Une histoire à clef truffée d'un symbolisme un peu alambiqué parfois, mais qui dénonce clairement les préjugés et la cage de verre où la femme est enfermée dès sa naissance.
Un père, désespéré de n'avoir que des filles — un héritier mâle est une bénédiction, car il permet de transmettre le patrimoine — décide pour échapper au destin de faire passer son huitième enfant pour un mâle et de l'élever dans le secret le plus absolu comme un garçon.
C'est la vie de cet enfant qui nous est racontée par différents protagonistes. C'est parfois le journal d'Ahmed, l'enfant victime, un conteur puis vers la fin ce sera l'écrivain qui affirme avoir rencontré Fatima le cousine d'Ahmed, boiteuse et épileptique qu'il choisira d'épouser à l'âge adulte pour suivre le destin tracé par son père. Fatima meurt peu après son mariage.
Il y a à la fois une réflexion sur le métier de conteur (les mots sont porteurs d'illusions et de mystifications), une critique sociale où se déplie dans les moindres détails l'absurdité d'une société machiste.
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Un couple à Marrakech a huit filles et pas un seul fils. Ils font tout pour avoir une fille mais le huitième enfant est à nouveau une fille. Les parents le ,"la" baptisent Ahmed, lui font faire un semblant de circoncision et l'éduquent à la manière d'un garçon. Troublant comme récit.
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Le lyrisme et la poésie rendent ce livre intéressant.
Il est pourtant difficile à lire car il faut adhérer au fait que le père transpose la naissance d'une fille en celle d'un garçon.
Ne sait on pas encore que le sexe est déterminé par les gamètes mâles?
C'est vrai que l'on se trouve dans le domaine du rêve.
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J'ai bien aimé cette étrange histoire où la poésie, le sublime, et le cruel se rejoignent.
Histoire particulière dans un monde particulier où traditions, cultures et dogmes s'imbriquent pour tisser les fils de ce roman. Là dans ce pays où le sexe est tabou,ce paradoxe, comme une oasis en plein désert.
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Conte oriental, essai philosophique ou roman réaliste ? Malgré la qualité du récit et la beauté de la langue, la lecture est difficile tant les genres se confondent et le lecteur a bien du mal à se "brancher" sur l'écrivain. Partant de l'histoire de cet enfant, dont le père veut à tout prix faire un fils alors qu'il n'est que le septième avatar d'une longue portée désespérément féminine, l'auteur multiplie les récits. Des témoins affirment l'avoir connu(e), avoir même eu accès à son journal intime, d'autres jurant mordicus qu'il ne s'agit que d'une légende et que ce carnet n'a jamais existé. Bref, à partir de ce fait divers, somme toute assez banal en terre d'islam, Tahar Ben Jelloun bâtit une oeuvre dont l'intérêt se révèle purement littéraire, le contexte social, religieux et culturel passant largement au second plan. Reste la beauté de l'écriture et une réflexion profonde sur la vision de la réalité à travers le prisme du conteur.
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Zohra ou Ahmed sont tous les deux des victimes de cette société de merde, et ces faux visages qui les entourent
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Ce livre m'a touché car Ahmed a eu une dur enfance car elle a était éduqué comme un garçon.
Mon personnage préféré est Ahmed car c'est le personnage principale.
Le personnage évolue car sa féminité reprendra le dessus sur lui.
Résumé:
Ceci est l'histoire d'une femme élevée comme un homme. c'est l'histoire d'Ahmed, huitième enfant d'un couple ayant déjà 7 filles, honte sur la famille, c'est encore une fois une fille. le père, toutefoit, en décidera autrement. Il élèvera Ahmed comme un homme, dans la durreté, la violence, la supériorité sur les femmes. Mais au file de l'histoire la féminité prendra le dessus sur Ahmed. Ahmed voudra prendre un nouveau départ dans la vie si il en est encore capable.
Je conseille ce livre a toute age et a tous les lecteurs !z!
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Premier auteur Marocain lu pour moi. Très poétique autant en terme d'histoire qu'en terme d'écriture. Cela mériterait que je lise d'autres livres de cet auteur. Car j'ai un peu eu du mal à être "transporté" ... Mais à tester quand même !
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