La Florentine, tome 4 : Fiora et le roi de France

Pour vous consoler, pensez donc à toutes ces abbayes dans lesquelles nous ferons étape! Vous allez pouvoir prier presque tous les saints de France!

Toute vérité n’est pas bonne à dire.

Posséder Fiora, c’est posséder toute la beauté du monde. Les anciens Grecs en auraient fait une statue divine, mais il faut l’avoir tenue dans ses bras pour savoir quel doux éclat elle atteint dans l’amour, et aucune femme ne m’a donné ce que j’ai reçu d’elle...

Ne vous réjouissez pas trop vite ! C’est toujours une mauvaise affaire que vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Si j’acceptais de vivre avec elle, pendant combien de temps me serait-elle fidèle ? Sa beauté attire les hommes et elle se laisse attirer par leur amour.

Les chiens sont les meilleurs amis, les plus sûrs, les plus fidèles que puisse avoir un homme.

Certaines paroles ne sont pas faites pour s’envoler avec le vent.

Quel homme n’a jamais rêvé de posséder une déesse, dans l’espoir insensé d’atteindre la source de sa beauté et de lui en voler une parcelle ? Hélas, Vénus n’est pas généreuse et garde tout pour elle.

Vous devez vivre ! Tant de beaux jours peuvent encore fleurir sous vos pas !

Tu ne referas pas l’Histoire à ton gré, Philippe de Selongey et, à présent, c’est à ton fils qu’il faudrait songer, à ton fils qui n’est pas du tout en train d’apprendre à tenir boutique !