J'aurais aimé te dire

Découvert par hasard ce livre m a enchantée.. bien écrit, l histoire faisait aussi écho en moi pour beaucoup de choses.. On ressent la sensibilité de l auteure, je l ai dévoré en 2jours (pas l auteure, mais le livre 😅), pas de lenteur dans la lecture, on a hâte de connaître la suite, vraiment très réussi !... je vais maintenant découvrir ses autres titres...

un excellent livre tant sur le propos : destins croisés, destins inachevés, intergénérationnel...
que de par l'écriture légère et forte à fois,
un véritable émulsiant d'émotions,
le talent de Blandine Bergeret se confirme dans ce deuxième livre très abouti

C'est un roman à plusieurs voix, entre journal intime et récit épistolaire trois destinées se dévoilent. Au centre, il y a Sophie dont la vie bascule à la mort de ses parents, il y a aussi Martin, le fils de Sophie, un garçon intelligent et sensible et il y a Madeleine, la voisine, qui va lier des liens plus étroits avec le duo mère-fils. le lecteur navigue entre différentes époques, différents points de vue jusqu'au dénouement où tous les horizons se rejoignent. Les références temporelles sont bien choisies et nous renvoient rapidement d'une époque à une autre. Il est question d'amour filial, de rencontres, du plaisir de partager et de se souvenir.
Un roman bien construit mais qui m'a malheureusement tenue à distance. Je n'ai pas été touchée comme je pensais l'être. Ce roman n'en reste pas moins une lecture agréable qui nous rappelle que le temps passe vite et qu'il est important de savoir en apprécier chaque minute.

C'est avec beaucoup d'émotion que je termine le second roman de Blandine Bergeret.
Ohhh… Cette dernière lettre…
D'ailleurs, c'est tout le livre qui m'a mis dans un drôle d'état. Mais cette dernière lettre.

Par où commencer ?

Tout d'abord, en fin de lecture, je me pose plusieurs questions.
- Mais où Blandine a-t-elle puisé autant de tristesse ?
- Comment a-t-elle eu cette idée de roman, et d'où est venue cette construction si particulière, si rythmée ?
- A-t-elle vécue, elle-même ou des proches, cette situation si pesante ?
- Et comment se remet-on d'une telle expérience ?

On sent que chaque mot, chaque phrase, chaque idée est longuement pesée… étudiée avec beaucoup de finesse avant de nous être “offerte”.
J'ai pris ce récit comme ça. Comme un cadeau que Blandine me faisait. Un cadeau longuement réfléchi évidemment, qui nous montre une voie qui nous fait peur, que l'on ne veut surtout pas voir, une vie que l'on ne souhaite à personne.

“J'aurais aimé te dire” est un roman choral qui se décline à trois voix.
- La première, des lettres que Sophie écrit à son fils Martin. Elle commencera en 2010, et pendant un an, fera défiler plus de vingt ans de leur vie.
- La seconde, un journal tenu par Madeleine une voisine, devenue “la” grand-mère de substitution de Martin. Elle décrit sa vie, ses envies, ses enfants, ses chagrins.
- Et enfin la troisième. Une succession froide, rigide et scientifique, de dates, de rendez-vous, de résultats d'examens médicaux… Mais qui est donc la personne concernée ?

Sous mes yeux, qui ont eu du mal à y croire, qui auraient tellement voulus que les choses se déroulent autrement, que ces drames n'ai jamais eu lieu.
Sophie. Très tôt orpheline, suite un accident de la route où ses parents se tuent, éternelle maman qui se découvre, qui tâtonne, qui apprend, ne renonce jamais et mène un combat quotidien pour protéger Martin, né de père inconnu.
Madeleine. Elle, vient d'un autre temps, d'une autre époque. Ses parents ont vécu la guerre. Dans sa fratrie de neuf frères et soeurs, ils n'ont pas eu le temps de se poser trop de questions. Il fallait avancer, travailler, nourrir, élever, punir quand ils ne marchaient pas droit. C'est cette éducation aux idées bien arrêtées qu'elle transmet à Martin. Pas facile tous les jours, mais pas méchante non plus. Elle soutient Sophie, et ce, sans jamais rien demander en retour.
Les ressentis de Martin m'ont manqué. J'aurais aimé savoir ce qu'il avait en tête, qu'elles étaient ses envies au fur et à mesure de son évolution, de son éducation…
Deux femmes, trois générations, trois destins qui s'entremêlent sur un peu plus de deux cent cinquante pages, mêlant présent et passé, trois destins qui ne demandent qu'à vivre…

Un livre bouleversant à tous niveaux. Un style concis et précis qui ne supporte pas l'a peu prêt. Je n'ai pu qu'admirer le courage, la pudeur de Sophie, personnage central de tous ces destins croisés. L'amour d'une mère n'aura jamais aucune limite…

Tout simplement, merci Blandine pour tes mots…

À lire absolument !
Lien : http://leressentidejeanpaul...

« J'aurais aimé te dire », Blandine Bergeret.

A Dijon, Sophie, dix-huit ans, voit sa vie brusquement bouleversée.
Vingt ans plus tard, la maladie fait son apparition.
L'occasion pour Sophie d'écrire à son fils, Martin, et de lui narrer leur vie. À deux, et à trois avec la voix de Madeleine, leur voisine et grand-mère de substitution, Sophie évoque dans ses lettres la mémoire des années après-guerre. Des anecdotes, des questionnements, des joies, des désillusions. Deux femmes, deux générations, deux écoles de vie, Martin au centre et un drame qui s'immisce au présent.
C'est le 2ème roman de Blandine Bergeret que je lis.
Les sujets diffèrent mais la plume reste la même : délicate, touchante, poignante, remplie d'émotions. Un vrai concentré d'amour et une fin déroutante.

Quel bonheur de retrouver Blandine Bergeret dans son 2ème roman tout aussi captivant que le 1er.
L'amour est au coeur de l'histoire avec ses multiples facettes et ses différentes approches générationnelles. La maladie apporte une dimension encore plus forte et quelle fin !
On s'attache à Sophie, Martin et Madeleine la mamie de coeur qui fait un parallèle de sa vie à celle de la nouvelle génération. Toujours une vraie finesse dans l'écriture, des mots justes et une alternance de récits qui donne un rythme à ce livre. Merci Blandine Bergeret pour ce moment délicieux

C'est le récit d'une VRAIE VIE. Chaque lecteur de 60 ans et plus peut assembler les séquences imaginées (?) par Blandine BERGERET pour mémoriser son vécu. Sophie décrit très bien, dans ce journal, sa survie, son bonheur partagé avec son fils Martin, magnifique et magnifié, et sa mamie d'adoption. Entre les journaux de Sophie et Madie il y a le style sobre et dépouillé de l'ambiance anxiogène de l'hôpital. La vie n'épargne personne et pourtant avant le choc final il y a encore l'énergie positive de Sophie pour |/admettre la relation extraconjugale de son père et] se donner corps et âme au mieux être d'enfants en difficulté. Je suis heureux et très ému d'avoir terminé cette lecture en mode survie.
J'ai omis de préciser que j'attribuais 5 étoiles à ce récit dramatique.

Lien : http://guy.rottier@wanadoo.fr

BOULEVERSANT! Ce livre ne me laisse pas indemne en cette fin de lecture et je pense qu'il me marquera pour très longtemps. Je ne m'attendais pas à cette histoire, je ne m'attendais pas à cette fin.

J'ai adoré l'écriture de l'auteure, tout en finesse, en délicatesse et en poésie. Cette maman blessée et même cabossée par la vie qui retrace son histoire avant la naissance de son fils jusqu'à 2010. J'ai aimé cette alternance entre le présent, ces lettres qui retracent la vie et le carnet intime de Madie.

Blandine Bergeret signe un roman poignant, bouleversant et plein d'humanité. Je me suis attachée à Sophie (la maman) qui nous raconte comment elle en est arrivée là, comment elle élève seule son fils aidée de sa voisine. Madie la voisine qui avec ses maniaqueries et ses idées bien arrêtées a pu m'agacer mais en même temps me toucher. Et Martin ce fils qui n'était pas attendu mais qui est le rayon de soleil de sa maman et de sa marraine.

Je voudrai aussi souligner l'esthétique de la couverture, cette femme qui se dévoile sans trop en montrer, ce noir et blanc qui rend la photo intemporelle.

J'ai tout aimé dans ce roman que j'ai dévoré en une journée. Il m'a fait sourire, mais il m'a surtout fait pleurer. Et j'avoue que c'est plutôt rare qu'un livre puisse me tirer des larmes. Je ne peux vous en dévoiler plus, car je ne voudrais pas vous gâcher la découverte de ce roman.
Blandine Bergeret nous livre ici un petit bijou de littérature. Un roman qui ne vous laissera pas insensible et qui devrait marquer votre vie de lecteur ou lectrice.

🌺J'aurais aimé te dire🌺 de Blandine Bergeret
- 253 pages.- 16,00€

Dijon, Sophie a 18 ans, elle est fille unique et va passer son bac.

La gendarmerie lui apprend que ces parents sont décédés dans un accident de voiture.

S'ensuit un an de brouillard, un an de jours qui se ressemblent, s'enivrer pour oublier, se réveiller le matin avec un inconnu dans son lit.

Arrive ce qui devait arriver, elle tombe enceinte, ce qui va bouleverser sa vie.

Arrêt immédiat de l'alcool et ne vivre que pour son fils, l'homme de sa vie.

Elle va l'élever sans famille, sans père mais avec l'amour d'une mère et d'une voisine retraitée qui s'est attachée à cette jeune fille et son enfant.

Ce livre est un roman à 2 voix.

La voix de Sophie avec ses émotions, ses ressentis, ses envies, ses galères, ses joies et ses malheurs.

La voix de Madeleine avec son passé, la guerre, la misère, la faim et qui a du mal parfois à comprendre cette génération sans limites.

On passe du rire aux larmes, du désespoir à l'espoir, au choix de sa famille de coeur, aux difficultés d'élever seule un enfant, à l'amour, à l'amitié.

De jolis messages sont véhiculés tout au long de ce livre.

Christian Dom

J'avais apprécié le premier livre de BLANDINE, « Elle voulait des étoiles, des étincelles et des papillons verts dans ses cheveux », je demeure enchanté par le second « J'aurais aimé te dire ». Un récit de vie à deux mains, deux générations, deux sensibilités différentes qui se complètent sur l'amour d'un enfant. L' histoire d'un passé qui se découvre au travers de lettres et de mémoires entrecoupés d'avis médicaux inquiétants est d'abord surprenante, puis se révèle attachante, émouvante, captivante et, in fine, bouleversante.
Le thème est grave, le scénario original, bien construit ; un travail formidable.
L'écriture agréable et fluide même dans les moments forts, le vocabulaire riche de mots précis.
Un roman tout en finesse de justes observations et d'approches psychologiques, de sentiments et de profondeurs, par ailleurs remarquablement documenté.
Quand le drame qui se dessine au fil des pages est dévoilé, on reste sidéré, affecté. On termine la lecture littéralement pantois, à se demander si l'on a bien tout lu, interrogatif, admiratif.
Un très beau livre.