J'ai une proposition pour le Jugement Dernier. Quand viendra l'ange au sabre et au béret d'ordonnance, tonnant : Ouralphe, le Seigneur a quelque chose à te dire, je lui répondrai : non, c'est moi qui ai quelque chose à lui dire. Moi, Ouralphe, je demande à ton Employeur où tu étais pendant toutes ces années de pestes, de tremblements de terre et de guerres, tandis que nous, bon an mal an, nous étions là et nous faisions aller. C'est vrai que celui qui a mangé paie son compte, mais un mauvais "chef" est licencié. Lui au contraire il juge de là-haut, d'où il se venge de nous depuis 1800 ans pour n'être pas mort sur un sofa.
Sur l'autoroute, après le drame
Et qui écoutera la peine de la lune, la complainte des grillons, et le hurlement du cochon, à l'intérieur du camion, en route vers son destin ?