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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans la bête sans visage, nous retrouvons Eco et ses compagnons, sur la route du royaume de la Princesse des Nuages. Dans cette quête Eco, connaîtra des bouleversements. Elle devra faire des choix voire même de très gros sacrifices.

Dans ce tome, j'ai bien aimé retrouvé Eco et sa petite bande. J'ai notamment aimé l'apparition de nouveaux personnages (comme la bête sans visage) qui auront un impact sur la vie d'Eco. J'ai aimé l'évolution d'Eco. Ce n'est plus une petite fille douce et naive, elle peut se montrer à la fois sensible et cruelle. Enfin, j'ai beaucoup aimé les illustrations et les couleurs utilisées (les plus jolies couleurs des trois tomes).
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L'adolescence est là. Une clape qu'il est parfois insupportable à accepter. Ce corps qui change sans arrêt, ce monstre qui s'impose à vous. Vous changez et vous ne le supportez pas.
Non vous ne vouliez pas grandir, pourquoi de toute façon?
Et puis il y a cette Bête. Eco ne sait pas comment réagir avec elle. Attirée et dégoûtée par ce qu'elle représente, elle ne peut envisager à un seul moment de s'offrir à lui. le seul but d'Eco étant de retrouver la Princesse des Nuages afin qu'elles rendent sa vie et son apparence de petite fille.
Mais la Bête est intelligente, il se pourrait que Eco tombe plus facilement dans ses bras que prévu
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Les souvenirs sont cruels... Facétieux, ils nous jouent de bien vilains tours, ravivant à nos mémoires des scènes que nous souhaitions oublier.
« Tu ne sortiras pas de table avant d'avoir fini ton assiette, Éco ! »
Des têtes à têtes avec ses repas, combien d'entre nous l'ont vécu durant l'enfance ? Pour Éco, ce n'est pas qu'un souvenir, c'est un véritable cauchemar : sa mère hystérique qui la gave comme une oie, enfonçant ses ongles dans sa chair de jeune fille.
En sueur, des feuilles collées sur ses joues, elle se réveille enfin de cet horrible vision. La forêt lui est toute acquise, à elle qui a fui le domicile familial. Avec ses quatre compagnons peluches, elle part à la recherche de la Princesse des nuages.

Guillaume Bianco et Jérémie Almanza reviennent avec deuxième tome, et non le dernier, d'Éco, qui retrace la petite aventure de cette petite fille au bonheur déchu. Elle qui avait tout pour être heureuse - sans l'être vraiment - dans la maison Schaklebott a vu son destin brisé le jour où elle a déçu ses parents et causé la perte du prestige familial.
Ses sentiments de solitude et de délaissement se sont vus amplifiés par le mépris et la folie de ses parents, et en particulier de sa mère. La fuite était donc la seule issue pour Éco, persuadée que sa génitrice était à l'origine de sa transformation, qu'elle lui avait lancé une malédiction.

Dans ce second opus nous partons avec l'héroïne et ses quatre compagnons d'infortune dans un beau voyage, loin des malfaisances parentales. Si l'aventure séduit par l'ambiance omniprésente du conte, nous ne pouvons nous empêcher de porter sur le récit notre regard d'adulte. Cette fuite en avant de la fillette évoque avec beaucoup d'images la transformation de la femme, qui un matin pose ses yeux dans son reflet et s'aperçoit qu'elle a grandi. le réflexe adolescent voit peut-être en premier lieu la tourmente du père et de la mère qui, de par l'éducation qu'ils apportent, peuvent jouer le rôle des persécuteurs. de ce fait, Éco se renferme peut-être sur elle-même et se projette dans ce conte onirique pour mettre des mots sur sa mutation. Et nous, on a quand même un peu l'impression que ce beau voyage n'est que prétexte, et qu'Éco se réveillera chez elle en même temps qu'elle ouvrira ses yeux sur sa nouvelle féminité.

L'entrée en matière, dans le premier tome, m'avait surpris car je ne m'attendais pas du tout au sujet du livre. J'ai cependant été conquis par sa suite, qui développe un récit rythmé tout en abordant le thème de la sexualité féminine de belle manière. Il faut dire que les illustrations de Jérémie Almanza sont toujours aussi belles et envoûtantes, et aident à se plonger dans le cadre fantastique de l'histoire.
En revanche, si les références (Grimm, Perrault, La Fontaine, ...) de Guillaume Bianco présentes dans les extraits qu'il propose à chaque début de chapitre sont adaptées aux plus jeunes, ce n'est clairement pas le cas d'Éco. La mort y est abordée crument, le récit véhicule beaucoup de mélancolie et la transformation que vit la petite fille - qui en est de moins en moins une - aurait tendance à effrayer un enfant. Je ne saurais cependant donne de conseil en matière d'âge requis pour cette lecture... des idées ?

La conclusion - et la probable prise de conscience - est prévu dans un troisième tome... Si le duo d'auteurs continue à ce rythme là, il faudra patienter à peu près deux ans !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Ce tome est dans la continuité du premier, non seulement parce qu'il s'agit purement et simplement de la suite de l'histoire, mais surtout dans la cruauté des événements auxquels est confronté la jeune fille que nous avons quitté à la fin du volume 1.
De leur côté, les illustrations sont toujours aussi superbes et méritent à elles seules que l'on acquiert le livre. Elles nous emmènent dans un monde féérique, coloré et pourtant sombre à la fois, tout en restant toujours attrayant. La richesse et la justesse du vocabulaire, la poésie du texte entourant ces illustrations font de cet album un bijou.

A nouveau (comme dans le tome précédent), les émotions se succèdent et la peine et l'espoir se côtoient tout au long du livre, et pas uniquement pour le personnage. En effet, le lecteur est touché directement. Cependant, une question s'impose à moi : ce livre qui aborde par le biais d'une métaphore le sujet de la transformation des enfants en adultes, peut-il toucher la sensibilité d'un adolescent garçon autant que celle d'une fille ? Car il y est aussi question de la transformation du corps d'une jeune fille en celui d'une femme, présentée ici comme une malédiction ... Et après tout, quelle femme n'a pas déjà fait elle-même cette comparaison ?

En tout cas, la justesse des sentiments, la précision et l'émotion évoquée par l'auteur sont particulièrement criantes de vérité et nous empêchent de rester indifférent à la lecture de cette histoire.
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La plus si petite Eco quitte le plus si rassurant cocon familial à la recherche de celle qui pourra inverser la malédiction et lui rendre son corps d'enfant, l'actuel, disgracieux, la dégoûtant. Les changements sont très vite notables chez la jeune fille et se révèlent notamment grâce à une rencontre, celle de la Bête sans visage qui à la fois la fascine et la repousse.
La métaphore de l'adolescence et du passage à l'âge adulte, tout comme les transformations qui le caractérisent, est encore plus présente dans La Bête sans visage qu'elle ne l'était dans La Malédiction des Schaklebott, à mesure qu'Eco se rapproche de ce statut qu'elle redoute par dessus tout. Eco est un conte riche d'enseignements et aux images magnifiques.[...]
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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Je vous avais parlé du tome 1 il y a peu. Je réitère l'expérience en poursuivant la lecture des aventures de la jeune Eco.
Eco a donc quitté le domicile familial pour partir à la recherche de la princesse des nuages qui, espère-t'elle, lèvera la malédiction qui pèse sur son corps changeant. C'est en compagnie de ses 4 poupées animées, Socrate, Esope, Diogène et Epitecte, que la jeune fille traverse des terres inconnues et parfois dangereuses. Elle se nourrit de baies trouvées dans la forêt, se lave dans la rivière et chemine difficilement sous les encouragements de ses 4 guides de chiffon. Mais la rencontre d'un monstrueux voyeur amoureux à qui elle promet moqueusement son coeur en échange d'une lune décrochée, va peut-être tout changer...

Si le premier tome abordait l'enfance d'Eco avec la difficultés et les conséquences des premiers choix, nous retrouvons ici une Eco en plein questionnement sur sa personne et son apparence. Ses hanches n'en finissent pas de s'élargir et ses seins de grossir. Et voilà qu'un inconnu à l'aspect monstrueux, réclame de sa part un amour pur, pour lever la malédiction dont il est affublé, lui aussi. Rejetant cette vilaine bête sans visage, Eco va apprendre à devoir faire des sacrifices pour avancer et obtenir ce qu'elle désire.
Ce deuxième tome voit donc la mort de l'enfance d'Eco, engloutie dans les souvenirs, et l'accès à une certaine maturité qui peine encore à s'affirmer totalement dans les humeurs changeantes de la jeune fille. Eco devient une personne ambigüe tout comme ce prince, enfermé dans l'apparence d'une bête repoussante, prêt à tout pour lever sa malédiction. Eco se libère des chaînes de l'enfance et des parents. Elle adopte une attitude plus libre, se laisse aller à de sensuels ébats avant de reprendre sa liberté, telle une jeune fille inconséquente.

Jolie fable sur la vie, Eco nous rappelle le long cheminement nécessaire pour devenir adulte : les grands sacrifices, les petites trahisons, une détermination sans faille quand il s'agit de réaliser nos souhaits les plus chers, nos questionnements aussi sur le désir et l'amour. Une route pas forcément simple et qui engendre son compte de blessures.

On retrouve au niveau du graphisme toute la poésie et l'enchantement déployés dans le premier volume. le texte continue de se mêler aux illustrations à la manière d'un album pour enfant et Almanza construit une fois encore un univers merveilleux qui se marie à la perfection à l'histoire de ce petit conte pour adultes. Les références enfantines se font d'ailleurs toujours nombreuses et les têtes de chapitre s'agrémentent de citations issues de contes populaires, comme La Fontaine, Grimm ou Perrault.
La palette utilisée est riche, foisonnante qui plonge le lecteur dans une atmosphère envoutante, à la fois mystérieuse et fantastique.

Ainsi, ce deuxième volume d'Eco est dans la parfaite continuité du premier, prolongeant la dimension onirique du parcours initiatique d'Eco.
Je ne doute pas que le troisième et dernier tome, qui abordera la période de la vieillesse, soit de la même qualité et finisse en beauté cette si originale série !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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