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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai aimé suivre cette quête effrénée de ces émeraudes qui sertissent une couronne, j'ai aimé le fait qu'ils soient au nombre de 7 et l'explication de ce nombre.

Tout est ici réunit pour faire un bon thriller ésotérique les templiers, le troisième secret de Fatima, le nouveau pape fraichement élu.

Cependant le côté fantastique est surprenant des sorcières présentes au cours de la quête, un Daeva également j'ai été un peu surprise de trouvé ce côté fantastique dans ma lecture mais une fois la surprise passée cela se lit toujours aussi bien.

Je recommande aux amateurs de thrillers ésotériques, à ceux qui aiment lire les "quêtes" comme il est question ici avec un contexte historique.

Une découverte avec cette lecture et ce n'est que le premier roman de l'auteur qui est donc à suivre.
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Les émeraudes de Satan m'a été gentiment proposé par son auteur. Très intriguée par le résumé de ce thriller ésotérique, j'ai sauté sur l'occasion pour le lire. Quand je pense thriller ésotérique, je pense tout de suite à Dan Brown et à son Da Vinci Code. A l'époque, j'avais beaucoup aimé (bon, j'étais beaucoup plus jeune et naïve). Mathieu Bertrand nous propose un genre de thriller à la Dan Brown pour le côté énigme et ambiance mais il prend une direction tout autre puisqu'il s'empare de thèmes religieux bien précis, osant même flirter avec le merveilleux le fantastique.

Le résumé en dévoile beaucoup à mon goût. Je vous laisse donc le parcourir si ce n'est déjà fait. Après son élection, le pape reçoit la visite de l'ange Gabriel qui lui annonce l'Apocalypse. Pour la contrer, une seule solution: rassembler les sept émeraudes de Satan, disséminées au Moyen-âge, dans des lieux saints. Pour y parvenir, le pape dépêche l'agent spécial Kaminsky, prêtre de son état. Il va faire équipe avec Elaheh, une jeune musulmane, chargée de protéger et d'aider le prêtre.

On retrouve au final une intrigue plutôt classique dans ce roman: un duo d'enquêteurs que tout semble opposer. Ici le prêtre catholique doit faire équipe avec Elaheh, de confession musulmane. Si au départ, le prêtre ne comprend pas pourquoi elle s'allie avec lui, les révélations nombreuses font lui faire accepter cette drôle de partenaire qui manie aussi bien les langues étrangères que les couteaux. Ce duo doit donc remplir une mission de la plus haute importance: retrouver les émeraudes de Satan pour sauver le monde! Ils devront ainsi se confronter à des énigmes de toutes sortes faisant fonctionner leurs muscles et leur cervelle. J'ai bien aimé la manière dont les personnages menaient leur quête. C'est rythmé. On explore la France: de châteaux en fontaines en passant par l'Aquitaine et la Corse.

Il y a un petit côté ésotérique proche du merveilleux qui m'a bien plu. Les miracles côtoient les sorcières et les démons orientaux. Il faut être ouvert au fantastique pour lire ce livre et ne pas s'attendre à des explications exclusivement rationnelles et réelles. L'auteur possède une solide culture religieuse qu'elle soit chrétienne ou musulmane et c'était assez intéressant à découvrir.

Il y a en revanche des petits trucs qui m'ont moins plu. J'ai d'abord trouvé que l'intrigue allait parfois beaucoup trop vite. Quelques chapitres de plus ne m'auraient pas dérangée. Les personnages parviennent finalement sans trop de mal au bout de leur mission. L'autre point noir pour moi est l'organisation Epsilon, une sorte d'ordre qui menace Kaminsky. Je n'ai pas cru une seule seconde à ces personnages de méchants. Je comprends qu'ils sont là pour apporter plus de tension au récit mais selon moi on pouvait s'en passer. J'aurais aimé que l'auteur explore plus cette piste en profondeur afin de nous peindre des personnages plus dessinés et moins timides!

Les émeraudes de Satan est un thriller ésotérique sans temps mort que j'ai aimé découvrir. Même s'il n'est pas exempt de petits défauts, j'ai trouvé intéressante la quête de nos deux personnages hors du commun.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Mon avis :
Voilà un roman dont l'ouverture m'a séduit, de prime abord. C'est plutôt bien écrit. Oui, je sais, ça paraît la moindre des choses pour qui se prétend auteur, mais malheureusement, la qualité n'est pas forcément au rendez-vous, surtout parmi les auteurs auto-édités, mais aussi, et c'est plus embêtant, chez certains éditeurs. Mais baste ! Je ne vais pas faire ce genre de procès ici, ce n'est pas le propos.
Revenons donc à ces Émeraudes de Satan. le livre s'ouvre de nos jours (2013) sur une scène au Vatican, juste après l'élection d'un nouveau pape. Et c'est ce pape qui prend la parole. Choisir ce personnage comme narrateur à la première personne, voilà un angle original, me suis-je dit in petto… Choix qui m'a paru de moins en moins justifié au fur et à mesure de ma lecture, tant ce personnage passe rapidement au second plan sans jamais revenir jouer un rôle vraiment majeur dans le déroulement de cette histoire. En effet, la plus grande partie du récit concerne la quête des émeraudes, et cette recherche est menée par un autre prêtre secondé par une jeune musulmane. Un duo qui, là encore, aurait pu avoir plus de relief. Les personnages ne sont pas assez fouillés, on n'apprend que peu de choses sur eux et ils manquent cruellement de vie intérieure, malgré quelques allusions qui ne vont pas très loin. Leurs échanges ne sont guère plus approfondis. La femme, notamment, ne livre quasiment rien. Pour l'effet « mystérieux », c'est réussi ! Mais ça laisse un peu le lecteur sur sa faim.
L'ingérence, dans l'action, du non moins mystérieux Ordre Epsilon aurait pu relancer l'intérêt, mais celui-ci reste à la périphérie et se retire de l'histoire avant même d'y avoir réellement participé. C'est au point où l'on se demande si, finalement, sa seule raison d'être n'est pas d'avoir ajouté quelques pages…
Certains choix faits par le prêtre et son accompagnatrice ne me paraissent pas très pertinents : ils doivent se rendre sur une ancienne voix romaine qui va de Lyon à Saintes. Depuis la Corse, ils prennent un avion pour Paris… de même que pour rentrer à Rome, alors qu'ils sont dans la région d'Angoulême, ils vont chercher un vol depuis Paris. C'est à se demander si l'auteur pense qu'il n'y a qu'à la Capitale qu'on trouve des vols internationaux. Mais le passage qui m'a le plus gêné concerne ce qu'il dit à propos des cultes religieux celtes : « … disparus de la surface de la terre depuis l'âge de bronze, soit près de quatre mille ans. » Quand on parle d'Histoire, dans un roman, il faut s'attendre à être lu par des gens qui aiment l'Histoire, et ont quelques connaissances… Il convient donc d'être sûr de ce qu'on avance sous peine de se faire taper sur les doigts ! Alors dire que les rites celtiques ont disparu depuis quatre millénaires, alors qu'ils étaient encore vivants au début du cinquième siècle en Irlande et n'ont périclité chez nous que dans le dernier siècle avant notre ère, c'est-à-dire il y a moins de deux-mille-deux-cents ans, ça mérite vraiment d'être relevé ! Peut-être l'auteur, qui se dit passionné par l'Histoire de France et de celle des religions, faisait-il allusion à des rites particuliers liés à cette époque (l'âge de bronze), mais il ne parle auparavant que des Celtes…
Quant au final, personnellement, je l'avais vu arriver dès les cinquante premières pages… mais je suis un cas particulier, ça m'arrive tout le temps ! J'imagine que d'autres lecteurs seront surpris pas cet épilogue. En conclusion, Les émeraudes de Satan est un roman qui ne révolutionne pas le genre, mais qui reste agréable à lire grâce à une écriture soignée. Par contre, pour un lecteur exigeant, il est loin de tenir toutes ses promesses. On aurait aimé un peu plus d'Histoire − l'histoire de Jacques de Molay et de la couronne, évoquée en quatrième de couverture, n'est, à mon goût, pas assez exploitée ici −, des mystères qui ne soient pas des non-dits, des personnages à la psychologie plus fouillée, et surtout, un choix plus affirmé quant au personnage central. Faire parler le pape à la première personne s'avère finalement une mauvaise idée : il n'est pas au coeur de l'action, même s'il y participe d'assez près, ni même témoin de ce qui fait le corps du roman, c'est à dire la quête des émeraudes. Il aurait fallu développer beaucoup plus autant le personnage en lui-même que son implication. Là, jusqu'au bout, il reste une marionnette, pensante, certes, mais subissant sans jamais avoir la main.

Lien : http://poljackleblog.blogspo..
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Partenariat «Les Emeraudes de Satan», M.Bertand, éd. Mplus, 2023

J'aime les thrillers ésotériques (mais pas ceux de D.Brown !) et c'est donc avec délectation que j'au commencé celui-ci !

D'entrée de jeu, j'ai goûté l'audace : le récit à la 1ère personne d'un narrateur inattendu qui n'est autre que le nouveau pape fraîchement élu. Ce dernier découvre avec horreur qu'il est le seul à pouvoir empêcher l'avènement de l'Apocalypse à condition de réunir les 7 émeraudes d'une couronne que Satan a volée à Dieu pervertissant ainsi les 7 vertus cardinales en 7 péchés capitaux. le pape envoie donc un jeune prêtre dans cette quête aussi périlleuse qu'essentielle. Dans ses recherches, le religieux trouve l'aide inopinée d'une jeune musulmane, énigmatique et redoutable.

Le roman est efficace, le duo fonctionne bien et apporte une touche de tolérance et d'originalité à l'ensemble ; l'alternance entre les dimensions historique, fantastique et policière est équilibrée et le récit fait très correctement son job de divertissement.

J'aurais néanmoins apprécié une plus grande caractérisation des personnages et notamment leurs motivations profondes. Cela aurait conféré au livre une épaisseur qui lui manque un peu parfois.
De même, l'organisation Epsilon ne m'a pas parue indispensable au déroulé de l'affaire, d'autant plus que son fonctionnement et sa raison d'être ne m'ont pas semblé hyper crédibles. Si sa présence sert le schéma narratif par les rebondissements et les points de tensions qu'elle génère, elle n'est pas réellement utile à la progression de l'intrigue.

Enfin, quelques chapitres supplémentaires auraient pu apporter des éléments intéressants et auraient évité cette impression persistante de rapidité et de facilité qui entache les épreuves.

Bref, des petits défauts qui n'entament en rien le plaisir de cette lecture que je recommande +.
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