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3,9

sur 2682 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Plusieurs passagers, d'âge et de milieux divers, prennent place à bord du train-couchettes Paris-Briançon. Des dialogues vont s'engager, des relations se nouer. ● J'ai aimé certains livres de Philippe BessonArrête avec tes mensonges », Un certain Paul Darrigrand), d'autres beaucoup moins (En l'absence des hommes, Dîner à Montréal). ● Celui-ci fait clairement partie de la seconde catégorie. ● Beaucoup trop court (alors que le sujet pouvait donner lieu à beaucoup de matière), ce récit est plus une nouvelle qu'un roman. ● Les personnages, à peine esquissés, sont stéréotypés. Je ne me suis attaché à aucun d'entre eux. Les situations sont artificielles. ● On dirait que l'auteur a coché des cases : homosexualité, violences faites aux femmes, cancer, jeunes adultes insoumis… On pourrait s'ennuyer, mais comme c'est lu en une heure on n'en a même pas le temps. ● le philosophe Besson nous pond des phrases comme : « La vie c'est quelquefois des occasions manquées ». Et les lieux communs de ce type abondent. ● le style est comme d'habitude chez lui, c'est-à-dire très plat. Quand on veut être gentil on appelle ça « une écriture blanche ». En réalité c'est le degré zéro du style. Comme le récit n'est pas passionnant, on ne voit guère l'intérêt de cet ouvrage et on se dit que Philippe Besson devrait peut-être se fatiguer un peu plus et ne pas compter que sur sa notoriété et le battage publicitaire, si toutefois il ambitionne de passer à la postérité. ● Lisez plutôt Connemara de Nicolas Mathieu, voilà un roman qui a du style !
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Quelle idée saugrenue d'avoir voulu monter à bord de ce train de nuit. J'y ai croisé des personnages tous plus stéréotypés les uns que les autres, répondant probablement au nouveau cahier des charges. Parce que faire se croiser un cancéreux, une femme battue, une syndicaliste, un écolo, un médecin homosexuel, un sportif fiancé qui refuse le mariage, un VRP dragueur et des jeunes accros à la fumette qui sympathisent durant ce huis clos et se font des confidences en se croyant chez un psy me semble complètement surréaliste. Entre deux conversations, l'auteur se fait le champion des lieux communs hautement philosophiques, du genre La vie est courte. Heureusement pour nous que ce livre l'est également.

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Radio trottoir, tout et n'importe quoi sur les causes de l'accident

Avant, on a eu droit à la présentation des passagers du wagon, aux paysages traversés, aux merveilles technologiques de la loco.

Je n'ai pas eu le moindre souffle d'empathie tant transpire l'artificielle alchimie un peu racoleuse pour un max de public.

Pas mon genre de livre!
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Livre audio – Lu par Philippe Lormeau : 3h57

Depuis le temps que je voyais passer ce livre et avec un résumé alléchant, j'ai profité que Lizzie le propose en livre audio pour le demander en service presse.

J'ai cru, une bonne partie de l'écoute, que c'était un thriller et qu'à un moment ou un autre il allait se passer un drame interne dans le huis-clos de ce train ! Mais que nenni ! Rien, même pas l'ombre d'un petit vol qui aurait pu tourner au vinaigre !

Heureusement que le narrateur a réussi à mettre un peu de vie dans ce catalogue de personnages stéréotypées, vrais clichés de notre époque, aux innombrables descriptions qui n'ont mené nulle part !

Tout ça pour ça ? J'ai eu l'impression que l'auteur se devait de faire un minimum de pages, le tout m'ayant rendue bien morose ! Heureusement que je ne l'ai pas lu moi-même et que ça n'a duré que 4 heures ! Les deux étoiles sont pour le narrateur qui a fait son possible pour rendre vivant quelque chose qui n'a aucune substance !

#ParisBriançon #NetGalleyFrance
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Première lecture pour moi de Besson. J'étais attiré par la renommée de l'écrivain, le titre, les bonnes critiques et l'unanimité médiatique, et par l'ambiance de ce voyage en train un peu nostalgique présenté comme un thriller: « ils l'ignorent encore mais à l'aube certains auront trouvé la mort » dit la 4éme de couv…Puis le rond « lecture de ELLE » et la phrase dithyrambique de l'Obs sur l'édition Livre de Poche aussi m'ont influencé! Marketing peut-être, j'aurai du me méfier. L'orient express d'Agatha n'a pas sifflé trois fois, la Bête Humaine n'a pas rugit, les trains de Hitchcock sont restés à quai…A la place un très court roman qui suit son petit train-train insipide et ennuyeux avec des rencontres de personnages qui débitent des lieux communs monotones et fastidieux lors de rencontres et de face à face improbables. Et les personnages choisis selon les groupes sociaux à la mode mais bien falots à mes yeux-et ceci n'engage que moi- … on ratisse large on dirait ! Même pas de quoi jouer au cluedo! Bref un petit livre-court heureusement- laborieux comme un devoir scolaire avec son petit côté roman de …gare!
Je respecte l'auteur et son livre et surtout tous les amis Babelio qui ne pensent pas comme moi car les étoiles sont assez nombreuses ! J'ai lu jusqu'à la dernière page, je ne suis pas descendu du train en route car j'ai bien peur d'être resté là-bas à quai, où peu après le coup de sifflet du départ l'auteur m'avait déjà perdu…
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Ayant écouté la présentation de ce roman à "La Grande Librairie", j'ai été tenté de le lire. On en connait le sujet: des rencontres entre des passagers qui se retrouvent ensemble par hasard dans un train de nuit. Ils ont tous une histoire particulière mais, par une sorte de miracle, ils osent s'ouvrir à l'autre.
L'idée de ce huis-clos n'est pas mauvaise, mais je n'ai pas cru à l'histoire: dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça. Trop d'invraisemblances… il y a même une relation homosexuelle (c'est inévitable chez Philippe Besson…). Les personnages, stéréotypés, n'ont pas de profondeur. le dénouement, quoique très prévisible, est peut-être ce qui m'a le plus intéressé. Je dirais que le scénario parait trop visiblement "fabriqué". D'ailleurs, le roman est court comme si l'auteur n'avait pas été capable de l'enrichir.

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La nostalgie des trains de nuit d'antan, avec leur lenteur et leurs rencontres éphémères a t'elle été pour l'auteur le moteur de la rédaction de ce roman ? En partie sans doute. C'est en tout cas le cadre de ce huis-clos entre un petit groupe de personnes qui, un soir de printemps, vont se côtoyer à bord du Paris-Briançon, version XXIème siècle. Ce sont des gens "ordinaires", d'âges et de conditions différentes, de même que le sont les motivations qui les ont conduits à prendre précisément ce train. Ils ont, par contre en commun, sans y avoir d'ailleurs réfléchi, la certitude d'arriver à destination sains et saufs. La suite des évènements en sera d'autant plus redoutable.
En quelque sorte, ce roman est une réflexion sur la part de hasard qui influe sur la vie de chacun, un thème qui n'est sans doute pas inintéressant, mais qui va le devenir au fil de ces pages remplies de clichés et de dialogues stéréotypés. L'écriture elle-même, qui fait le charme de beaucoup de livres de P Besson, est ici sans relief, comme affadie.
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Qu'est-il arrivé à Philippe Besson ? Une perte soudaine de talent, un tarissement radical d'imagination ? Paris-Briançon en tous cas est un maigre roman construit sur le mode parfaitement éculé de la grande Agatha Christie: mettez quelques personnages dans un lieu clos, isolez les du reste du monde, secouez le tout et il en sortira un assassinat, un drame ou un évènement stupéfiant. le problème, c'est qu'ici, ça ne marche pas, les personnages sont parfaitement stéréotypés, leurs rencontres sont prévisibles et assez convenues, en clair, on s'ennuie ferme, voire on décroche !!!
Je ne parle même pas de l'issue de l'histoire qu'on a devinée bien avant les dernières pages. Ce roman me fait mal car j'ai beaucoup aimé Philippe Besson qui a écrit dans le passé de très beaux livres et surtout un chef d'oeuvre : En l'absence des hommes ! Lisez ce roman ou relisez-le ! Mais "qui aime bien, châtie bien": ce dernier opus, oubliez le vite ou jetez le et surtout faites une demande expresse à Philippe Besson, qu'il cesse comme d'autres de nous sortir à date fixe sa livraison littéraire annuelle et qu'il attende enfin d'avoir vraiment envie d'écrire pour nous proposer un nouveau livre !!!
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Ce roman court, à l'écriture nette, se lit rapidement et l'on passe un moment plaisant, bien qu'un peu vide, en sa compagnie... Cela m'a fait plaisir de me replonger à l'ère pré-TGV, dans le souvenir de mes nombreux voyages d'enfant et d'ado... me rappeler les odeurs et les bruits de ces trains, toutes ces heures passées à contempler les paysages dans une sorte de rêverie éveillée, ces instants volés au temps de la réalité. Par contre, difficile d'adhérer aux personnages de ce livre, tous extrêmement convenus et peu développés, et c'est dommage pour l'histoire qui s'en trouve déforcée. Mais au fond, y a-t-il même réellement une histoire, au-delà du fait divers ? Au final, un roman assez superficiel, dans lequel l'auteur cède pas mal à la facilité, tant au niveau de l'intrigue que de son traitement.
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Par la présentation de l'histoire qui est faite sur les médias, on s'attend à un suspense qui va crescendo, un lien caché entre les différents personnages et une histoire qui va devenir "explosive" en fin de roman.
Mais ça tombe vraiment à plat :-(
Les 3 premiers quarts du roman décrivent et le dernier quart,
Rien d'autre !

L'écriture est fluide, bien qu'assez scolaire, mais le roman ne présente en lui même aucun intérêt.

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