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Citations sur Carnet de notes 1980-1990 (7)

Di 21.12.1980

(...)S'il n' y a ni repos ni cesse à escompter du désir de savoir, c'est qu'il n'y a point de terme à la connaissance. Je continue à lire avec la même avidité, la même tremblante fureur. (p. 9)
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Depuis notre retour, j’ai vécu comme une taupe, enfoncé dans les livres, à tenter d’y voir un peu plus clair.
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(Sur Gide) :
Vie facile, bourgeoise que la sienne. Que de temps passé, sans remords, en mondanités et bavardages, en déplacements, en voyages. Nulle allusion aux fatigues du travail, à la dure nécessité de gagner sa vie. Pas d’obligations familiales. Il fait un cas énorme de riens tandis que l’orage monte, que l’Europe s’apprête à entrer en convulsions.
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De n’être pas rongé d’inquiétude, voilà qui m’inquiète.
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Nous aurons passés quarante et un ans ensemble et jamais, sans doute, de tout ce temps, nous ne nous serons vraiment rencontrés. Toujours un écran nous aura séparés et ce n'était pas ma faute ni mon fait. La lutte à mort à laquelle il m'a convoqué, m'aura empêché de lui dire qu'elle place il occupait dans ma vie. C'est maintenant que se dissipent, comme fumées, les sentiments hostiles, la vindicte, la haine qu'il a fait naître en moi, aussi loin qu'il me souvienne, et continuellement attisés. Et je sais encore ceci : que si j'ai tenté de vivre, de m'emparer en conscience de ma vie, d'(en faire un usage rigoureux, orienté, constant, c'est lui qui m'y a contraint, par le rôle qu'il a joué, le défi mortel qu'il m'a lancé.
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Si les gens s’occupaient convenablement de leur progéniture ils s’épargneraient bien des soucis, et à moi un long et douloureux ennui.
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Je finis de dactylographier mon récit.
J'avais oublié que c'est jour de concert salle Pleyel. Il me faut prévenir Cathy; pour qu'elle prenne Paul. J'embarque Jean et son copain. Nous sommes rue Hoche vers trois heures. Paris est gai, sous le soleil, et moi passablement mélancolique, irrité des autres réflexions des gosses, sur la banquette arrière. La séance d'aujourd'hui est consacrée à Mozart. Biographie édifiante, avant qu'un orchestre de jeunes amateurs n'exécute la Petite Musique de Nuit, un concerto pour violon et la Symphonie des jouets. Je relis ce que j'ai écrit, que je trouve confus et plat.
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