Quand on ne sait plus à quoi s’accrocher, on s’en remet aux extrêmes.
Merder une fois est une erreur, au bout de deux, ça devient une habitude.
N’avoir aucune certitude ou garantie, c’est ce qu’il y a de plus terrible quand la confiance s’enfuit.
Pour suturer un cœur cassé, il faut une ardeur qui impose le respect.
Il existe deux catégories de menteurs. Les bons et les mauvais. Parmi les plus doués, il y a ceux qui prennent un malin plaisir à manipuler et puis d’autres, qui se détestent dans cet exercice, même s’ils sont brillants. [...] Travestir la vérité n’est pas une vocation, juste un moyen de manœuvrer librement.
C’est une jalouse, et une jalouse ne s’épanouit dans une union sclérosée que sur le devant de la scène.
Pour toute jalouse qui se respecte, la confiance est un concept abstrait, un fantasme de gamine. Quand le passé rappelle qu’il y a de quoi se méfier, la foi en l’autre devient un mirage indéfinissable, inaccessible. En définitive, aimer sans condition et fermer les yeux sur les possibles débordements de son partenaire revient à jouer à la roulette russe. En acceptant l’autre sans aucune réticence, sans la moindre prudence, on se colle finalement un pistolet sur la tempe avec le barillet chargé d’un éventuel secret.
[...] ses sentiments se bousculent parce qu'à trop se débattre dans un océan de doutes, on finit par perdre pied et se noyer.
Se relever et retrousser ses manches demande une énergie folle. [...] Pour suturer un cœur cassé, il faut une ardeur qui impose le respect.
Matthieu Biasotto devient mon auteur favoris ,j'aime beaucoup son écriture très fluide ,on dévore ses livres. Pour Jalouse je suis mitigé car c'est bien écrie ,on ne s'ennuie pas ,y a du suspense mais la fin m'a déçue je ne comprends pas trop pourquoi
faire souffrir et rendre malade celle qu on aime?... Tout ça pour ça,c'est dommage.