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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Hervé , au chômage depuis deux mois, avec 50 dollars en poche, décide de chercher du travail ( Oui, mais pas trop!) et se pointe au Bureau de Placement gouvernemental où il ne trouve rien de bien tentant. Il y rencontre Martin Nault un ancien camarade qui l'invite dans son bureau et lui propose une place de libraire à Saint-Joachin.
Dans cette librairie , où il essaie d'en faire le moins possible ( "Je serais assez satisfait de mon entourage diurne s'il n'y avait pas de clients.), son patron Léon Chicoine, lui propose quelque chose de particulier.
du 10 mars au 10 mai, Hervé tient un journal et raconte son expérience dans cette librairie.
Sympa à lire, roman original, le Libraire a reçu le Prix du Grand Jury des lettres.
Je ne souhaite toutefois pas rencontrer un libraire comme celui-là!! A lire!
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J'ai choisi d'écouter ce texte sur Radio Canada lu par Renaud Paradis dont la voix est fort agréable.

Texte paru en 1960 et devenu un classique de la littérature québécoise, c'est avant tout son titre qui m'a attirée. Contrairement à mon attente, le personnage va travailler dans une librairie mais il ne lit plus depuis longtemps, n'est pas passionné paar le métier et c'est uniquement le salaire qui va l'intéresser. Pourvu qu'on le laisse tranquille le plus possible! Il s'agit d'un homme désabusé qui porte un regard cynique sur la société et ne mâche pas ses mots lorsqu'il est poussé à s'exprimer.
J'ai beaucoup aimé ce personnage que certains dépeignent comme un anti-héros. J'aurais aimé que le texte soit plus long et en apprendre davantage encore sur son passé pour qu'il en arrive à être si solitaire et sans volonté, presque en survie.
Ce roman permet de connaître l'atmosphère d'une petite ville à cette époque, quand l'église pratiquait encore la censure sur certains sujets, en particulier les lectures.
La fin est réussie avec un retournement de situation bien à propos et le personnage ne me plait que davantage!
Une belle surprise que cette écoute, un nom d'auteur à retenir!
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J'ai bien aimé ce roman sur un anti-conformiste du Québec des années 1950. C'est l'histoire d'un homme qui se trouve un emploi dans une librairie et qui se met à vendre des livres interdits par la censure du clergé. Ce livre démontre bien quelle oppression devaient subir les Québécois avant la fameuse révolution tranquille. C'est un livre court mais qui va droit au but.
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Une histoire intéressante... Un classique de la littérature québécoise... Courte et légère, cette lecture se situe dans un contexte historique du Québec. j'ai aimé, tout québécois doit lire!!!
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Ça fait toujours plaisir de tomber sur un bon roman, lorsque - à la base - on est forcé de lire un livre pour l'école. Ce petit ouvrage se dévore en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. J'ai d'ailleurs passé beaucoup plus de temps à réfléchir à la portée du texte, par la suite. On ne peut qu'imaginer le message que l'auteur a souhaité faire passer. On ne sait pas vraiment si on a sous les yeux un exemple du triomphe de la liberté (d'expression, mais pas seulement), ou au contraire une lourde défaite face à la censure. Est-il question d'indépendance d'esprit ou, au contraire, de simple désintérêt? Ce roman amène à réfléchir sur l'impact qu'a longtemps eu l'Église sur la société québécoise et sur les conséquences de cette mainmise sur qui nous sommes aujourd'hui en tant que peuple.
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À tort ou à raison, ce roman m'a fait penser à L'étranger de Camus. J'ai beaucoup aimé le ton, le personnage principal irrévérencieux et antipathique, l'ironie du récit.
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J'ai adoré le personnage principal: Hervé Jodoin. Son sang-froid, sa façon non émotive de parler aux gens, au curé. Son indifférence presque. Il incarne à lui seul la Révolution tranquille je trouve : aucune action de grande ampleur; il est simplement fidèle à ses convictions. Si on peut le traiter de révolutionnaire, c'est principalement parce qu'il omet de participer à l'oppression. Est-ce dû à son esprit critique ou simplement par désintérêt ? Ce n'est pas clair… Ce libraire apathique dégage tout de même une grande force dans le contexte de censure de l'époque. Cette petite lecture nous fait drôlement réfléchir. Un classique québécois à lire.
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Hervé, au chômage et en recherche d'un emploi, avant tout alimentaire, accepte un travail de commis de librairie dans le petit village puritain de Saint-Joachim. Hervé n'est pas un passionné de littérature. Il vend des livres comme il vendrait des poireaux, s'arrangeant pour y consacrer le moins de temps possible. Il prend toutefois garde à ce que le patron ne s'en aperçoive pas. Durant ses loisirs, il boit plus que de raison au bar du village et entretient une relation (tout sauf passionnée) avec sa logeuse. le dimanche, il écrit ses aventures de la semaine, sous forme de journal), histoire de s'occuper.

Au bout de quelques semaines, pensant pouvoir lui faire confiance, son employeur lui révèle l'existence du "capharnaüm", un réduit contenant des livres censurés. La consigne est de ne vendre ces ouvrages qu'à un public trié sur le volet (autrement dit adulte et ouvert d'esprit). Hervé n'écoute pas la recommandation et refourgue un de ces livres à un collégien. Mais voilà, monsieur le curé vient à l'apprendre...

Hervé est un homme blasé et un brin cynique mais au final assez attachant. J'ai beaucoup aimé la façon assez jubilatoire dont il va se tirer du pétrin dans lequel il s'est fourré. J'ai souri (et même ri) plusieurs fois au court de ma lecture. J'ai choisi d'écouter cet ouvrage, paru en 1968, dans la cadre du mois québécois. C'est une lecture très accessible et distrayante qui offre une critique de la société de l'époque, sous influence du clergé. D'après ce que j'ai lu, "le libraire" est un classique souvent étudié à l'école.


Lien : http://www.sylire.com/-36
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Un chômeur devient pour quelques temps commis libraire dans une petite localité éloignée des grands centres, ce qui donne lieu à un court roman intemporel mettant en scène un personnage, volontairement paumé, d'un cynisme consommé, presque asocial mais d'une ironie subtile, ce qui en fait un être captivant malgré tout! Présenté sous la forme d'un journal, (écrit le dimanche parce que les tavernes sont fermées!), on partage donc la vision du narrateur pour constater son je-m'en-foutisme total, sa paresse extrême, son désintéressement universel. L'histoire, relativement mince, à propos des livres « à l'index » sert finalement de prétexte à nous présenter cet être blasé mais dont on devine l'intelligence vive qui se pointe parfois le bout du nez, bien accidentellement ,lorsque cet amibe est ulcéré ou vexé. Autrement la loi du moindre effort prévaut, autant vis-à-vis lui -même que face aux autres. J'en sors avec l'impression d'avoir pu, l'espace d'un instant, contempler une bibite rare; captivante expérience!
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Un écrivain québécois que je ne connaissais pas, un livre publié en 1960 gagnant du Grand Jury des lettres, il n'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité. de plus j'adore les romans qui parlent de livres, de librairies, de libraires … mais je ne suis pas certaine que j'aimerais rencontrer un commis comme Monsieur Jodoin ?
Petit livre sympathique sur un homme sans emploi qui se retrouve commis dans une librairie à Saint-Joachim. M. Chicoine le libraire qui l'a engagé, cache des livres mis à l'index par le clergé. Hervé Jodoin nous raconte à travers son journal intime, ses aventures dans ce village encore soumis à l'Église.

“Au bout d'un certain temps, M. le Curé est descendu et m'a demandé de la même voix confidentielle si nous n'avions pas en stock “ certains livres dangereux ”.
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