Paris-Briançon

Une quatrième de couverture qui en dit trop pour un roman si court, mais qui n'enlève rien à l'écriture de Philippe Besson. Comme à son habitude, il a l'art de décortiquer les sentiments, de puiser au fond de ses personnages. Paris-Briançon est un voyage dans l'intimité, dans les secrets. Un révélateur de paroles endormies.

Un roman imprégné d'une belle sensibilité.

« Il est tellement habitué aux mots sans importance que les mots qui comptent lui font peur …»

Gare d'Austerlitz, peu avant neuf heures : les voyageurs prennent place dans le train-couchettes à destination de Briançon. Ils sont seuls, en couple, en famille ou bien entre amis. Ils partent en vacances ou voyagent par obligation. Ils sont étudiants, travailleurs ou retraités. Contraints de se cottoyer dans l'espace clos d'un wagon, ils vont échanger quelques politesse, puis réellement discuter, se dévoiler, même s'aimer...
Il est des romans dont j'attends la lecture avec impatience : celui-ci, par exemple. Philippe Besson est un de mes auteurs favoris et j'ai maintes fois emprunté le Paris-Briançon pour partir en vacances.
Mais ce livre ne m'a pas vraiment conquise, à croire que j'en attendais trop. Comme quand on regarde trop de belles photos avant de partir en voyage et que, une fois sur place, on est déçu par le paysage.

L'histoire se déroule dans un des derniers trains de nuits: le Paris-Briançon où nous suivons plusieurs personnages et leurs interactions. le hasard les a réunis pour le meilleur et surtout pour le pire puique dès le départ on sait que certains vont trouver la mort...
J'avais vu Philippe Besson à la Grande Librairie et était assez intriguée par ce roman, le premier que je lis de l'auteur. Néanmoins j'ai été assez déçue. Si le ton est sympathique et la lecture fluide et tout de même prenante, je m'attendais à un contenu et un style plus exigeant: quelques phrases toutes faites, trop explicatives ou moralisatrices et des personnages sympathiques mais plutôt clichés. Je me suis interrogée sur la finalité de cette histoire, avec cette fin tragique qui touche des personnages auxquels on s'était un peu attaché, l'auteur ne fait-il pas dans le racolage émotionnel qu'il dénonce ? Je crois finalement qu'il s'agit de remettre de l'humain derrière les catastrophes de type fait-divers qu'on peut lire ou voir aux infos, et en ce sens c'est plutôt réussi mais cela reste trop superficiel.

Une galerie de personnages attachants et terriblement humains réunis au cours d'un voyage dans un train de nuit de Paris à Briançon, où les individus se révèlent dans leurs forces et leurs faiblesses. Philippe Besson adopte un style classique, simple et agréable à lire; les personnages se dévoilent peu à peu au fil du cheminement du train traversant la France et on devine rapidement le drame à venir.
Néanmoins, je suis restée un peu sur ma faim, j'espérais sans doute davantage de rebondissements, de surprises même si les personnages sont bien décrits.
Un agréable moment de lecture.

Les voyageurs du train de nuit numéro 5789 en direction de Briançon et au départ de Paris ne se connaissent pas. Ils vont rapidement faire connaissance, sans savoir qu'ils ne ressortiront pas tous vivants de ce voyage.
J'ai bien aimé les chapitres courts, avec le rappel qu'un drame va se produire. Toutefois, j'ai eu beaucoup de mal avec les personnages. Impossible de s'attacher à l'un d'eux. Ils sont abordés de manière superficielle, et cochent toutes les cases des clichés!! de quoi me faire lever les yeux au ciel quelques fois durant ma lecture.
Le drame se produit et le fait de ne pas s'être attachée aux personnages, ne m'a pas permis de ressentir une émotion.
Le point positif est qu'il se lit rapidement. Pour la plume, ce n'est pas ce que j'ai préféré non plus...

Bon, puisque d'autres personnes ont classé ce roman en polar, je vais suivre la tendance même si cela ne me parait pas être la bonne catégorie.
Plusieurs passagers prennent le train de nuit qui relie Paris à Briançon et se rencontrent, discutent, se révèlent ...
Le livre est bien écrit, les personnages sympathiques mais j'ai été déçue, peut être est il trop court et donc les personnages pas assez développés, peut être les personnages font trop clichés, je ne sais pas ...

Bien qu'il ait déjà écrit de nombreux livres je n'avais pas encore lu un roman de Philippe Besson,peut être un peu trop autofictionnel pour moi.
Celui-ci Paris Briancon "vrai" roman m'a beaucoup plus.Ce huit clos dans un wagon de train,ces personnages qui se révèlent et qui n'arriveront pas tous à destination et qui nouent des amitiés fugaces, tout cela m'a fait passer un très bon moment de lecture

À bord de l'Intercités n°5789, nous allons voyager, une nuit durant, en direction de Briançon.
Ces quelques heures volées à la nuit vont nous permettre de connaître un peu mieux certains voyageurs, et... de sérieusement les apprécier ! Aussi, plus le temps passe et plus nous angoissons. Car, dès le début, l'auteur a été clair avec nous au sujet de ces passagers : "Parmi eux, certains seront morts au lever du jour".

Cette histoire nous montre à quel point un choix plutôt qu'un autre peut avoir de lourdes conséquences. Je prends ce train ou le suivant ? On va à la mer ou à la montagne ? Je vais me coucher ou je reste là à écouter un pauvre gars me raconter ses salades ?
Bref, le hasard, le destin, la vie...
On espère, on désespère, on y croit, on n'y croit plus... mais on retiendra surtout la belle écriture et cette grande capacité de l'auteur à nous faire ressentir tout un tas de choses !

Je l'ai lu en 4h....l'écriture est fluide, c'est sympa, les personnages assez attachant pour que nous ayons tout de suite envie de savoir ce qui va leur arriver.... Ce n'est pas du suspens de dingue mais bien quand même
Beaucoup de thèmes sociétaux sont là aussi abordés (comme un de mes précédents livres), sur l'homosexualité, le cancer, les réseaux sociaux et leurs conséquences .

Version audio
Habituellement j'aime bien les romans de Philippe Besson. L'idée du huis-clos dans un train de nuit, de Paris à Briançon, m'a séduite. La longue nuit va inciter les nombreux personnages, qui n'auraient jamais dû se croiser, à des confidences très intimes.
Avec ses personnages, souvent deux par deux, Philippe Besson passe en revue toutes les thématiques contemporaines, femmes battues, cancer, homosexualité assumée et refoulée, jeunes politisés et révoltés, petits retraités, représentant de commerce lourdaud, crainte du licenciement, etc… Que de poncifs ! Tous les personnages sont stéréotypés, les dialogues cousus de fil blanc, le texte est plat et manque de rythme. le récit a beau être court je me suis ennuyée en l'écoutant.
Avec ça je n'ai pas vraiment accroché à la voix de Nicolas Lormeau. Je me plains souvent des acteurs qui n'articulent pas assez et, là, je trouve que le lecteur articule vraiment trop. J'avais parfois l'impression que c'était sa première lecture du roman.
Je lirai tout de même le prochain Besson, j'espère qu'il va revenir à ce qui fait son charme.
#ParisBriançon #NetGalleyFrance

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