Un peu prétentieux. Parfois, il a ses éclairs, de douleur ou de pensées qui vous viennent, entre empathie avec le protagoniste et revivre mes propres moments post-séparation (histoire similaire mais pas la même), type : je ne me sens pas si coupable parce que je victimise moi-même. Pleine illusion, mais comment survivre à ces moments si ce n'est pas ainsi ?
Ben rien, au final le mec est un pédant, un connard, un con, pas à cause de son mariage raté mais parce qu'il est comme ça tout simplement : il est né “saco de weas”.
Et ça, pas de brillance.
Je lui donne 3 étoiles uniquement à cause de certaines phrases qui condensent très bien certains sentiments/pensées typiques de la solitude post-rupture de la première moitié.
La seconde mi-temps est médiocre, un feuilleton colombien la botte mille fois, pour l'évidence, machiste et ennuyeuse.
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Le livre m'a été conseillé pendant ma vie estudiantine par une personne très concernée par la problématique très spécifique du roman.
A l'époque, et même aujourd'hui, j'avais une vision laborieuse et romantique de l'amour.
Mon coeur d'artichaut est un muscle opiniâtre.
Donc ce roman, je l'ai vécu comme un reportage sur des gens d'un autre monde, aux autres contraintes, aux autres moeurs. Pas déplaisant mais pas galvanisant.
Je n'ai jamais lu d'autres ouvrages de l'auteur depuis.
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Titre accrocheur on se pose la question surtout dans le monde dans lequel on vit en ce moment du couple consommable ça me parle parce que la situation me parle je pense que ce livre sera interprété différemment suivant sa situation personnel mais oui il y a L'attirance puis l'habitude les hormones les sentiments l'amour c'est un vaste sujet mais j'ai passé un bon moment avec ce roman je recommande
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Ce livre est la chronique d'un divorce, puis d'une nouvelle liaison , puis de la crainte que cet amour ne dure que trois ans.
Marc , le narrateur, jumeau de plume de Frédéric Beigbeder, vit dans l' excès, et , tel un enfant colérique, il n'a pas son pareil pour trépigner, pour saccager ses jouets , en l'occurrence les femmes qu'il aime ... à sa façon. Quitte, bien sûr, à le regretter amèrement.
"On quitte d'abord la maison de ses parents, et ensuite, parfois, on quitte la maison de son premier mariage, et c'est toujours la même peine qu'on ressent, celle de se sentir, une fois pour toutes, orphelin."
Défaitiste, paranoïaque, ombrageux, et au fond, profondément tourmenté, au point de se détruire lui-même, par l'alcool, la drogue, les tentatives de suicide, Marc n'arrive cependant pas à nous apitoyer.
Ce n'est pas cette chronique banale, d'un divorce non assumé, d'une liaison menacée d'extinction, qui me paraît l'aspect le plus intéressant du livre. Par contre, le style de Beigbeder fait merveille, par sa modernité, son côté incisif, son humour, et jusqu'à sa vulgarité. Un style plus oral qu'écrit, comme dans une longue confession ininterrompue.
Cette phrase de Jules Renard conviendrait bien à Beigbeder : “Écrire est une façon de parler sans être interrompu“. Car le problème chez lui, c'est le narcissisme, le fait qu'il n'arrive pas à composer sa partition amoureuse autrement qu'en solo.
En conclusion, ce n'est sûrement pas le meilleur livre de Beigbeder...
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A lire oui ...mais c'est tellement vrai que par moments on a comme un malaise face à la vérité brute.
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Un livre qui donne finalement à croire que l'amour peut nous transformer (même si le titre nous fait penser le contraire). Mais je n'arrive toujours pas à accrocher avec l'écriture de l'auteur. Dommage.
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