Ewa est un livre que je ne recommanderai pas. Malgré une belle couverture, intrigante, et un concept très intéressant de prime abord, l'ensemble du roman m'a ennuyé. Nous suivons donc une jeune fille prénommée
Ewa, dotée de pouvoirs surnaturels, qui se retrouve dans un pensionnat suite à un tragique accident impliquant sa famille et sa malédiction. Dans ce pensionnat, sa vie tourne au cauchemar...
Enfin, pas pour très longtemps. Dans ce roman, tout va très vite. Trop vite. Nous découvrons très (trop) vite quels sont les pouvoirs d'
Ewa et pourquoi elle se retrouve dans cet orphelinat. Dans les tous premiers chapitres. Dès lors, le suspens s'effrite et on suit d'un oeil distrait les mésaventures de cette jeune fille. Qui subit un nombre exagéré de sévices pendant... deux ou trois jours maximum ? Par un retournement de situation improbable (qui, en plus, survient très (trop) vite), elle s'extrait de sa condition de victime et essaye de résoudre le mystère de la disparition des autres filles de l'orphelinat (on se demande bien pourquoi ça l'intéresse d'ailleurs... puisque personne ne s'intéresse à elle... sauf le seul garçon (beau, forcément) présent sur les lieux) le roman réussit donc à mêler une romance à tout ça, pas crédible tant l'histoire se déroule sur peu de temps...
Entre amour et manipulation,
Ewa va devoir regarder la vérité en face à propos de son amoureux, si elle veut s'en sortir (la fin est cousue de fils blancs... mais on ne comprend pas bien comment
Ewa réussit à s'extirper de la situation finale
attachée à une chaise, elle parvient quand même à tuer tous les soldats dans la pièce ?
Au final, la malédiction d'
Ewa n'a que très peu d'impact sur l'intrigue en elle-même, si ce n'est pour servir de ressort narratif lui permettant de s'extraire des situations dangereuses. C'est bien dommage, car l'idée de base était chouette.
En somme, une lecture qui m'a ennuyée, et déçue au regard des nombreuses critiques positives reçues.