L'île du diable

3e (et dernière ?) aventure de Sarah Geringën. J'avais beaucoup apprécié le cri et Complot (surtout Complot), mais là je suis un peu déçue.
Qu'on ne se méprenne pas, j'ai pris du plaisir à lire ce tome, ça va tout seul, il y a suffisamment de suspens pour qu'on ait envie de le lire d'une traite.
Le point négatif : des ficelles bien grosses ! Peut-être le livre était-il trop court ? En tout cas on voit les choses arriver bien avant les petites révélations qui sont parsemées tout au long du roman.
Dommage !

C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai retrouvé Sarah. "Complot" m'avait totalement séduite, beaucoup pour le thème qu'il défendait.
Difficile de faire l'opus suivant aussi fort, alors j'étais très curieuse de le découvrir.

L'enquête est à nouveau intense, d'autant plus qu'elle touche personnellement Sarah. Elle est menée tambour battant, à travers un voyage physique et historique. C'est un peu la patte de Nicolas Beuglet.

J'ai passé un très bon moment de lecture, haletant, avec de très beaux retournements de situation. Livre dévoré en 2 jours.
Juste un petit bémol sur mon ressenti: j'ai trouvé l'idée de fond assez peu vraisemblable. Je ne peux en dire plus sans spoiler.
Bref, un très bon roman quand même, qui donne envie de se renseigner sur les éléments réels qui le composent. C'est ce que j'aime avec les bons auteurs: qu'ils sachent éveiller notre curiosité à de nouveaux sujets.

Et maintenant j'ai hâte de connaître la suite...

Autant le dire tout de suite, une fois ouvert, ce livre de Nicolas Beuglet que je découvrais avec ce titre, ne se referme pas. Et l'ayant commencé à une heure tardive, c'est tout bonnement en plein milieu de la nuit qu'il fut fini. Ainsi vous pourriez penser que cette lecture d'une traite est synonyme de roman "à lire absolument". Et pourtant...
Cette "Ile du Diable" n'est pas le premier livre où Sarah Geringën, inspectrice norvégienne est à l'honneur. Il fait suite aux deux premiers opus que sont "Le cri" et "Complot", et ne pas avoir lu ces derniers n'est pas du tout un frein à la compréhension de ce troisième volet.
Je fus happé dès les premières lignes par cette histoire aussi rythmée que la vitesse à laquelle les pages sont tournées. L'écriture est fluide et les chapitres très courts. L'enquête progresse incroyablement vite, avec la même aisance qu'un cruciverbiste chevronné remplirait une grille de mots croisés niveau débutant. Ainsi les résultats des différentes analyses qu'elles soient médicales, vocales ou de toute autre nature sont connus aussi rapidement qu'un test antigénique. A croire que les investigateurs d'enquêtes policières "réelles" se tournent véritablement les pouces pour mettre tant d'années à résoudre les affaires criminelles... Tout semble si facile dans ce roman.
Quand le polar devient thriller au fur et à mesure que les pages défilent, Sarah Geringën est à l'image de ces héros de films d'actions américains : elle se sort de situations compliquées, sans trop de difficultés, en même temps que l'intrigue devient invraisemblable et farfelue.
Même s'il faut noter que celle-ci permet d'en apprendre plus sur un fait historique méconnu (retracé dans le livre documentaire de Nicolas Werth "L'île aux cannibales"), dont Nicolas Beuglet, avec beaucoup d'imagination intègre à son histoire, le manque de crédibilité dans de nombreuses situations et cette vitesse à laquelle les évènements s'enchaînent me donnent une impression mitigée, un sentiment d'inachevé. Dommage !

Une fois de plus, Nicolas Beuglet nous régale avec ce dernier opus sur les enquêtes de Sarah geringën, en nous faisant découvrir dans ce thriller, les horreurs du stalinisme des années 30.
Toujours écrit sur une base de faits réels, ce roman, un peu plus sombre que les autres conclus magnifiquement la trilogie.
Suspense et rebondissement sont évidemment au rendez-vous et l'ouvrage, moins copieux que les précédents, se lis d'une traite
Souhaitons à Sarah, que les épreuves n'auront pas ménager, puisse enfin accéder à un bonheur bien mérité

Autant j'ai adoré et dévoré les 2 premiers, autant celui-ci me laisse perplexe. le début est très intéressant même prometteur, mais ensuite, je ne trouve pas cela logique, je ne vois pas les enchainements et je n'ai pas du tout aimé la fin. Tout cela me semble bien tiré par les cheveux voire bâclé ... En plus, c'est la fin des épisodes avec Sarah, dans "le dernier message" c'est une autre inspectrice. J'espère qu'il y en aura d'autres dans la veine des 2 premiers.

Troisième et dernier opus connu de la saga Sara Geringën, et c'est sans aucun doute mon préféré des trois.

Dans ce livre on attaque fort, puisqu'on retrouve notre enquêtrice à sa sortie de prison avec le meurtre de son père. Meurtre qui est d'ailleurs orchestré étrangement, ce qui nous met de suite dans le bain pour la suite de cette histoire.

Et clairement, l'auteur a su s'imposer ici, avec un rythme impressionnant et une histoire très bien construite. D'ailleurs, celle ci est construite en deux parties reliées mais distinctes. Car l'enquête, bien trop simple, devrait se finir à la fin de cette première partie. Vous comprendrez qu'un rebondissement va venir tout bouleverser !

A partir de la, il m'a clairement été impossible de m'arrêter. La tension est encore montée d'un cran, le suspens à son comble, un décor d'épouvante. Un cocktail plutôt explosif pour un final savamment traité.

En bref, j'ai trouvé sympa la première partie de ce roman et j'ai adoré cette deuxième partie qui redonne un souffle d'enfer à ce dernier opus. Plus je lis cet auteur et plus j'accroche à son style et à ses romans !

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Et voilà je termine la trilogie Sarah Geringën avec ce petit opus, qui se mit d'une traite !

De quoi ça parle ? « le corps recouvert d'une étrange poudre blanche…
Des extrémités gangrenées…
Un visage figé dans un rictus de douleur…
En observant le cadavre de son père, Sarah Geringën est saisie d'épouvante. Et quand le médecin légiste lui tend la clé retrouvée au fond de son estomac, l'effroi la paralyse.
Et si son père n'était pas l'homme qu'il prétendait être ?
Des forêts obscures de Norvège aux plaines glaciales de Sibérie, l'ex-inspectrice des forces spéciales s'apprête à affronter un secret de famille terrifiant.
Que découvrira-t-elle dans ce vieux manoir perdu dans les bois ?
Osera-t-elle se rendre jusqu'à l'île du Diable ? »


J'adore lire Nicolas Beuglet, ses romans se lisent à une vitesse folle, ils sont hyper addictifs et on ne s'ennui pas une seule seconde !
Déjà j'ai bien aimé que l'auteur nous fasse un petit rappel au début du roman sur ce sui s'est passé dans les tomes précédents, moi je les avais bien en tête puisque lu il n'y a pas longtemps mais tous les auteurs de série devraient faire ça, ça m'aiderait souvent à me remettre dans l'histoire !
Dans ce roman on retrouve Sarah 1 an après la fin de complot ! Je ne peux pas vous dire où on retrouve Sarah pour ne pas spoiler les gens qui n'auraient pas lu le tome précédent !
Donc ce roman est la suite directe du précédent, à mon sens il faut lire les précédents avant d'attaquer celui-ci, sans ça il n'a pas grand intérêt !
Sarah est de retour dans une enquête très compliquée émotionnellement puisqu'elle va enquêter sur la mort de son père. Elle ne peut enquêter de manière officielle suite aux événements du tome précédent, et sera donc secondé d'un petit nouveau.
Ce tome démarre très fort, on est direct dans l'ambiance, pas de temps mort ou de mise en place, l'auteur attaque direct ! Ce roman ne fait que 300 pages, il est pourtant plein de suspens, de rebondissements et de révélations ! Autant vous dire qu'on ne s'ennui pas une seule seconde et qu'il est très compliqué de lâcher la lecture ! Les chapitres sont très courts et le rythme bien soutenu !
Je ne peux pas trop en dire sur ce roman pour ne pas spoiler, et avec seulement 300 pages le spoil arrive vite !
Je peux vous dire que j'ai beaucoup aimé ce roman, l'auteur nous emmène vers un fait historique réel que, personnellement je ne connaissais pas, et sur lequel je vais faire des recherches !
La fin m'a laissé sans voix, j'espère que Nicolas Beuglet va faire une longue pause avec Sarah parce qu'il l'a assez malmené comme ça ! La pauvre a besoin d'une retraite !
Je vous conseille cette trilogie, rythmée et efficace !
Note 9/10

L'île du diable de Nicolas Beuglet
Après le Cri que j'avais beaucoup aimé nous entrainant dans un hôpital psychiatrique ou la victime portant sur le front une cicatrice énigmatique « 488 » est mort de peur, puis le Complot qui m'avait entraîné sur un archipel isolé au nord de la Norvège, battu par les vents ou au pied d'une falaise est découvert le corps nu et martyrisé d'une femme, je ne voulais pas manquer ce rendez-vous avec cet auteur dans ce nouveau livre intitulé l'île du diable.
C'est un livre que l'on lit vite en raison de la fluidité de l'écriture de Nicolas Beuglet. Mais revenons à l'histoire qui nous est narrée par Nicolas Beuglet. Nous retrouvons avec plaisir Sarah Geringën, ancienne membre des services spéciaux, qui grâce à son entraînement est capable de résister aux tourments qui lui sont infligés, inspectrice de police norvégienne qui la veille de sa sortie de prison ( Lire le complot ) est libérée. La raison de cette libération quelques heures avant la date prescrite par les autorités et celle comme elle va l'apprendre par Stefen Karlstrom, directeur de la police d'Oslo, de la mort dans sa maison de son père manifestement assassiné. Son cadavre présente différentes traces laissant penser à des actes de tortures et son corps est recouvert d'une poudre blanche et ses doigts violacés. Immédiatement Sarah se lance sur la piste des assassins de son père qui tout au long de sa vie n'était pas proche d'elle et marquait une certaine réserve à bien des égards.   «  Officiellement, tu ne seras pas en charge de l'affaire, j'ai nommé une jeune diplômé prometteur, mais qui te laissera toute latitude pour conduire l'enquête en coulisse » dit Stefen Karlstrom ajoutant, «  J'ai mis sur pied une toute petite équipe pour limiter les risques de dénonciation . le légiste tu le connais c'est Thobias Lovsturd ». C'est ainsi que Sarah Gering prend en compte cette affaire accompagnée par l'officier Koll, qui se présente avec un bras dans le plâtre. Dans le même temps, Christopher, Clarence ancien petit ami de Sarah , journaliste d'investigation poursuit son enquête sur la mort d'un petit enfant, Tomas Holm, dans laquelle revient le nom de Sarah Geringën.
Nous allons donc suivre deux enquêtes pleines de rebondissement qui se dérouleront en Norvège mais aussi en Russie ( le père de Sarah est d'origine Russe ) et plus précisément sur une île au milieu de l'Ob.
Ce voyage débuté en Russie sur la rivière ne va pas être une promenade sur un long fleuve tranquille. En effet nous allons apprendre un fait historique l'affaire de Nazino en 1933. Je vous laisse découvrir celui-ci .
A partir de cet instant l'intrigue se resserre, mais les invraisemblances aussi. Je comprends que l'entraînement dans les forces spéciales de Sarah Geringën lui permettent de répondre à toutes sortes de situation, mais par contre d'un point de vue strictement médical lorsqu'elle subi entre autres l'ablation d'un sein et que dix jours après elle est prête à repartir à l'attaque. Cela m'a fait penser à une phrase Nicolas ( l'on dit plus souvent Maurice ) tu pousses le bouchon un peu loin. Je ne rentrerai pas non plus épigénétique et l'aspect scientifique de ce domaine ( dont vous retrouverez dans le chapitre remerciements toutes les références à ce sujet ) et les travaux conduit dans un centre expérimental.
Sarah Geringën arrivera-t-elle à s'extirper de cette enquête, je vous laisse le soin de le découvrir. «  Malgré tes doutes, tes angoisses, tes peurs, tu as été grande et tu as toujours choisi le bien. Je voudrais que, quoi qu'il t'arrive, tu n'oublies jamais que tu as eu cette force. Si un jour tu perds confiance en toi, si tu ne t'estimes plus, souviens toi de ce mot : Timshel, tu peux » telle est la teneur d'un courrier laissé par son père à Sarah Geringën
Arrivé à la fin de ce livre que dire : Contrairement au deux livres que j'ai cités au début, j'ai le sentiment que ce livre n'est pas totalement abouti, les personnages décrits manquent de profondeur, certaines situations survolées et d'autres bâclées, comme s'il avait fallu terminer ce roman dans l'urgence. Dommage ! Bien à vous.

C'est un plaisir de retrouver l'inspectrice Geringhen. Encore une aventure et un suspense bien menés. Il est difficile de lâcher le livre avant la dernière page. L'inspectrice est une fois de plus bien malmenée mais heureusement, elle a pour elle son mental d'acier qui va l'aider à découvrir qui est l'assassin de son père.

Troisième opus, après le Cri et le complot, qui met en scène Sarah Geringën, une inspectrice de la police norvégienne.
Alors qu'elle sort enfin de prison où elle a passé de longs mois avant d'être disculpée, l'inspectrice Sarah Geringën est emmenée par son directeur Stefen Karlstrom, sur les lieux d'un meurtre peu ordinaire. Son père vient d'être assassiné chez lui, et la scène de crime est particulièrement éprouvante.
Sarah n'est pas officiellement autorisée à enquêter, elle va donc être secondée par l'officier Koll, novice et ravi de travailler avec cette professionnelle aux compétences reconnues de tous. Pour trouver le coupable de ce meurtre sordide, Sarah va devoir élucider le mystère de la personnalité opaque de son propre père, cet homme secret et froid qu'au final elle connait si peu.
Peu concentré sur l'affaire, le commandant Stefen doit quant à lui élucider en parallèle l'enlèvement d'une femme dans la ville d'Oslo.
Enfin, Christopher, que Sarah ne veut toujours pas retrouver, doit de son côté mettre en oeuvre toutes ses capacités de journaliste pour éclaircir un mystère qui pèse sur les épaules de sa compagne.
Un roman dont le suspense ne faibli jamais, visuel, dynamique, qui se lit page après page, car le lecteur n'a qu'un envie, aller plus loin et savoir, enfin. Si le roman a du rythme, le fait divers historique de départ nous mène vers une intrigue à la crédibilité un peu tirée par les cheveux, mais qu'importe puisqu'on se prend si bien au jeu.