Né en 1901, cet ajusteur s'engage en 1918 dans la lutte syndicale et politique à Lyon avant de revenir à Dijon où son militantisme le place en première ligne durant le Front populaire. Résistant, il est arrêté en juin 1941 et connait l'enfer de la déportation. de retour en France en mai 1945, il est élu secrétaire général de l'Union départementale jusqu'en 1962. Son engagement pour la paix, pour la mémoire de la résistance et de la déportation, pour les retraités ne faiblit pas pour autant, jusqu'à son décès en 1988. Trente ans après sa mort, son parcours est désormais accessible au plus grand nombre, sous la forme d'une biographie mise en mots par
Jean Belin, président de l'Institut CGT d'Histoire Sociale du département. Celle de sa fille, Jeannine, résistante et déportée à Ravensbrück où elle décède le 15 avril 1945 et celle de son épouse, Léa, complète cet ouvrage qui mérite d'être connu bien au-delà des frontières de Côte-d'Or.