Séraphine ne sait pas nager

Séraphine est un drôle de personnage ! Derrière un décor conventionnel, et une apparente sérénité, heureuse près d'un mari aimant et comblée par l'amour d'une merveilleuse petite fille, Séraphine cache un lourd secret. Est-ce le mensonge qu'elle perpétue chaque semaine en dissimulant son emploi du temps du mercredi, ou le poids d'un passé destructeur qui laisse transparaître son angoisse, manifestée par un décompte constant de chaque action du quotidien, assorti d'un score de bonheur décliné chaque soir ?

Mentir est un art qui ne souffre pas d'approximation, au risque de se trahir. Et pourtant Séraphine devra se rendre à l'évidence, il vient un moment où il ne lui es tplus possible de se cacher derrière des alibis hasardeux. Mais comment dévoiler à la face du monde la réalité de son passé en train de la rattraper ?

Construit autour de personnages qui suscitent immédiatement une belle empathie, ce roman séduit dès les premières pages, pour créer ensuite une belle addiction. On est rapidement pris dans la tourmente qui agite Séraphine, à la fois pour savoir ce qui s'est passé autrefois et surtout comment elle va pouvoir se sortir du piège qu'elle s'est elle-même tendu.

Une écriture enjouée, de l'humour, mais aussi une tendresse pour ses personnages : Anne-lise Brochard nous offre un roman remarquable.

272 pages Plon 9 mars 2023
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Séraphine vit avec son mari Georges et sa petite fille Luz. Elle a tout pour être heureuse, sauf que sa vie est construite sur un mensonge, puisqu'elle n'a révélé à personne que son frère était incarcéré pour une longue peine de prison. ● Ma critique sera aussi brève que ce roman est creux et pour tout dire, nul. ● Les informations résumées ci-dessus, données dès le début, constituent l'alpha et l'oméga d'une intrigue mince comme du papier à cigarette. La situation n'évolue quasiment pas. ● On a l'impression d'un remplissage totalement inutile ; tout est dans les atermoiements de Séraphine : révélerai-je mon secret à mon mari, ne lui révélerai-je pas ?... On a vite fait de se lasser de ses états d'âme redondants et malgré le petit nombre de pages, le roman apparaît très vite très fastidieux. ● Et que dire des « points-bonheur » que la narratrice se distribue en italiques à chaque fin de chapitre ? Difficile de faire plus niais. ● Bref, c'est un roman qui pourrait avoir du succès car c'est aussi vide et insipide que des Virginie Grimaldi, Melissa Da Costa ou autres Maud Ankaoua. du reste, ne nous étonnons pas, le livre recueille à ce jour une excellente moyenne sur Babelio (4.24)… ● Je remercie NetGalley et les éditions Plon de m'avoir permis de lire cet ouvrage.

Séraphine est-elle heureuse ou fait-elle semblant en s'attribuant des « points bonheur » pour s'en convaincre ?
Une vie rangée, un mari amoureux, une adorable fillette, tout serait parfait s'il n'y avait Paul, ce frère mystérieux incarcéré depuis des années, dont elle n'a jamais parlé, même pas à son mari.
Séraphine a bâti son existence sur un mensonge, mais est-ce possible sur le long terme ?
Anne-Lise Brochard bâti son roman autour de Séraphine, jeune femme attachante, soucieuse du bonheur de tous et c'est peut-être là son principal problème.
Tout se précipite lorsque Paul annonce sa libération prochaine.
J'ai apprécié l'écriture agréable de l'auteure qui réussit parfaitement à nous faire partager les sentiments de Séraphine.
Ce roman aborde les difficultés de mentir à ses proches en se créant une double personnalité.
J'ai été particulièrement surprise par la fin que je n'avais pas vu venir.
Merci à NetGalley et aux Editions Plon pour leur confiance.
#Séraphinenesaitpasnager #NetGalleyFrance

Séraphine ne sait pas nager. Et pour cause. Alors que les enfants de son âge allaient tous les mercredis après-midi à la piscine, Séraphine allait ailleurs, d'abord accompagnée par sa mère, et maintenant seule. Pourtant, Séraphine est mariée à Georges, avec qui elle a eu une petite fille, Luz. Mais personne ne sait où elle se rend une fois par semaine. Et elle fera tout pour que cela ne se sache pas. Jusqu'au jour où ce sera très difficile de continuer à mentir. En effet, c'est à son frère incarcéré a qui elle rend visite et après toutes ces années, ce dernier va être libéré.

Quel énorme coup de coeur. Je vais avoir bien du mal à rédiger une chronique tant ce roman m'a plu, m'a fait rire, m'a bouleversée, m'a émue. Je me suis attachée aux personnages qu'Anne-Lise a su très bien dépeindre.

Avec un ton constant empreint d'une grande légèreté, Anne-Lise va explorer des thématiques difficiles, telles que le poids d'un mensonge. En effet, Seraphine est empêtrée dans une situation qui va la mettre à mal à plusieurs reprises.

Pour maintenir son secret, Séraphine va nous offrir des moments cocasses. Mais elle va devoir également trouver le courage de tout raconter. Comment tout dire à son mari alors qu'elle lui ment depuis le début sur sa famille ?

Seraphine est un personnage totalement atypique, mais tellement attachante. Elle compte les points bonheur de son quotidien, traite tous les sujets avec beaucoup de distance. Et pourtant, sa situation est très dure, ne pouvant partager avec personne son secret.

La plume de l'auteure a été un véritable coup de coeur pour ma part. Anne-Lise a su alterner entre des moments très drôles avec des moments bien plus pesants. Les pages ont défilé à toute allure. J'ai beaucoup le principe de compter les points bonheur. J'ai trouvé cela très original et cela rend Séraphine encore plus attachante.

Un roman sur le poids du mensonge, traité de manière légère mais qui n'en demeure pas moins grave. Un coup de coeur immense pour ce récit.
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Séraphine ne sait pas nager mais... elle sait mentir. Elle a une partie de sa vie qu'elle cache du reste de son monde, mari et enfants inclus. Tout est bien réglé quand des changements pointent le bout de leur nez. Voilà un roman tres agréable, style détendu. Souvent l'héroïne nous fait poser la question : "comment va-t-elle s'en sortir cette fois ?". Elle aurait dû se rappeler tout de même que, si la mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier.

Séraphine est heureuse. Elle est la mère d'une petite Luz, une fillette au caractère aussi factieux que celui de sa maman. Elle est mariée à Georges, un homme doux et amoureux de son épouse. Chaque jour, elle compte ses points-bonheur : positifs pour ses joies, négatifs pour ses tracas. Puis elle les note dans un carnet. Tous les jours, sauf les mercredis. Ces jours-là, elle rend visite à son frère incarcéré. Sa vie est construite sur un mensonge. Même s'il est vrai qu'elle est orpheline, elle n'est pas fille unique.


Personne ne connaît l'existence de Paul, la seule famille qui lui reste. Il est l'inspirateur du décompte des points. Une expérience passée lui a montré qu'il valait mieux cacher ce frère encombrant : « Obligée de se trahir pour offrir une image fidèle d'elle-même. » (p. 17) Elle gère, parfaitement, la scission entre son quotidien et son secret : son mari n'est pas le genre d'homme à poser des questions.


Mais lors d'un parloir, elle apprend que la conditionnelle de Paul a été acceptée. Même si elle parvient à le cacher, Séraphine est anéantie. Elle a vingt-cinq semaines pour rétablir la vérité. Six mois pour refaire naître son frère. Au décompte des points-bonheur s'ajoute celui des semaines, avant la libération pour Paul, avant l'explosion de l'équilibre de la vie de Séraphine.


Séraphine est enferrée dans ses omissions et ne sait pas comment revenir en arrière. Elle s'étourdit dans les jeux avec sa fille. Elle essaie de parler, mais ne sait pas comment balayer les fondations de ses relations. Ces paroles sibyllines et son changement d'attitude interpellent ses proches, mais elle parvient à détourner les conversations. Tic tac, les semaines passent. Séraphine, parviendra-t-elle à concilier ses deux mondes ?


J'ai été touchée par Séraphine. J'ai compris la nécessité pour elle de cacher son passé, ses difficultés à parler, ses peurs de tout faire voler en éclats et ses sentiments de culpabilité. J'ai été émue par les répercussions de son silence. J'ai aimé sa personnalité virevoltante. C'est une femme emplie d'humour et d'imagination. Elle a une nature spontanée, mais les évènements la forcent à être réfléchie. Elle est une mère attentive, une épouse attentionnée, une amie fidèle et une soeur présente. Je me suis demandé ce que j'aurais fait à sa place. J'ai été incapable de lui souffler les bons mots. Il m'a été impossible de la juger. J'ai compris son déchirement. Elle le décrit avec légèreté, mais nous ressentons sa gravité. J'ai adoré ce roman, qui m'a fait rire et qui m'a émue.


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Séraphine ne sait pas nager …
Mais elle gère à fond une double vie.

Et ouais, Séraphine, maman d'une petite Luz de 5 ans, épouse comblée d'un tendre Georges; mène une vie remplie de secrets.

Enfin, non.
Il n'y a qu'un seul secret mais qui implique de mentir quotidiennement.

Sa vie est remplie d'amour. Elle a un job qu'elle aime, une famille et des amis.
Bon, niveau boulot c'est pas l'éclate mais elle y trouve son compte.
Meilleure amie instable sentimentalement.
Une famille qui transpire d'amour mais où aucune question n'est posée.

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D'ailleurs, qui sait ce qu'elle fait le mercredi ?

Sa famille pense qu'elle est au travail.
Ses collègues l'imaginent à jouer la mère parfaite.

Si seulement Ils savaient…

Le mercredi, Séraphine va en prison.
Enfin, pas en prison pour de vrai, mais pour y voir son frère. Paul.

What ?!?

Oui, cette fille unique et sans secrets a un frère.
Il est en prison depuis presque toujours. Et pas pour avoir fait pipi à côté de l'urinoir.
Pour meurtre. Avec un cadavre et tout.

Alors, depuis presque toujours, Elle ment.

Comment réagirait son monde parfait si Ils apprenaient l'existence de ce frère raté ?

Mentir est la meilleure des solutions.
Et puis, il suffit de compter ses points bonheur jour après jour pour tenir le coup.

Seulement, la vie est pas toujours cool…

Paul va être libéré plus tôt pour bonne conduite.

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Imaginez cette femme annoncer à sa famille, lors d'un repas, “ha oui, en fait mon frère qui est en taule depuis presque toujours va pouvoir sortir”.
Surpriiiiiiiise 🎁

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Nan' sans rigoler, elle ne peut pas faire ça.
Elle va gérer, elle gère toujours.
Elle va trouver une solution.
Oui, il le faut !

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Au final, elle ne trouve pas vraiment LA solution parfaite… elle improvise comme elle peut…

Et puis, le drame !
Ce drame dont on ne soupçonnait même pas la moindre existence.
Ce drame qui va donner une fin prématurée à ce secret caché.

Si vous saviez…..

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Une auteure douée, écriture tordue mais si inspirée.
Un livre qu'il faut lire car il est unique, comme son auteure.

Coup de coeur ♥

Séraphine ne laisse pas indifférente, on l'aime ou on la trouve insupportable. Mais comment ne pas être remué par cette histoire terriblement banale ? Un petit mensonge, non, pas même un mensonge, en fait, juste une omission. Qui grossit, devient insupportable, étouffe tout, et risque de vous emporter... Ce roman ne ressemble à aucun autre, c'est un ovni.
Un immense bravo à Anne-Lise Brochard d'avoir osé aborder un sujet aussi tabou que celui des familles de prisonniers.

"Séraphine ne sait pas nager" est un roman psychologique d'Anne-Lise Brochard que j'ai trouvé plutôt original, tout comme l'image de couverture qui m'a intriguée, semblable à celle d'un clown triste. Les couleurs dominantes, le rouge en premier-plan et le noir en arrière-plan, révèlent l'état d'esprit tourmenté de Séraphine, qui oscille entre ombre et lumière tout au long du récit. Je tiens à remercier les éditions @plon et @NetGalley de m'avoir permis de découvrir cette autrice que je ne connaissais pas. Elle a publié son premier roman en 2020 intitulé "La vieille qui cassait la baraque" sous le nom d'Anne-Lise Besnier.

A première vue, Séraphine Garin, 32 ans, semble mener une vie heureuse bien organisée avec son mari, Georges, et Luz, leur adorable fillette de 5 ans. Mais, elle est prisonnière d'un secret qu'elle tient à garder à tout prix : tous les mercredi, elle rend visite a son frère, Paul, emprisonné pour meurtre, dans des circonstances mystérieuses. Bientôt, il lui annonce sa prochaine permission de sortie...

Hantée par les fantômes d'un passé qu'elle cherche à fuir, Séraphine veut préserver son bonheur qu'elle comptabilise chaque jour en "Points Bonheur", comme son frère lui a appris lorsqu'ils étaient enfants, C'était une échappatoire face à leur père violent, jusqu'à ce que Paul se rebelle contre lui et commette l'irrémédiable. Depuis, Séraphine souffre d'un Trouble Obsessionnel Compulsif qu'elle ne peut maitriser : elle compte tout, tout le temps, comme pour se rassurer. Mais, elle est rapidement dépassée par les événements...

Ce que j'ai le plus apprécié, c'est le ton léger et l'humour noir employés par l'autrice pour traiter d'un sujet grave et douloureux : celui du suicide. L'atmosphère oppressante d'inquiétante étrangeté qui entoure Séraphine donne un sentiment de mal-être facilement perceptible. Comme si la vie n'avait aucun sens...

Le lecteur ressent de l'empathie pour ce personnage faussement détaché si touchant qui déclare que : "s'accrocher aux détails évite de prendre en pleine face la lumière crue de la vraie vie". A la fin de ce récit à l'atmosphère absurde et au dénouement plutôt loufoque, j'ai pensé à Albert Camus : "Il faut imaginer Sisyphe heureux..."

Retrouver Anne Lise sous un nouveau patronyme, c'est comme ouvrir une pochette surprise. Je ne savais pas sur quoi j'allais tomber.

Ce livre a eu pour effet de me dérouter. Tout au long de ma lecture, je ne savais pas véritablement où voguer mais je maintenais le cap.
(bravo à toi si tu as compris que j'usais de termes maritimes en référence au titre) !

Dès les premières pages, j'ai ressenti une profonde sympathie pour Séraphine et sa famille. Une héroïne attachante, un brin loufoque, qui va devoir affronter la réalité, sa réalité. Cacher l'existence de son frère aux yeux de tous quand celui-ci est incarcéré est une chose. Quand est-il lors de sa sortie? Que faire? Quoi dire?

Chapitre après chapitre, je fus assez perplexe face à ses choix, sa manière d'appréhender les choses. Avec du recul, je me dis que toutes ses actions correspondent parfaitement à ce qu'elle est, à son image. Anne Lise Brochard réussi avec brio l'exercice de traiter un sujet difficile avec humour et légèreté.

Une écriture fluide, captivante et mordante à la mise en page agréable. Petite déception sur la fin pour moi. de nombreuses interrogations restent en suspens mais cela colle si bien à l'ambiance générale de l'histoire que l'auteure est toute pardonnée.
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