En 700 pages bien tassées, le journaliste Luc Bernard raconte la naissance et le développement de la station périphérique jusqu'à l'année 1986 (et un peu au delà). J'ai beaucoup aimé la première partie, consacrée aux temps héroïques et aux "grandes voix". Quant à la partie politique, c'est une sorte de chronique de la Ve République vue au travers d'Europe 1 qui conte, par exemple, les déboires de Maurice Siegel, contraint à la démission en 1974, ou les coups de gueule de l'éditorialiste
Ivan Levaï, devenu la terreur des hommes politiques. J'ai trouvé ce volume - aujourd'hui épuisé - parfois indigeste et, plus grave, truffé de coquilles et de redites : les épreuves n'auraient-elles pas été relues ?