Une belle lecture empreinte de sensibles sentiments.
Octave réunit auprès de lui dans sa grande maison dépeuplée des personnes qui vont s'occuper de lui qui n'est plus tout jeune.
Il réunit 4 personnes :
Yolande Grange
Marc
Mazetti
Béatrice Benoit
Hélène Avèle
Ces 4 personnes portent toutes en elles des blessures profondes.
Octave lui aussi a en lui une blessure indélébile, il a perdu son enfant sa fille unique, sa petite Claire lors d'un accident en pleine adolescence. Il a aussi perdu sa femme dans la douleur de la perte de leur enfant unique.
On s'intègre dans cette maison où chacun va aller à petits pas vers Octave mais aussi vers les autres.
Les vies se mêlent et s'entremêlent.
Il y a beaucoup de poésie dans ce livre, tout d'abord grâce à l'écriture de
Jeanne Benameur.
La poésie entre par le jardin de cette maison, par la maison elle même et par les haïkus qu'Octave invente pour ses
Profanes.
Premier levé de soleil
Il y a un nuage
comme un nuage dans le tableau
L'art est aussi au coeur de l'histoire car le vieux monsieur a demander à Hélène Avèle de lui faire le portrait de sa fille à partir d'un cliché photographique qu'il a conservé après que sa femme ait tout emmené.
Cette histoire est l'occasion d'interroger les uns et les autres sur leurs croyances. On s'interroge sur l'amour et la vie et la mort aussi.
On va avancer avec chacun de ces personnes, on va avancer malgré les deuils, les blessures, les fêlures.
Octave avait besoin d'eux et leur relation avec le vieil homme va les aider eux dans leur vie.
Une livre sur la luminosité des ombres.
Un livre qui restera en moi avec de belles résonances
Une lecture qui m'a beaucoup plu
et une auteure à la sensible écriture qui me ravit.
J'ai pris plaisir à accompagner ses
profanes au seuil de la grande maison
et dans leurs coeurs intérieurs.
Un livre où la paix intérieure s'installe
comme une belle lumière dans un tableau.
Où l'humain arrive à puiser dans ses ressources de coeur
une sérénité apaisante.
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