Sous les rayons du soleil, l'eau brille comme si des millions d'étoiles y nageaient.
Je me suis dit qu'à un moment donné, tout nous est offert. Mais si nous n'y prenons pas garde, tout nous est très vite repris...
La terre est notre mère, le soleil est notre père. Les plaines sur lesquelles nous chevauchons ne nous appartiennent pas, mais notre territoire s’étend à perte de vue.
La réputation et le pouvoir vont toujours ensemble.
Le pouvoir et l'argent aussi.
Je lève les yeux vers le ciel. Mes prunelles se remplissent d'étoiles et j'ai soudain la sensation de prendre un bain dans l'éternité.
« Toujours en mouvement, nous suivons la transhumance des bisons.
La terre est notre mère, le soleil est notre père.
Les plaines sur lesquelles nous chevauchons ne nous appartiennent pas, mais notre territoire s’étend à perte de vue.
Herbe haute,arbustes, rocaille, immense ciel bleu .
Nous sommes Les « Noconis » ce qui signifie en langue comanche « Les Errants » …..
Ses lèvres s'entrouvrent, elle avale un peu d'air pour dire à voix haute cette vérité qu'elle a entendu bien des fois de la bouche des anciens :
- Dire le nom, c'est commencer l'histoire..
Toujours en mouvement, nous suivons la transhumance des bisons. La terre est notre mère, le soleil est notre père. Les plaines sur lesquelles nous chevauchons ne nous appartiennent pas, mais notre territoire s’étend à perte de vue. Herbe haute, arbustes, rocaille, immense ciel bleu.
L’obscurité s’installe et la température descend de plusieurs degrés. Nous faisons ensuite halte dans une cuvette. Épuisé, je m’enveloppe dans mon manteau en peau de bison et me blottis contre le ventre chaud de Tami. Quand je n’ai plus froid, je lève les yeux vers le ciel. Mes prunelles se remplissent d’étoiles et j’ai soudain la sensation de prendre un bain dans l’éternité.
Traçant des traits imaginaires d’une étoile à une autre, je pense à mon père, à mon frère, à ma grand-mère, à ma mère… Bientôt, tous ces traits forment deux losanges distincts, comme deux yeux qui me regardent fixement.
Je grogne.
Pour le moment, je ne veux plus penser à ma mère.
Les blancs amènent la destruction partout où ils passent et nous sommes sur leur passage...