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À Hénin Beaumont, un hypermarché s'installe dans les années 70 et modifie de façon insidieuse l'écosystème socio-économique de la région.
Cette BD raconte tout à la fois la petite et la grande histoire du commerce, en remontant très loin dans le temps avec les Phéniciens et les Carthaginois. Les jeunes du village, leurs espiègleries, leurs désirs et frustrations dans la société de consommation, sont les personnages principaux de cette histoire locale depuis les bancs de l'école .
C'est une BD agréable à lire, bien documentée avec de jolis dessins et de belles couleurs.
Toutefois , tout me semble convenu, depuis la perte de saveur des légumes, jusqu'à la montée du Front National, sur fond de faillite du petit commerce.
C'est également partial et partiel, comme les exemples historiques, il y avait du commerce avant les Pheniciens, et le choix de ne pas aborder le commerçe en ligne et le retour au local, le recyclage, les friperies et autre commerce d'occasion, et partage d'objets de notre temps qui est un peu revenu du mythe de la possession.
Bref, cette BD aurait besoin d'une suite ....le grand À , non pas comme l'initiale du supermarché Auchan , mais plutôt du grand géant du commerce en ligne qui ne va pas tarder à vous livrer cette BD en drone !

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Combien de temps passez-vous "à faire votre plein" dans les grandes surfaces ?

Il faut avoir connu l'engouement populaire suscité par l'implantation d'un supermarché dans les années 60 pour comprendre le tournant économique qui se préparait. le succès fut immédiat: des produits à profusion, des dimensions marchandes aérées et des parkings, une autonomie dans les rayons, des promotions et des animations. Faire ses courses devenait un plaisir, un loisir effectué en famille.

Henin-Beaumont (Pas de Calais) a son supermarché depuis 1972.
Les auteurs effectuent une véritable enquête sociologique sur la grande distribution en choisissant une région économiquement sacrifiée après la fermeture des mines. Ils donnent la parole à tous les intervenants locaux, du directeur aux employés, des fournisseurs aux consommateurs, des acteurs de l'économie aux politiques pour une fresque sociale régionale au chômage endémique.

Le récit contemporain est étayé de rappels historiques sur la notion de commerce, remontant jusqu'aux cités phéniciennes. Une chronique de trente années de grande distribution pour comprendre les enjeux de consommation confrontés au chômage, aux petits commerces sacrifiés, aux évolutions des mentalités questionnant la "mal-bouffe", le "mal-produire", "le mal-consommé".

Un graphisme réaliste en plusieurs monochromies dédiées à chaque époque, des explications claires, un brin d'humour et de fatalisme, une documentation complémentaire en annexe...

Un bon essai graphique pour comprendre comment la France se retrouve en tête, en matière d'implantation d'hypermarchés.
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Le grand A, supprimons tout de suite tout suspens, c'est l'histoire de l'implantation (1972) puis du développement de Auchan Noyelles-Godault. Pour qui n'a pas eu le bonheur contestable de naître à Hénin-Beaumont ou juste à côté je précise que Noyelles-Godault est une petite commune du pays minier (nord de la France donc).
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Cet ouvrage aurait un intérêt limité si son ambition n'était pas double voire triple : d'une part faire une analyse sociologique fine des conséquences de cette implantation sur la vie des habitants de la région (en incluant la montée de l'extrême droite), d'autre part nous proposer une lecture beaucoup plus globale sur le mode de fonctionnement de la grande distribution et enfin, sans doute la partie la plus faible de l'ouvrage, nous proposer une lecture du développement du commerce depuis l'antiquité.
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- Concernant ce dernier point, je l'estime creux. Vouloir en quelques pages recontextualiser le développement du commerce mondial en commençant par les Phéniciens, c'est juste mission impossible. Trop de généralités n'apportent rien et alourdissent selon moi l'ouvrage inutilement.
- La partie plus sociologique est de bien meilleure facture. Nous voyons, en 1972, la fascination des habitants locaux devant cette ère d'abondance, les spécificités locales ne sont pas oubliées. Population pauvre, forte immigration polonaise, absence de voitures dans la plupart des ménages, incapacité des commerces locaux à faire face au développement du supermarché, poids de ce dernier comme employeur, face aux sous-traitants sous pression…, pratiquement chaque aspect est abordé de façon détaillée et ludique à la fois. Un économiste ou un sociologue y apprendront peu mais ces points sont un réel enrichissement pour qui n'est pas expert. En prime c'est d'accès facile et le fait de partir d'un exemple local donne force et cohérence au propos.
- La volonté de généraliser l'analyse par rapport au fonctionnement des supermarchés en général est un peu moins convaincante car certaines globalisations sont trop sommaires. Les auteurs de ce roman graphique semblent manquer un peu d'expertise et proposent des raccourcis parfois abusifs, ou des généralisations à partir du cas particulier d'un immense supermarché implanté dans un bassin minier ayant, justement, ses spécificités. Considérer par exemple, largement, que les supermarchés tuent les commerces des centres-villes c'est oublier que ces derniers sont en mutation et que de nouveaux types de commerces s'implantent, proposant des biens et services différents dans un cadre et avec une prestation de service autre. Par ailleurs il est parfois trop évident qu'un ancien responsable de ce supermarché a été leur principale voire unique source d'informations sur le fonctionnement de la direction de ce dernier. Cela biaise un peu le regard. Enfin (mais là c'est plus difficile de le reprocher aux auteurs), les visions des avenirs possibles des supermarchés sont pour le moins irréalistes, avec l'oubli de tendances majeures comme le développement des dark-stores, une attention limitée portée aux discounters, rien sur les drives, un regard pauvre sur la montée en gamme de certaines enseignes en réponse…
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Qu'ajouter ? le dessin est plaisant, avec plusieurs monochromies, chacune pour son époque. Des personnages attachants font que l'ouvrage se lit autant comme un récit que comme un documentaire. Enfin une documentation en annexe achève de permettre à qui le veut d'en savoir un peu plus. Il me semble que l'intérêt premier de ce qui reste un documentaire illustré tient dans une description assez fine du cas particulier de l'implantation d'un supermarché à partir des années 70 dans le pays minier. le regard porté sur les conséquences diverses est documenté et intéressant (ne pas en attendre en revanche une analyse politique précise, ce contexte est juste évoqué).
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À lire si vous en avez l'occasion et désirez en savoir un peu plus soit sur les supermarchés en général soit sur la population très particulière du « pays minier » entre les années 70 et 2016. Sans dire que cet ouvrage est un indispensable, que ce soit pour son contenu informatif ou pour sa valeur en tant que roman graphique, il reste un travail de qualité, fruit d'une volonté constante de présenter une réalité documentée et non manichéenne sous une multiplicité d'angles.
Je terminerai en disant que cela m'a amusé de découvrir cet ouvrage sur ma région d'origine dans la médiathèque de mon nouveau lieu de vie (le bordelais) et de l'avoir emprunté sans en prendre conscience. Parfois, le hasard…
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Xavier Bétaucourt, scénariste et journaliste avec Jean-Luc Loyer, dessinateur et coloriste, réalise une bande dessinée de 136 pages consacrée au plus grand supermarché de France, implanté depuis 1972 dans la banlieue d'Hénin-Beaumont. "Le grand A" fait référence à Auchan de Noyelles-Godault. Important employeur local, très fréquenté ce trouve au coeur d'enjeux sociaux et de débats politiques.

Les bédéastes d'origine du Nord-Pas de Calais parlent de leur territoire. le passé minier est passé d'une zone forte et riche à un désert économique. On passe du plein emploi où l'on va même chercher de la main d'oeuvre à l'étranger avec des polonais et des italiens. A partir des années 60, le niveau de chômage augmente au même rythme que les les mines de charbon ferme. Donc l'arrivée d'un supermarché en 1972 est un évènement d'une grande curiosité qui va changer de nombreuses pratiques. Les magasins du centre-ville vont les uns après les autres fermés. Moins de gens vont au marché. « Faut créer l'événement, marquer les esprits. Si les enfants aiment, ils voudront revenir. Forcément, ce sera avec leurs parents. J'dois pas faire de politique, j'dois faire du social. On a quand même 72% de clientèle ouvrière ici. C'est moi qui ai inventé le rayon discount. On l'a testé ici et maintenant il est partout… J'ai même créé une crèche dans la galerie… Je donne aussi les invendus aux restos du coeur et à la banque alimentaire. C'est normal, l'entraide entre les gens, c'est dans les gènes de la région. » (p. 25). le directeur de magasin impacte également les éleveurs et agriculteurs aux alentours en imposant des tarifs toujours plus bas pour se faire toujours plus de marge.

Bien entendu, impossible de ne pas évoquer le Front National qui depuis n'arrête pas de prospérer dans ces zones. Les centres villes se dépeuplent, les jeunes peuvent s'y retrouver, des kebabs et fast food ouvrent. Comment ne pas y voir une zone dangereuse? La haine peut ainsi trouver plus d'écoute avec des discours simplifiés. La mentalité des territoires changent. Un supermarché dépend aussi de l'écoute des élus en place. Ils ont tout intérêt à flatter les bons parties. Ces nouveaux espaces de consommation restent peu étudier aussi bien en sociologie que dans le 9e art. A la fin de l'ouvrage, le scénariste fournit des explications complémentaires par rapport aux situations évoquées. Tout repose sur des faits. Il aurait été intéressant de coupler avec des artistes de presse pour donner aussi une photographie réaliste de cette période.

L'approche est assez globale puisque l'histoire du supermarché, se superpose à l'évolution de la place du magasin dans la zone géographique. Cela se fait à travers plusieurs couleurs pour bien comprendre à quelle époque nous sommes. Certaines attitudes ont changé et d'autres non. Les besoins des consommateurs se modifient. A la fois c'est très instructif et cela semble un peu déconstruit. On prend son temps pour lire et assimiler l'ensemble des données. D'autant plus que l'approche est assez péjorative et sombre. L'accès à plus d'achat génère de la pauvreté, de l'exploitation, de la manipulation, de la malbouffe, de la fermeture des magasins de proximité... le dessin un peu abrupte ainsi que des couleurs sombres contribuent à cela.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Un hyper marché vient s'installer dans un village très modeste du Nord, chamboulant complètement la vie sociale et économique de la Région.
Outre les petites histoires qui se passent aux alentours (fort convenues et n'apportant pas grand chose à l'histoire) le fond de l'ouvrage est de nous démontrer quelles sont les ambitions de ces grandes surfaces, les moyens (pas toujours très propres) qu'ils utilisent, mais aussi le conditionnement de masse qu'ils infusent et les modifications socio-économique mais même démographiques et urbanistiques qu'ils engendrent.
L'exemple choisi, sans jamais le nommer (le Auchan de Henin Beaumont) sert donc de façade et d'exemple à une démonstration beaucoup plus globale de la révolution qu'ont représenté - et représentent toujours - les super et hypermarché et leurs répercussion sur le petit commerce, les marchés, les habitants et la récupération qui est faite par certains partis politiques. En marge de cette démarche plutôt intéressante se développe un second récit qui retrace l'évolution du commerce depuis le Phéniciens.
Cette seconde ligne narrative est, à mon sens, trop partielle et sélective. Elle donne une vision trop vulgarisée de l'évolution des relations commerciales et fausse un peu la donne. Les choix opérés ne sont discutables et ne m'ont pas vraiment convaincue.
Pas plus que le dessin. Je n'ai pas du tout aimé. C'est terriblement naïf (on dirait une vieille pub pour enfants des années 70) et irrégulier. c'est sans doute un choix lié au contexte de la BD mais je n'ai pas du tout aimé.
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Rentabilité, profit, marketing… autant de termes poétiques que l'on entend maintenant partout.

Mais dans les années 1970, ce n'étaient encore que les prémices et l'implantation d'un hypermarché dans la banlieue d'Henin-Beaumont n'inquiète personne. le maire de l'époque a d'autres chats à fouetter (comme notamment de gérer la fusion entre sa ville et le village voisin), les habitants sont loin d'imaginer que cela changerait radicalement leurs habitudes d'achats et les commerçants loin de supposer l'impact économique sur leur activité.

Et pourtant… pourtant… dès son ouverture, les clients sont conquis par le fait d'avoir autant de choix en un seul lieu. Ils sont séduits par les événements proposés, les promotions appliquées, le coin discount qui permet lui aussi de faire de bonnes affaires. Les prix sont cassés et les premières boutiques des centres-villes commencent à fermer.

Mais ce n'est pas tout car dans cette région fortement impactée par le chômage suite à l'arrêt de l'activité minière, ce nouvel employeur est à même de recréer de l'emploi. Et pire encore, le secteur est en expansion permanente puisque l'hypermarché compte à ce jour 750 salariés (devant ainsi le premier employeur privé de la région) pour un chiffre d'affaire annuel hallucinant.

Mais si on prend un peu de hauteur et que l'on regarde les choses autrement, l'implantation du Grand A est également synonyme d'endettement, de fermeture des commerces de proximité, de diktat commercial, de malbouffe… Les grandes enseignes imposent à tous leurs règles, elles font la pluie et le beau temps. Pour les petits producteurs, contraints de se mettre au pas, n'ont que peu d'alternatives : soit ils s'adaptent, rejoignent une coopérative et changent leurs techniques de production… soit ils ferment boutique.
(...) Lire l'article complet sur le blog : https://chezmo.wordpress.com/2016/05/23/le-grand-a-betaucourt-loyer/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Le grand A n'est jamais appelé par son vrai nom mais cela ne trompera personne. D'ailleurs, en guise d'annexe, on aura droit à des explications beaucoup plus détaillées qui ne laisseront plus de place au doute. On sait tous que la vraie vie a commencé à s'installer dans le Nord-pas de Calais où résidait son fondateur qui est aujourd'hui la quatrième fortune française. le grand A sera synonyme de grand temple de la consommation jusqu'à satiété.

On entre dans les coulisses d'une grande surface à Hénin-Beaumont qui a la particularité d'avoir un maire d'extrême-droite. Il y a aura également beaucoup de politique pour nous montrer les liens entre le temple du capitalisme et ceux qui dénonçaient l'arrivée des hypermarchés dans la pure tradition poujadiste. On sait bien que tout cela n'était que de la poudre aux yeux pour tromper les électeurs qui d'ailleurs sont de parfaits consommateurs fiers d'arpenter les rayons de la vraie vie.

On va surtout découvrir les différents métiers entre les hôtesses de caisse, les vendeurs de rayon, les vigiles. Tout les sujets qui fâchent seront évoqués notamment la catastrophe du Rana Plaza au Bangladesh. Je dois dire que l'auteur a mené un très bon travail d'investigation. Il y a un véritable effort qui a été réalisé notamment par une introduction pour expliquer le commerce de manière assez historique et ses implications dans la vie des gens.

Il mange 195 jours de notre vie. En effet, 70% d'entre nous passent 1h20 par semaine à faire le plein dans les grands surfaces comme une sorte de rituel. le grand A a fini par nous vampiriser au point qu'on ne se pose plus les bonnes questions. Ce reportage nous permet d'avoir les idées plus claires.
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Enquête intéressante qui a le mérite de mettre à jour des chiffres et des pratiques au grand public. Pour avoir travailler dans le milieu de la grande surface j'ai été déçu par la façon dont les auteurs ont essayé de rendre le directeur de supermarché plus humain. Je ne connais pas non plus de centre ville ou les commerces ferment avant Noël, peut-être que esce là une spécificité de la région Nord Pas de Calais. D'une manière générale le sujet est traité de façon équilibré et sûrement trop équilibré à mon goût.
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Corvée pour les uns, sortie pour les autres. Les courses dans un supermarché restent une activité régulière qui occupe (vole) au moins 1 heure 20 de notre temps par semaine.
En s'immergeant dans le quotidien d'une chaîne d'hypermarchés bien connue (celle qui nous fait croire à la vie aux champs), les auteurs en dissèquent le fonctionnement et les logiques. Les techniques de vente, le coup de bourre de Noël et les négociations tarifaires. Rien n'échappe à cet album-enquête qui fait aussi quelques échappées du côté de la « grande » histoire de l'économie mondialisée.
L'intérêt du propos sait s'appuyer sur un dessin sobre et une palette de couleurs réduite. La construction générale connait par contre quelques faiblesses dans le traitement des flash-back et dans l'équilibre des différents types de narration. L'ensemble n'en reste rien pas moins captivant.
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Jean-Luc Loyer et Xavier Bétaucourt sont tous les deux des enfants du Nord-Pas de Calais, de cette région fière de ses racines et de son passé minier, de cette terre qui accueillait avec ferveur pendant les années 50 ces Polonais et ces Italiens, venus pour travailler dans les mines de charbon. Après une enfance dans les années 60, tandis que le chômage augmentait autant que les mines fermaient, ils ont assisté, témoins de leur époque, à la construction et à l'ouverture du magasin Auchan, en 1972, le plus grand hypermarché de France, connu sous le diminutif de Grand A. C'est l'histoire de cette ouverture qu'ils s'attachent à raconter dans une bande-dessinée parue chez Futuropolis.

Nous sommes en 1972, à l'école Jules-Michelet d'Hénin-Beaumont. Une classe ne prête pas attention à son professeur, les élèves se parlent entre eux pour savoir qui ira à cette fameuse inauguration, de ce grand A qui va chambouler le quotidien des habitants de la région, leur présentant une nouvelle forme de consommation qui se veut plus moderne et plus pratique et qui « vous offre des tas de sacs en plastique » à la fin de vos achats. « C'est la classe ! » s'exprime cette mère de famille.

En alternant l'exploration du grand A et des flashbacks sur son ouverture et son développement, ils restituent l'évolution des mentalités d'une région, sans oublier le contexte politique qui entoure le centre commercial de Noyelles-Godault et la présence du Front National dans la région. Une annexe permet de développer certains points du récit en présentant des chiffres et des informations particulièrement intéressants. À noter un fabuleux travail sur les couleurs de Jean-Luc Loyer qui vise à faire ressortir des cases les différents intervenants, faisant du Grand A une bande-dessinée particulièrement documentée et présentant un portrait brut d'une population revenue de son enchantement.

Lien : http://unepauselitteraire.co..
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