le héros se confesse pendant tout le long de ce roman rajoute un attrait à celui-ci.
Lien : http://mabiblio1988.blogspot..
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[...] à force de se retenir d'aimer on peut en perdre la capacité. C'est peut-être ce qu'il y a de pire dans la vie : ne plus savoir tomber amoureux.
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Au secours Pardon c'est la suite de l'histoire d'Octave. Que j'ai adoré dans 99 Francs, le film. le livre je l'ai lu, mais il y a très longtemps et je ne m'en souviens plus.

Octave donc qui repart dans ses délires et verse à outrance dans l'alcool, la drogue, les (très) jeunes filles, tout ça étant dû, bien sûr, à son métier. Et Octave parle de lui, de lui, encore de lui et (oh mon dieu !) toujours de lui.

La première partie encore est intéressante. On y trouve des thèmes comme :

* l'oubli en tant que remède à de nombreux maux, oubli de sa propre histoire, de l'histoire de son pays ;
* le formatage qui touche nos sociétés de consommation (formatage des visages qu'on nous donne à voir, des corps soi-disant parfaits, des biens à posséder pour être heureux) ;
* la prédestination subie de part ses origines, son histoire familiale, la société dans laquelle on a grandie.

Mais sortie de là et de cette première partie, le reste devient vite épuisant. Ça tourne en rond avec ses confessions (donc à sens unique, bien sûr, Octave faisant les questions et réponses) auprès du prêtre qui, franchement, n'ont d'autres fonctions que de se regarder encore une fois le nombril. C'est plein de clichés aussi, d'une Russie riche, où il n'y a que des belles filles, de la drogue et du sexe à gogo.

Les seules fois où ses personnages ont droits à la parole, c'est dans des rapports de police rassemblés "après la catastrophe". Sinon, du vivant d'Octave, il n'y a que lui qui compte !
Lien : http://www.tulisquoi.net/au-..
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Le style et simple et direct, les phrases sont courtes. On lit clairement du Beigbeder, une sorte d'ode à la beauté, à l'esthétisme, à la décadence. Lire du Beigbeder, je ne l'avais pas fait depuis plus de 15 ans (hormis Oona et Salinger qui est un ovni dans son oeuvre).

L'histoire n'a pas vraiment de queue (hormis celle du narrateur, à laquelle il ne peut s'empêcher de faire référence, sous prétexte de masculinité fragile), ni vraiment de tête. Pourtant, l'écriture est agréable et on avance dans l'histoire sans se rendre compte, ni du chemin parcouru, ni de la destination. Il y a, au fond, toujours quelque chose de touchant chez Beigbeder.

Hélas, la misogynie et la pédophilie crasse de l'auteur, réfugiée derrière celle du narrateur fictif, prennent le pas sur tout le reste. Les femmes ne sont réduites qu'à leur « cul », leurs seins (plus précisément à leurs tétons), leur bouche… Et ce, peu importe leur âge. de 13 à 25 ans, les bouches des femmes ne sont qu'objet de fantasme, leurs corps ne sont qu'un étalon de leur fraîcheur. L'auteur-narrateur se demande, concernant ses conquêtes, jusqu'à quel âge il pourrait descendre. 13 ans ? 12 peut-être. C'est finalement d'une gamine de 14 ans qu'il s'amourache et qu'il sexualise jusqu'à en vomir. Ce n'est pas lui qui est pédophile, mais sa victime, Lena, qui est gérontophile, il le dit lui-même.

Plus tard, le narrateur confie le viol d'une douzaine de « jouvencelles », minimise ses actes, se réjouit d'être protégé des plaintes car il est sous la coupe d'un oligarque.

A ceux qui seraient tentés de séparer l'homme de l'artiste, gardez à l'esprit que les amis du narrateur sont bien ceux de l'auteur dans la vie réelle : Gabriel Matzneff et David Hamilton. Ça laisse peu de place au doute. En tout cas, ça nous assure que tout dans ce roman n'est pas faux. Ça nous susurre que, par conséquent, tout pourrait être vrai.

Se cacher derrière un alter-ego fictif ne devrait pas tout permettre. Si encore ce roman était une repentance… mais il n'est qu'une confession geignarde. Comme quoi, le dernier livre de Beigbeder (que je n'ai pas lu) porte plutôt bien son nom (Confessions d'un hétérosexuel légèrement dépassé).

Je vous laisse sur une citation qui en dit long. Lorsqu'il parle de la gamine de 14 ans dont il est follement amoureux, Octave nous dit : « elle n'avait pas besoin de s'épiler le sexe puisque ses poils n'avaient pas encore poussé »…

Bref, Beigbeder, c'est tellement irrévérencieux quand on a 16 ans, tellement pathétique quand on en a 30.
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Après avoir adoré et dévoré 99 Francs, je me suis lancé dans la lecture de la suite.
Qui après avoir traité le monde de la publicité, traite le monde du mannequinat et du scooting de (très) jeune fille dans les pays de l'est.

La lecture n'est pas au niveau du premier opus et il m'est un peu tombé des mains.
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Suite des aventures d'Octave Parango en Russie. Cela traite de la marchandisation des corps des jeunes (et de plus en jeunes) russes que l'on va recruter. Se greffe une critique de la société du spectacle.
le thème est intéressant, l'ironie mordante mais cela ne prend pas toujours.
A mon goût, un trop plein de provocation, une absence de suspense qui me laissent un goût d'inachevé pour ce "pamphlet".
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