Un amnésique qui s'exile aux USA, pus qui devient le nègre d'une écrivaine anonyme. Une journaliste séparée de son mari qui se le retape. Puis qui enquête sur l'écrivaine. Et finalement, tout est bien qui finit bien.
Le tout cousu d'un fil blanc si gros qu'on voit tout arriver à des kilomètres.
Il y a plein de moments intéressants. Des situations qui pourraient déboucher sur quelque chose. Des répliques qui pourraient faire moucher. Un débat sur la violence qui pourrait être séduisant.
Oui, tout cela pourrait.
Mais rien n'aboutit.
C'est dommage car
Pierre Bénichou écrit plutôt bien quand il veut. Mais il ne doit pas vouloir souvent dans ce roman de 347 pages assez creux. Sinon le reste du temps, j'en arriverai à penser qu'il a été le nègre de
Marc Lévy et de
Catherine Pancol...