De cette malédiction, on savait pourtant fort peu de choses, sinon qu’elle frappait uniquement le principal protagoniste de l’œuvre. Mais par leur biais, c’est l’univers fictionnel tout entier qu’on menaçait : sans héros, il n’y avait plus d’histoire. Combien d’œuvres inachevées, combien d’univers en jachère, combien d’intrigues suspendues pour l’éternité ?
Les uns après les autres, les récits périclitaient. Femmes et hommes, jeunes et vieux, aventuriers impétueux ou sages avisés : personne n’était épargné.