Le passager sans visage

Spolions un peu : le dernier Nicolas Beuglet parle d'un complot. Quoi ? C'est le cas de tous ses livres ? Ah oui, tiens…

Et ce complot il est bien ? Bien complotiste ? Ah que oui, à deux cent pourcent.

Est-ce bien écrit ? Prenant ? Pas vraiment. Non.

J'ajouterai des brouettes d'invraisemblances, un début qui s'étale sans rythme (j'ai failli abandonner à plus d'une reprise), des scènes risibles (la rencontre avec un ancien sauveur de Grace Campbell dans une cabane de conte de fée au fond des bois...), une énorme dose de « on nous ment – tous pourri », des personnages qui basculent d'un extrême à l'autre (pour les besoins de l'intrigue ? Où est la logique de leur personnalité ?)…

J'oubliais un point positif : la couverture est très réussie.

Comme j'avais lu les précédents volumes, j'étais curieuse de connaître la suite des aventures de Grace Campbell, la policière écossaise. On découvre dans ce tome ce qui se cache dans sa chambre secrète. On en apprend plus sur son passé, son enlèvement traumatique.
C'est un roman qui met extrêmement mal à l'aise de par le sujet et par le fait que Nicolas Beuglet est un peu comme un lanceur d'alerte, tous les faits dont il parle sont vérifiés, c'est très documenté et très "flippant".
J'ai trouvé beaucoup d'invraisemblances et globalement je n'ai pas tellement aimé l'ambiance, le côté complotiste.
Je crois que je ne lirai plus cet auteur désormais, trop glauque pour moi.
Mais c'est juste mon avis, faîtes-vous le vôtre !

J'ai choisi cet auteur sur recommandation d'une amie. Manque de bol, je suis tombée sur celui-ci en audio mais il s'avère, après coup, que c'est le second tome d'une série.

Rien à dire sur la version audio. La lectrice est très agréable à entendre. Elle prend une intonation différente pour les différents personnages.

J'ai donc bien accroché au départ mais l'auteur a fini par me perdre tellement l'histoire est longue, compliquée à suivre par son cheminement tortueux.
Sans rien dévoiler, à priori, on en apprend un peu plus sur l'enquêtrice que dans le tome 1 puisqu'on part d'un courrier qu'elle reçoit devant sa porte et qui rouvre la plaie de son passé.
Elle va donc suivre une piste, seule, et son supérieur ne lui donne que quelques jours pour y arriver.

C'est une histoire qui parle de pédophilie. Aïe, j'ai beaucoup de mal lorsque ça touche aux enfants.
Et là, on y va plein fer !
Réseau de pédophilie. Adultes qui pensent qu'il faut que les enfants découvrent leur sexualité très tôt. Société secrète qui veut abaisser le QI de la population, leur enlever leur liberté, instiller la peur en assurant ensuite leur sécurité, les soins et autres, à condition que cette population adhère. Une régression à l'âge de l'homme de Neandertal ! Mais du coup, est-ce que ceux qui restent avec un QI élevé se reproduisent entre eux ? Et comment supporter une population mondiale qui a un QI d'huitre ?

Bref, le tout m'a parue trop tiré par les cheveux.
Le dernier duo d'enquêteurs est abracadabrant.
Le discours du passager nous fait presque sortir la corde tellement c'est pessimiste.
On y ajoute un une clé USB tombée de manière providentielle.
Une fin qui appelle une suite et où le dernier nom cité ne me parle pas du tout. (Peut-être une révélation qui restait en suspens sur le premier tome ?)

C'est donc une déception. Peut-être faut-il que je retente cet auteur mais sur un tome unique. Mais s'il est aussi tordu que dans celui-ci, je ne suis pas certaine de vouloir retenter l'expérience.
L'avenir me le dira.

Ce mot anonyme laissé sur le paillasson de Grace Campbell va raviver de nombreux souvenirs . Elle va devoir ouvrir cette mystérieuse pièce dans son appartement et enquêter sur son propre passé.

Dans le passager sans visage, Nicolas Beuglet nous en apprend beaucoup plus sur l'enfance de l'enquêtrice Grace Campbell. le récit est bien mené dans son ensemble et assez haletant.
Certains passages sont même assez violents psychologiquement. Je les ai même trouvés malsains.

Comme à son habitude, Nicolas Beuglet s'est basé sur des recherches et des faits réels. Et c'est là que l'auteur m'épate à chaque fois. À chaque roman, je me dis que ce n'est pas possible. Mais si, à la fin du livre, l'écrivain nous donne ses sources et c'est assez bluffant.

Encore une chouette enquête de Grace Campbell.

C'était bien parti, j'ai vite accroché, et puis je suis allée de déception en déception.... C'est surtout les incohérences qui m'ont refroidie ! Un mélange de lara Croft et Sarah Connor... J'ai pas du tout adhéré ! Et puis la transfusion sanguine, à l'arrache, par un vétérinaire est venue m'achever !
Petite aparté.... C'est la première fois que je vois le pronom iel apparaître dans mes lectures, et je me suis demandée pourquoi iel et pas ielle ?
Bref, lecture très mitigée pour moi, j'ai par contre aimé tous les passages concernant le joueur de flûte, cette histoire des frères Grimm et puis l'effet page Turner est là ! Pour le reste..

"Un passager sans visage" qui, pour ma part, ne fera que passer...Annoncé comme un thriller redoutable et moi, déçue dans mes attentes...
L'inspectrice écossaise Grace Campbell, après réception d'un mystérieux message, se décide à ouvrir la porte derrière laquelle se trouve "le secret de son enfance" Mise en scène théâtrale et moult états d'âme.
Amnésie traumatique, remontée partielle de souvenirs douloureux et souffrances.
La mission de Grace sera de retricoter et venger son enfance profanée.
Et dès lors on bascule dans une enquête surréaliste, ce qui pourrait ne pas me déranger outre mesure, si elle n'était pas laborieuse. Résoudre une enquête de pédocriminalité à partir du conte du joueur de flûte de Hamelin !
Et remonter la piste grâce à des rencontres particulièrement providentielles, échapper aux dangers sur le mode Indiana Jones, rencontrer la folie des hommes, côtoyer l'univers de Fantomas ou James Bond et ses méchants mégalos sans jamais l'atteindre...
Y caser tous les poncifs actuels de la surexploitation de la planète, pollution, rôle des médias, appauvrissement culturel etc...etc...
Peut-être le tome 3 de la trilogie Campbell sera-t-il plus..."vertigineux" ?

Mais qu'est ce qui m'a pris d'encore acheter un Nicolas Beuglet après avoir très moyennement apprécié Complot.
Grace Campbell, inspectrice de police écossaise, mène l'enquête en Allemagne (?) sur un grand complot, (encore un), lié à une société internationale (évidemment) de trafic d'enfants destinés à des pédophiles riches et puissants qui se sont rendus intouchables (ben tiens). Cela dure depuis des siècles et Grace en a été victime dans son enfance mais c'est maintenant, promis juré, qu'elle se décide à découvrir les coupables.
Incohérences, incongruités, invraisemblances, écriture basique, banale, bavardages incessants car il faut bien tenter d'expliquer les faits qui ne tiennent pas quand on réfléchit un peu, rebondissements incessants comme dans les téléfilms du début d'après-midi sur TF1, il va falloir que je me méfie de cet éditeur.
Encore un détail, environ 350 pages en très grands caractères, je pense que le prénom de l'inspectrice doit être écrit plus de mille fois. Fatiguant.

Personnellement, je n'aurais jamais acheté ce genre de livre, mais on me l'a offert. Je l'ai donc quand-même lu. Et cela a bien confirmé mes craintes, en pire même ! Même si je lis rarement des polars, je ne suis pas réfractaire au genre, j'en ai déjà lu quelques très bon ! Mais ici, qu'est-ce que c'est mauvais, mauvais...
Des invraisemblances tout au long du récit, très pénible. Que ce soit au niveau "matériel" ou au niveau "conceptuel".
Ce complot pédophile à grande échelle qui dureraient depuis des siècles, qui impliqueraient évidemment les "puissants" ; je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi certains fantasment autant avec ça : pourquoi les riches, l'élite serait-elle plus spécialement pédophile ? Et surtout organisée en grandes sectes malfaisantes, multinationales... et costumées, tant qu'à faire ! C'est digne de QAnon ; gênant et surtout pathétique.
Des scènes grotesques : le bonhomme reclus depuis des lustres dans sa cabane au milieu des bois, qui vivrait dans ses contes de fées ! (Et d'ailleurs, il vit de quoi ? Ca doit être un chasseur-cueilleur :) ) ; le grand méchant qui compte faire disparaitre la culture de toute l'humanité (rien que ça !), en achetant à des musées quelques objets dérisoires ! (objets que les musées ne vendent jamais, soit dit en passant). Dans un OSS117, ça passerait, mais ici c'est du plus grand sérieux (et prétentieux).
Bon, j'arrête là, sinon je pourrais encore continuer longtemps...

Grosse grosse déception pour ce roman alors que j'avais vraiment beaucoup apprécié le cri. Histoire abracadabrante qui manque cruellement de réalisme, grosses ficelles etc etc … Seul bémol : le thème de base (la manipulation de masse) fait froid dans le dos et donne un éclairage inquiétant sur la société actuelle et ces dérives.
Peut-être que le fait de ne pas avoir lu le livre précédent peut expliquer en partie ma déception ?

la suite des aventures de Grâce Campbell cette inspectrice boulotte et sans attache . dans la même construction que le dernier message l auteur nous raconte une histoire enlevée mais assez peu réaliste et termine son roman sur un chapitre destinée à nous montrer les manipulations de masse des classes dirigeantes.
une lecture distrayante mais sans plus