Je t’aime plus que tout au monde car, pour moi, tu es non seulement le monde mais la vie, la joie, le bonheur. Et c’est parce que je t’aime que je ne veux pas m’enfuir comme une voleuse et que je veux rester cligne de toi !
Le moment de l’amour n’était pas encore venu. C’était encore celui du courage.
Certes, si une vie obscure commençait à se former dans le secret de son être, il serait commode, facile même, de s’arranger pour en faire endosser la paternité à son amant. Avec un homme aussi ardent et aussi épris, même une sotte y parviendrait aisément !
en ce bas monde tout se paie et le bonheur plus cher que n’importe quoi, mais à la pensée que le sien allait être bâti sur un mensonge, une angoisse lui venait avec la crainte superstitieuse que le destin ne demandât compte de sa tricherie.
L’amour, l’amitié et la prudence ne font pas souvent bon ménage, surtout chez vous !
L’amour et l’impatience étaient plus forts que la fatigue.
C’est le parfum de l’amour. Aucun homme, même moribond, ne peut rester insensible à celle qui le porte !
L’Empereur comprendra, croyez-moi : vous êtes assez belle pour justifier toutes les folies, même celle que je commets en ce moment ! Le plus simple, en effet, ne serait-il pas pour moi de vous tuer, puis, dans quelques mois, de produire un enfant nouveau-né dont la naissance aurait coûté la vie à sa mère ? Avec une parfaite mise en scène, cela passerait sans peine.
Les artistes pullulent toujours à Venise, mais ils meurent de faim !
Cet homme n’était rien d’autre qu’un fou dangereux ! Il suffisait de le voir croiser et décroiser ses gros doigts, tout en passant machinalement sa langue sur ses lèvres, à la manière d’un chat qui se pourlèche, pour s’en convaincre. C’était un maniaque, prêt à n’importe quel crime pour assouvir un orgueil et une ambition démesurés, sans même parler de ses instincts !...