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Citations sur L'Arrière-saison (130)

Les larmes, c'est un langage. C'est aussi ce qui fait se ressembler les gens, puisque les visages du chagrin sont un seul visage.
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Il y a des femmes qui, en perdant leurs hommes, se perdent elles-mêmes.
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Leur intimité ne se niche pas dans la démonstration, dans l'ostentation mais bien dans cette frugalité du silence, dans cette disparition de tout effort.
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Et puis, entre elle et lui, ce n'est pas une affaire de séduction, ça ne l'a jamais été du reste, c'est une affaire de connivence.
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Elle ne parvient pas à oublier que Stephen est aussi un être narcissique, préoccupé d'abord de son propre salut, et dont le plaisir personnel compte toujours un peu plus que celui de l'autre. Il s'est en permanence sorti des situations les plus défavorables, et il est capable du plus parfait cynisme quand il s'agit pour lui d'obtenir ce qu'il vise. Sous ses ais d'enfant maladroit, d'homme élégant, se dissimule un grand carnassier.
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C’est cela qui leur est arrivé : plus personne pour les attendre. Ils sont seuls, comme ne le sont que les vieillards. Ils ont le regard hagard de solitude. Ils ont le souffle court des épuisés. Ils ont les gestes ralentis des plus démunis. Ils s’abritent dans un café improbable à l’extrémité d’un continent. Ils égrènent leur vie comme d’autres des prières en roulant leur chapelet entre leurs doigts osseux. Ils sont parvenus au terme de quelque chose, sans être en mesure de discerner encore ce qui pourrait commencer pour eux. Ils se sont égarés.
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Et aussi curieux que cela puisse paraître, il n’a pas du tout été étonné lorsque, après avoir garé sa voiture le long de la corniche, il s’est approché de la baie vitrée chez Phillies et a aperçu Louise de dos, assise sur un tabouret, accoudée au bar, conversant négligemment avec Ben. (…) Il a retrouvé avec bonheur les gestes anciens du serveur en train d’essuyer ses verres mais surtout cette façon qu’a Louise de remettre du rouge sur ses lèvres.
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Le silence, c’était une façon, aussi, d’affronter la désolation, de la saisir, à bras le corps, sans biaiser. Pas d’homéopathie, des doses de cheval. De la souffrance en perfusion, plutôt qu’un comprimé.
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L'énergie de continuer, elle l'a puisée dans le désir, indivisible et fondamental, de refaire sa vie, de démontrer qu'elle en était capable, que c'était une chose possible. La rage d'écrire, elle est indexé sur sa volonté d'en découdre, d'en remontrer, de "se reconstruire", comme on le dit dans le charabia psy. On jugera cela pathétique, et elle est prête à admettre que ça l'est sûrement. Mais elle est convaincue que l'écriture l'a protégée de la disparition pure et simple.
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Ils sont resplendissants et il est pris de l’envie folle d’être leur ami, à tout les deux, à nouveau.
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