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Après un soupçon d'hésitation à l'aéroport de Keflavic, je venais de faire connaissance avec les filles qui mentent de Eva Björg Ægisdóttir, je me suis dis pourquoi pas un vol pour Stockholm , j'avais raté Annabelle et Francesca, Beatrice de Lina Bengtsdotter me tendait les bras !

Petite pause dans Östermalm , le quartier le plus huppé de la capitale suédoise où réside l'inspectrice Charlie Lager avant de partir pour Karlstad, une petite localité dans l'Ouest de la Suède. Elle qui pensait suivre une formation de profileuse en Allemagne y est envoyée en renfort suite à la disparition de Beatrice, un nourrisson de neuf mois et de son landau lors d'une sieste sur la terrasse de la maison familiale. Une très belle propriété qui témoigne du pouvoir, de la richesse et de la réussite de la famille. Après deux années passées en Russie où le père a réussi un coup de maître avec ses associés, le retour aux sources avec cet enlèvement tourne au cauchemar. La police s'attend à une éventuelle demande de rançon mais les heures passant aucun interlocuteur ne se manifeste.

L'absence d'indices ne permet pas de suivre une piste privilégiée, les interrogatoires menés au près des parents, des amis, des maîtresses du père, des domestiques, des associés sèment le trouble. Les vérifications des alibis sont chronophages, des obstructions à l'enquête sont soupçonnées, les appels à témoin lancés ne donnent pas de résultats, les zones d'ombres persistent. Charlie Lager à cran en vient à se pencher sur les réseaux sociaux en quête d' informations. La pression des journalistes aux abois sur l'affaire de la disparue de Karlstad est à son comble. Charlie Lager n' a pas le choix et doit redoubler de perspicacité face à l'urgence de la situation: chaque heure qui s'écoule peut-être fatale au devenir de Beatrice, un petit être sans défense, fragile et désarmée. Rapt d'un psychopathe, vengeance ou psychose périnatale autant de possibles tour à tour envisagés.

La construction narrative joue sur une succession de chapitres courts apportant une dynamique à l'image de l'urgence de la situation et des déplacements de l'inspectrice au gré des interrogatoires, des allées venues professionnels, privés, et de ses états d'âmes où plane l'ombre tutélaire de sa mère Betty. Ils sont entrecoupés par un autre fil narratif, une voix féminine contemporaine, celle de Sara, une adolescente placée dans un Foyer accueillant de jeunes filles en déroute abîmées par la vie qui autrefois était un hôpital psychiatrique, la Souvenance, situé à une trentaine de kilomètres de Gullspång, le village natal de Charlie. Une voix qui ranime la présence des anciennes pensionnaires dont les traces révèlent des vies torturées. Ainsi tout au long du déroulé de l'histoire, les multiples personnages donnent matière à Lina Bengtsdotter pour brosser des profils psychologiques fouillés donnant du réalisme et de la crédibilité au suivi de l'enquête.

J'ai apprécié l'inspectrice Charlie Lager, un brin de femme à mi-chemin entre Lisbeth Salander héroïne de la série Millénium de Stieg Larsson et l'inspectrice suédoise Saga Norén de la série télévisée Bron (le pont) : un passé traumatisant, des troubles comportementaux, des difficultés à respecter la hiérarchie et les conventions sociales, un système de défense personnel pour endiguer ses émotions, des rencontres sexuelles plus que des relations amoureuses. Surtout une femme brillante et dotée d'une efficacité redoutable sur le terrain car Charlie Lager ne lâche rien !

A travers cette enquête Lina Bengtsdotter évoque les violences faites aux femmes, l'enfance maltraitée, la maternité, la filiation, l'adultère, les addictions (alcoolisme, toxicomanie) et autres traumatismes tels la perte et deuil d'enfants, le viol.

Au final un thriller que j'ai suivi avec intérêt grâce à la personnalité de son inspectrice Charlie Lager .

Beatrice, dernier volet d la trilogie de Lina Bengtsdotter, m'a permis de découvrir et de me faire une idée sur cette auteure suédoise et de me familiariser avec son héroïne même si je n'ai pas lu les deux premiers volets de la série. Titre débusqué lors de mon dernier passage à Emmaüs, une occasion d'avoir un aperçu.

Une lecture plaisante.
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La Beatrice du titre est un bébé de 9 mois, qui, dormant dans son landau sur la terrasse de la villa de ses parents, un beau matin, a mystérieusement disparu.

L'inspectrice Charlie Lager et son collègue Anders de la Section opérationnelle nationale de la police sont envoyés à Karlstad, qui se trouve quelque 300 kilomètres à l'ouest de Stockholm, pour prêter main forte à la police locale.

Après "Annabelle", qui m'avait beaucoup plu et dont j'ai fait une critique favorable le 23 février 2019, et "Francesca" de 2021, ce livre constitue la troisième aventure de l'inspectrice Charlie ou Charline, l'héroïne de Lina Bengtsdotter.

Voler un bébé de 9 mois, à première vue, est probablement soit l'oeuvre d'un psychopathe, soit une sinistre affaire de rançon et donc de gros sous.
Comme le père de la petite disparue, Gustav Palmgren, est un gros brasseur d'affaires et riche à millions, les équipes de recherche concentrent d'abord leur attention sur la famille de Beatrice et leur entourage immédiat.

En l'absence d'une demande de rançon, toutefois, Charlie et son équipe se renseignent sur un ancien collègue de Gustav, Pascal Byle, avec qui une rupture brutale est intervenue et sur le jeune frère, Niklas Sandell, de la maman de Beatrice, Frida, qui est un toxicomane.

Parallèlement et dans des chapitres en alternance de l'enquête policière proprement dite, l'auteure nous raconte la triste histoire de la jeune Sara Larsson, qui à 15 ans, après des années d'abus et de malheurs, se trouve dans un foyer pour adolescentes à problèmes, où elle se lit d'amitié avec Luna Moon, surnommée Lo, une autre jeune infortunée.

En somme, des filles qui ont eu, tout comme notre inspectrice Charlie, une enfance misérable et une éducation loupée par la faute des adultes qui en avaient la responsabilité et la charge. Dans le cas de Charlie Lager, sa terrible mère Betty au comportement aberrant.

Certains passages du livre se passent dans un climat angoissant qui fait penser aux films du grand réalisateur suédois, Ingmar Bergman (1918-2007), tels "Les fraises sauvages" et "Cris et chuchotements".

À part un suspense de tonnerre, plein d'imprévus, Lina Bengtsdotter a réussi à écrire un roman dans lequel progressivement les différents éléments du récit se rejoignent dans une surprenante apothéose.
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Bonne surprise que ce petit livre au suspense bien mené.
On y retrouve tout ce qui fait l'intérêt de ce style devenu presque classique du polar Nordique : enquêteur à problèmes psychologiques personnels, société en apparence bien ordonnée mais toute pourrie de l'intérieur etc...
Un seul avertissement, c'est le troisième opus de cette inspectrice assez "hardcore" et il y a beaucoup d'allusions aux deux précédents volumes.
Puisque celui-ci est bien, si vous essayez autant commencer par le premier (que je n'ai pas lu ! ) : Annabelle.
Sinon, il peut quand même être lu seul et vous ne cesserez de vous demander : mais où et qui ...
Vous ne pensez quand même pas que je vais divulgâcher?
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Où je retrouve ma copine Charlie, et ça ne se passe pas aussi bien que ça.
Charlie Lager, donc, inspectrice de police à Stockholm, est chargée d'enquêter sur la disparition d'un bébé de neuf mois, fille d'un couple trop riche et trop beau pour être honnête. Affaire compliquée, où tout le monde ment, et entre ses gueules de bois et accès de panique, Charlie a du mal à y voir clair malgré son intelligence percutante.

J'avoue qu'à la fin, j'ai eu du mal à y voir clair, moi aussi -et pas seulement en raison d'une intelligence moins percutante que celle de Charlie. L'histoire s'embourbe dans de fausses pistes, s'égare dans moult secrets, se double en outre d'un autre récit, et s'achève brutalement dans un cocktail de coïncidences invraisemblables.
Je sors donc désappointée de cette lecture, alors que j'avais adoré les deux premiers tomes de cette trilogie consacrée à Charlie Lager. J'aime toujours autant le personnage, bordélique, toujours encline à se faire plaisir, et obéissant encore aux préceptes libertaires de sa Maman. Mais ma joie de la retrouver a vite été submergée par la déception.

Dommage.
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J'avais hâte de lire ce 3ème opus des enquêtes de Charlie Lager et le plaisir va croissant depuis le 1er ! Ce qui n'est pas le cas de Charlie qui va de plus en plus mal, ce qui ne l'empêche pas de s'investir dans ses enquêtes.

Celle-ci la ramène une fois de plus sur ses terres ancestrales avec la disparition d'une petite fille de 9 mois. Nous entrons avec elle dans l'intimité des parents et de leurs amis proches et petit à petit les silences et les mensonges vont apparaître !

A son passage à La Souvenance, ancien hôpital psychiatrique reconverti en foyer d'accueil, elle va rencontrer des jeunes filles qui ont eu une enfance aussi difficile que la sienne, ce qui la poussera à s'investir encore plus !

Charlie est borderline pour sa vie perso mais pas pour son travail, ce qui n'est pas toujours le cas dans les polars et cet état la rend sympathique et donne envie de l'aider à se sortir de ses cauchemars !

La violence n'est pas étalée, elle n'est pas spécialement sanglante mais les séquelles psychologiques marquent les évolutions des personnages !

J'ai l'impression qu'il va y avoir une suite et je l'espère vraiment, Lina Bengtsdotter ne donne jamais dans les excès et ses intrigues sont réalistes et touchantes d'humanité à travers Charlie !

Challenge Jeux en Foli...ttérature XIV
Challenge Plumes Féminines 2023
Lecture Thématique janvier 2023 : Entre 200 et 500 pages
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La petite Beatrice, neuf mois à disparu alors qu'elle dormait paisiblement dans son landeau, dans la propriété familiale.
Enlèvement ? Meurtre ? Qui a pu faire une chose pareille ? Pourquoi ?
Charlie Lager méne l'enquête ! Une enquête ou chaque seconde compte !

J'avais découvert Lina Bengtsdotter en 2019 avec son premier roman Annabelle, j'avais eu un énorme coup de coeur !
Avec ce roman, je confirme mon addiction à cette auteure !
Tout est la pour nous faire passer un très bon moment, mensonges, trahisons, secrets, tout est la !
Le personnage de Charlie est toujours aussi géniale ! J'aime beaucoup cette enquêtrice.
L'ambiance est glauque, sombre, triste. J'ai était embarqué par cette histoire des les premières pages, avec un stress intance ! Charlie va t'elle réussir à retrouver ce bébé ? Ou cette enquête va être un véritable fiasco ?!
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Je découvre la plume de l'auteure par le troisième volet des enquêtes de Charlie Lager.
Je ne peux que vous conseiller vivement de les lire dans l'ordre, car il y a de nombreuses références aux précédents tomes et vous comprendrez sans doute mieux la psychologie de notre enquêtrice.


Je vais donc rapidement lire le tome 1 et 2 même si j'ai quelques spoils de par cette lecture, mais j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure et le personnage (très) torturé de Charlie.

J'ai été happée par cette enquête sur la disparition d'une enfant de neuf mois que j'ai lu en 24 heures. A noter, même si j'ai beaucoup aimé cette lecture, j'ai trouvé que la narration manquait de rythme. J'aurai apprécié sentir un peu plus la course contre la montre.
Contrairement aux autres lectures scandinaves, je n'ai pas été gênée dans ma lecture par les noms des personnages qui restent assez proches de ce que nous connaissons, ni par le nom des villes. Ma lecture a été très fluide, et intuitive.
J'ai eu un peu de mal à bien situer les chapitres intitulés “Sara”, je me demandais s'ils se passaient dans le passé ou dans le présent, mais j'ai pu finalement m'y faire au fil de ma lecture.
Le personnage de Charlie (l'enquêtrice) est comme je le précisais : torturé. Alcool et médicaments sont le quotidien de cette femme qui semble avoir souffert pendant son enfance et les faits nous sont évoqués au fil de la lecture.

Bref, pour conclure, cela reste une très bonne lecture mais j'aurai aimé un peu plus de rythme dans l'enquête.
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Karlstad, à l'ouest de la Suède. Beatrice, une fillette de neuf mois, a disparu dans la propriété familiale des Palmgren. Tandis que les pistes de la police locale ne semblent mener nulle part, l'inspectrice Charlie Lager est envoyée pour enquêter. Et tout porte à croire que les parents n'ont pas livré tous leurs secrets. Silences, trahisons, zones d'ombre… La détective est confrontée à l'une des affaires les plus tortueuses de sa carrière.Pourtant, le temps presse. Chaque heure qui passe amenuise les chances de retrouver l'enfant en vie. le compte à rebours est lancé. Charlie parviendra-t-elle à démêler les fils de la vérité et à surmonter les affres du passé ?

Je ne suis pas, normalement, attirée par les thrillers scandinaves. Mais j'avais tout de même vu de bons retours, j'ai essayé. Bien m'en a pris parce qu'avec cette chaleur dans ma chambre, impossible de dormir. Donc, lecture de suspenses.

On est sur un roman à deux voix : celle de Charlie, inspectrice de police à Karlstad, Suède, qui boit beaucoup le soir et ramène des hommes chez elle le soir. Au point qu'elle ne se souvienne de rien. Ça ne l'empêche pourtant pas d'être une excellente enquêtrice, et visiblement ce roman est une « suite », j'ai donc commandé les deux premiers tomes… car l'ambiance et les relations entre les membres de cette brigade criminelle semble bien installée. Les appels à témoins n'ayant rien donné, Charlie et ses équipiers vont s'occuper de creuser les histoires et les secrets qui entourent le couple de milliardaires en creusant dans leur voisinage et leurs relations.

La deuxième voix est celle de Sara, jeune fille enfermée dans une institution pour comportement autodestructeurs. Elle fait connaissance de Lo, sa compagne de chambre, extravertie, sensible, généreuse, mais qui attend sa mère chaque semaine pour les visites, sans jamais la voir. Et cette institution, ancien asile psychiatrique pour femmes, recèle bien des mystères et des témoignages de tristes vies.

Ce qui m'a gênée, dans la lecture, c'est que pratiquement jusqu'au bout, j'ai cru que l'histoire de Sara se passait dans le passé. Autre chose : tout le monde se tutoie, la traductrice, Anna Gibson, l'a écrit en note de bas de page : c'est devenu sociétal, par souci d'égalité, on tutoie. Ça donne de drôles de scènes dans les interrogatoires ou les visites de la police, qui disent « tu » à des inconnus, milliardaires, ou supérieurs hiérarchiques. Troisième détail, la traductrice utilise l'expression « dire vrai » un nombre incalculable de fois. Ce qui me ramène dans mon enfance, au temps de la télé noir et blanc, dans tous les vieux westerns qui passaient le soir… genre « Visage-Pâle a dit vrai », etc. Un peu incongru.

Ceci dit, bon petit suspense, si l'on met de côté les particularités de la traduction.
Ma note : 3,5 sur 5
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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De la trilogie AnnabelleFrancesca et Béatrice, j'ai lu le premier et je viens de terminer le dernier. Je dis tout de suite que le fait de ne pas avoir lu le deuxième ne m'a pas gênée outre mesure dans ma dernière lecture. J'ai dû bien évidemment passer à côté de quelques détails dans la vie personnelle de Charlie l'inspectrice dont nous suivons les aventures mais ça n'est pas un obstacle. Dans ce troisième tome nous suivons donc Charlie toujours aussi borderline dans sa vie personnelle car abîmée par une enfance traumatisante, qui doit retrouver un bébé de huit mois qui s'est volatilisé. Les chapitres alternent entre l'enquête pour retrouver l'enfant et l'histoire de deux jeune filles vivant dans un foyer pour jeunes en détresse. Les chapitres sont courts et s'enchaînent facilement même si tout au long du roman on ne perçoit pas le "pourquoi du comment" des deux univers qui paraissent très loin l'un de l'autre. Jusqu'à la fin où tout s'emboîte parfaitement. C'est un bon polar où l'on retrouve l'attachante Charlie, l'auteur nous mène par le bout du nez, bref un très bon moment de lecture que je conseille.
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Charline (Charlie) policière instable, solitaire et alcoolique, va se voir confier une enquête terrible : la disparition d'un bébé de neuf mois (Béatrice) volatilisée sur la terrasse de ses parents (ainsi que son landau dans lequel elle reposait) Des parents très riches : Gustav Palmgren (le père) a fait fortune avec son associé (David Jolander) grâce à la création d'un site de vente et d'achat en ligne, non pas en Suède mais à Moscou. Son épouse Frida, issue d'un milieu plus modeste (et surtout plus problématique) a un frère (Niklas) toxicomane et connu des services de police …

Charlie va devoir se montrer très professionnelle, en compagnie de son collègue (et ami) Anders, afin de mener à bien ce dossier particulièrement délicat, où la vie d'un nourrisson est en jeu …

Parallèlement, le lecteur fait la connaissance de Sara (la narratrice, dans le récit de ses propres mésaventures) une adolescente de quinze ans, placée par sa tante Rita dans un foyer (la Souvenance) à la mort de son père. Sa mère, quant à elle, les a laissés tomber depuis bien longtemps … Sara va se raccrocher tant bien que mal aux liens qui la relient à ses jeunes compagnes d'infortune (notamment Nicky et Lo Moon)

Qui s'est donc attaqué à Béatrice ? Amina, la femme de ménage syrienne ?… Niklas, le frère « cabossé » de Frida Palmgren ?… Charlie et Anders n'ont qu'un but commun : récupérer le bébé vivant avant qu'il ne soit trop tard !

Un roman noir, qui va plonger Charlie dans l'enfer de son passé douloureux ! Et maintenir les lecteurs en apnée, jusqu'à l'épilogue, plutôt inattendu … 

Un vrai « page-turner » particulièrement captivant et profondément humain. Bref, voici une écrivaine suédoise que je souhaite suivre à l'avenir !
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